En Asie, en Italie et dans la région de Nice, on aime le kaki, on l’adore, on l’admire. Et puis ailleurs, on s’en fout : en Charente par exemple, on les laisse pourrir sur place au lieu de savourer cette chair étrange, quelque part entre le glissant, le gluant et l’astringent, magnifiquement sucrée et translucide. Mal aimé ou vénéré, ce fruit venu d’Extrême-Orient assez méconnu est à découvrir pour ses arômes uniques, ses vertus médicinales et sa très jolie histoire.
Kaki / カキ, c’est un mot japonais. Logique, car il s’agit du fruit du plaqueminier du Japon (Diospyros kaki), en japonais kaki no ki / カキノキ, un ravissant petit arbre aux grandes feuilles qui rougit puis se dénude à l’automne, offrant un charmant spectacle. Lorsque toutes les feuilles sont tombées, il ne reste plus que les nombreux fruits dans l’arbre, mûrs à point, d’une superbe couleur orangée.
On peut alors les cueillir, mais il faut avoir la main légère car leur peau translucide est d’une finesse extraordinaire. Sous la moindre pression, elle cède. Ce n’est cependant pas nécessairement grave : tant qu’il n’y a pas d’occlusion de chair ou de jus, le fruit pourra être conservé en l’état.
Cette fragilité fait toute la beauté du fruit et l’a longtemps élevé contre toute logique marchande : il ne se conserve pas longtemps, ne voyage pas, ne supporte pas d’être manipulé. C’est un fruit sauvage, fugace, sublime. Du moins, c’est ainsi qu’on le voit dans le sud-est de la France. Ailleurs, c’est une autre histoire.
Le fruit fétiche des Chinois
A l’origine, le kaki ne vient pas du Japon mais de Chine, où on l’appelle shizi / 柿子. Botaniquement parlant, c’est une baie, comme le grain de raisin, l’avocat ou la tomate. Ses 2000 ans d’interaction avec l’homme en font l’une des premières plantes cultivées.
L’Empire du milieu s’est vite pris d’amour pour cet arbre de la famille de l’ébène et sa culture s’est développée dans les pays alentour, particulièrement en Corée – où on l’appelle gam / 감 – et au Japon. C’est d’ailleurs le fruit national de la Chine et de la Corée. Il y existe plusieurs milliers de variétés de plaqueminiers (voir ici les variétés japonaises), résistant plus ou moins bien au froid. On en trouve aussi bien dans les régions chaudes des Philippines que dans les montagnes des Alpes japonaises.
Parmi ces variétés, certaines sont douces et peuvent être consommées directement ; d’autres sont terriblement astringentes et ne peuvent se manger que très mûres ou séchées. Les Chinois ont rapidement compris cela et ont entrepris le séchage des kakis qui s’est également développé au Japon et en Corée, selon des techniques différentes. Le produit fini est appelé hoshigaki / 干し柿 au Japon, shi-bing / 柿饼 en Chine, et gotgam / 곶감 en Corée.
Au Japon, on fume traditionnellement les fruits au soufre avant de les peler et de les entreposer au soleil. En Chine, le fruit est généralement séché à plat, tandis qu’il est suspendu au Japon. Sa forme finale est donc très différente, ronde en Chine, distendue au Japon. Lors du séchage, on frotte délicatement leur surface, ce qui va laisser de minuscules entailles et permettre au sucre contenu dans le fruit de remonter vers sa surface. Il va se cristalliser à l’extérieur, formant une sorte de peau blanchâtre irrégulière. On dirait que le kaki est recouvert de givre. Si vous voulez essayer à la maison, c’est facile, la recette est ici.
Du kaki pour tout sucre
Le séchage a plusieurs avantages : il permet de conserver les kakis et de les faire voyager, car ils ont perdu leur fragilité et sont nettement plus compacts. Mais surtout, cette technique a pour effet d’adoucir les variétés les plus âpres, qui deviennent délicieusement douces. C’était capital il y a quelques siècles : jusqu’à la maîtrise des techniques d’extraction du sucre de canne dans l’archipel nippon au XVIIe siècle par exemple, le kaki séché était le seul édulcorant disponible au Japon, le miel étant d’une grande rareté.
Le kaki séché a également d’autres usages : en Corée, on utilise les fruits secs pour faire le sujeonggwa, un punch à la cannelle et au gingembre. Les kakis fermentés quant à eux finiront en vinaigre, le gamsikcho / 감식초, réputé très bon pour la santé.
En Europe, pendant ce temps, on mangeait de pommes, des poires, et toujours pas de kaki à l’horizon. On connaissait son cousin, le plaqueminier lotier ou Diospyros lotus – fruit des dieux, rien que ça – depuis l’Antiquité, dont le fruit rappelle un croisement entre une prune et une date, mais le Diospyros kaki était inconnu au bataillon.
De la Chine à l’Italie, car l’Italie fut un jour un grand pays
Il a fallu attendre des siècles pour découvrir ce fruit. On doit ses premières descriptions à un missionnaire jésuite italien, Matteo Ricci. En effet, on a tendance à l’oublier, mais le pays occidental le plus proche de la Chine a très longtemps été l’Italie.
Au Millennium Center de Pékin, un bas-relief consacré à l’histoire de la Chine ne représente que deux étrangers : Marco Polo et Matteo Ricci. C’est pourquoi tant de denrées alimentaires typiquement chinoises ont été introduites très tôt dans le régime italien, comme les crèmes glacées, les nèfles et autres kakis. Pour ce qui est des pâtes, désolée, c’est un mythe, elles existaient déjà en Europe.
Matteo Ricci le jésuite a terminé sa formation de prêtre en Inde avant d’embarquer pour la Chine à la fin du XVIe siècle. Invité à la cour de l’empereur, il a bâti des ponts entre la Chine et l’Europe, transmettant son savoir en matière d’horlogerie, d’astronomie et de musique, et engrangeant des connaissances inédites en Occident.
La géographie, la cartographie (voir la carte ci-dessous, un peu destroy mais top classe pour l’époque, en grand format ici), la botanique, la linguistique et de nombreux autres domaines ont fait des pas de géant grâce à lui et il a plus que jamais renforcé les liens sino-italiens, permettant d’introduire de nouveaux produits venus d’Orient dans son pays d’origine.
Rapporté en Italie, le plaqueminier est heureux : il prospère et la population locale l’adore. Pendant ce temps, le reste de l’Europe est à la traîne. En France, on n’est pas particulièrement copain avec les Chinois et on ignore l’existence du kaki jusqu’à l’ouverture du Japon aux étrangers au XIXe siècle. Nous lui avons ainsi emprunté son nom nippon. Cette découverte tardive vaut au fruit, aujourd’hui encore dans de nombreuses régions françaises, d’être méconnu voire boudé.
Le grand boom mondial du kaki
Chez moi, dans le pays niçois, on n’est pas complètement français. Appartenant autrefois au royaume de Piémont-Sardaigne, le comté a été rattaché à la France en 1860. Très italienne dans ses traditions et ses ressources, cette partie de la France a connu et aimé le kaki bien avant les autres. Nous le cultivons et le commercialisons à échelle locale, il est très apprécié et donc assez cher.
Toutefois, depuis quelques années, le kaki quitte sa niche azuréenne et prend un essor sans précédent. Grâce à l’apparition de nouveaux cultivars bien moins fragiles et traités chimiquement pour perdre leur astringence, il peut à présent se transporter plus facilement et de nombreux pays au climat doux se sont lancés dans sa culture, comme Israël, la Nouvelle-Zélande ou l’Espagne. Les prix baissent, la qualité aussi, mais les quantités se multiplient à un rythme effrayant.
D’après la FAO, les principaux producteurs aujourd’hui sont la Chine, qui cultive chaque année plus de 3 millions de tonnes de fruits, la Corée, loin derrière avec 390 611 tonnes, le Japon, le Brésil et l’Azerbaïdjan. L’Italie n’arrive qu’en sixième position, et les trois premiers pays à eux seuls assurent 90% de la production mondiale.
Si l’on compare ces chiffres à ceux des années 1960, on se rend compte de la progression colossale du kaki à l’échelle mondiale : en 1961, la Chine en produisait moins de 500 000 tonnes, suivie par le Japon et l’Italie. Il existait une petite production en Corée et au Brésil, un minuscule apport iranien, et le reste était quasi-anecdotique.
Ce n’est pas un fruit, c’est un nectar
Chaque pays a sa spécialité, les cultivars différant selon les climats et les goûts locaux. Les variétés astringentes se consomment séchées ou blettes, lorsque leur peau devient translucide. Lorsqu’ils sont verts, les fruits sont terriblement astringents en raison de leur forte teneur en tanins. En mûrissant, ils gagnent peu à peu une douceur exceptionnelle.
Lorsqu’ils sont archimûrs, sur le point de craquer, ils sont prêts. Et là, toute la magie du kaki s’exprime : ce n’est pas tout à fait un fruit, pas tout à fait un jus : c’est un nectar, une véritable confiture naturelle, qui rappelle le miel, et très vaguement l’abricot. La chair n’est pas homogène, offrant des zones fibreuses voire rêches, d’autres parfaitement lisses et glissantes, et tout un univers de nuances gluantes ou fondantes entre les deux, baigné par un jus clair plus ou moins abondant. Les arômes sont complexes, légèrement acidulés, merveilleusement sucrés.
Parmi ces variétés PCA (Pollination Constant Astringent, en français astringent, constant à la pollinisation), la variété suprême au Japon est le Hachiya / 蜂屋, qui présente une jolie forme de cœur et une couleur sombre. Son calibre est gros, il pèse en moyenne 200 grammes. Fruit noble par excellence pour les Japonais, ce kaki demande beaucoup d’efforts et sa production est par conséquent limitée. Les prix sont ainsi forcément élevés. Lorsqu’on en achète un frais, il sera généralement vendu dans une jolie boîte en bois et coûtera entre 1000 et 3000 yens, soit de 10 à 30 euros pièce.
En France, on apprécie particulièrement le kaki Muscat, de taille équivalente à une petite pomme, d’une belle couleur assez sombre. Il est relativement peu juteux, ses arômes sont concentrés, profonds et complexes et selon sa provenance, il peut présenter des petits noyaux noirs particulièrement agréables à détacher de la chair avec la langue.
Tout dépend du champ de kaki d’origine : si les fruits y ont été obtenus par fécondation, les noyaux seront là. Si au contraire l’arbre s’est auto-fécondé, point de graines, et la filière agronome tend la production dans ce sens car le consommateur n’aime pas les pépins, que ce soit dans la pastèque, le raisin etc.
Les variétés non astringentes, le bonheur des commerçants
Chez moi, de nombreux plaqueminiers proviennent de variétés plus communes en Italie qu’en France, comme le Farmacista Cicilia, plus petit, plus rond que le Muscat, ou le Tipo, plus gros et plus sphérique. Mais les kakis que l’on trouve dans nos jardins sont loin d’être les variétés les plus porteuses au niveau commercial.
Pour les producteurs, le kaki PCA est contraignant car trop fragile et plus cher que les variétés non astringentes, développées plus récemment, qui sont en plein boom. Certaines sont non astringentes naturellement (PCNA, Pollination Constant Non Astringent), fruits de mutations botaniques spontanées ou induites par l’homme, comme le Fuyu au Japon, dit “kaki pomme”, croquant, résistant au froid, et très rentable pour les producteurs. Il est légèrement aplati et possède presque quatre faces.
Plus récemment, dans les années 1990 en Espagne, on a élaboré le Persimon, un PCNA aussi connu sous l’appellation d’origine contrôlée Kaki de la Ribera du Xùquer. Oblong, très gros – comme les plus grosses pommes – et orange clair, il se mange en entier, peau comprise. Malheureusement, il est gustativement médiocre car trop doux, avec une note de vanille trop présente, et sa texture est une immense déception. Attention, cette variété espagnole sans intérêt est en train de conquérir nos marchés.
D’autres variétés non astringentes sont des PCA traitées chimiquement après la cueillette. Les méthodes les plus efficaces consistent à tremper d’abord les fruits dans de l’eau chaude ou à les enfermer dans une chambre remplie de gaz carbonique ou de vapeur d’éthanol. A Taïwan, on a recours à la chaux.
En Israël, on a ainsi mis au point un cultivar PCA au fruit naturellement assez doux et traité au gaz carbonique pour encore plus de douceur, dont la peau à l’apparence cireuse et opaque – comme le Persimon – se mange, le Sharon. Là aussi, on le croque littéralement comme une pomme. Sans graines, moins intéressant d’un point de vue aromatique que les autres PCA et pourtant largement disponible dans le commerce, il n’est pas apprécié des amateurs de kakis purs et durs.
Aux États-Unis, les immigrants japonais ont introduit le kaki depuis le XIXe siècle en Californie et ont développé d’autres variétés, mais il existait déjà sur place un autre cousin du Diospyros lotus et du Diospyros kaki, le Diospyros virginiana, déjà connu et consommé par les Indiens d’Amérique depuis des millénaires. La présence de ces cousins européens et américains a facilité l’introduction des variétés japonaises et chinoises en permettant de greffer les nouveaux cultivars plutôt que de les planter.
Délicieux et bon pour la santé
Bon, il y a donc de plus en plus de kakis partout, mais pourquoi ? Pas seulement parce que c’est délicieux, voyez-vous. En Asie, on prête depuis longtemps à ce fruit des vertus médicinales. Il est par exemple réputé réguler le Qi en Chine, comprenez la force vitale, le flux d’énergie. Et à mesure qu’on l’examine, on se rend compte que ce n’est pas du pipeau.
Pour ce qui est de l’énergie, pas de doute, le kaki est un concentré de glucose – il en contient jusqu’à 20% – et il donne une pêche d’enfer. Il est également plus riche que tout autre fruit en vitamine A, bourré de vitamine C, de bêta-carotène et de lycopène, d’excellents antioxydants. Le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer recommande d’ailleurs la consommation de lycopène pour lutter contre de nombreux cancers.
Aussi, le docteur Shela Gorenstein de l’université de Jérusalem a publié une étude démontrant que la forte teneur de ce fruit en fibres, minéraux et polyphénols permettait de combattre l’athérosclérose, un encombrement des artères qui mène aux maladies cardio-vasculaires et attaques cardiaques.
Une autre étude menée par des chercheurs de l’université de Toyama au Japon et publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry a démontré qu’un régime riche en kakis améliore le métabolisme lipidique, c’est-à-dire la manière dont le corps assimile les graisses, en testant le fruit sur des rats de laboratoire. Au passage, il s’avère bénéfique contre le diabète gras.
… Ou mauvais si on n’est pas très intelligent
Génial ? Oui, mais pas que. Le kaki n’est pas sans risque pour l’étourdi qui les consomme verts ou oublie de les peler. Les tanins du fruit se polymérisent alors au contact de l’acide de l’estomac pour former des amas durs comme du bois et impossibles à digérer, appelés bézoards. Pour les éliminer, seul le laser est efficace. Lorsqu’un bézoard provient de végétaux, on l’appelle phytobézoard. Mais comme 85% d’entre eux proviennent de kakis, on leur a carrément attribué un nom rien qu’à eux, les diospyrobézoards.
Sachez-le donc, le kaki astringent ne se mange que blet, et il faudra le peler. Ne l’accompagnez jamais de crabe non plus, les protéines du crustacé et les tanins du fruit formant une combinaison favorisant ces fameux bézoards.
Mais n’ayez crainte, profitez de la saison, jusqu’à la fin de l’année. Et si vous n’en avez jamais goûté, ne commencez pas par les variétés non astringentes qui vous donneront une mauvaise image de ce fruit fabuleux. Pour en savoir plus sur les kakis, vous trouverez sur ce site différents articles : Kakis du Japon, sur les variétés japonaises, Hoshigaki, le kaki séché, sur le séchage des kakis dans les montages japonaises, et Kakis séchés faits maison pour obtenir la recette – simplissime – des kakis séchés comme au Japon.
excellent
2 choses à ajouter.
Les études génétiques italiennes montre que l’origine des cultivars italiens (et européens puisque c’est effectivement d’Italie qu’ils sont venus dans la péninsule ibérique) est le Japon, je ne crois pas que les kakis chinois décrits avant le XIXéme sont à l’origine des cultures de kakis en Europe. Je n’ai jamais compris pourquoi on n’a pas acclimaté aussi les Kakis durs PCNA qui sont justement une spécialité du Japon
Le kaki est un purgatif violent, surtout les PCNA, cela était toujours indiqué par le passé, c’est oublié aujourd’hui mais manger plus de 3 kakis provoque une purge sévère, c’est à savoir !
Etrange cette histoire de kakis italiens qui viennent du Japon, c’est très intéressant, ça me donne envie d’aller fouiller plus loin. Merci pour l’info ! Quant aux kakis PCNA japonais, je ne les vois jamais chez nous non plus, mais j’ai lu qu’on pouvait en trouver… Apparemment principalement sous forme d’arbres. Les fruits eux ne sont effectivement pas vraiment dans notre circuit de distribution, une bonne question à creuser ça aussi. Et pour la purge, héhé, c’est vrai, et c’est diurétique en plus, bonjour la déshydratation !
Bonsoir,
Désolée, le kaki même mangé en grand nombre ne rend absolument pas malade. Bien sûr certaines personnes supportent mal ou très mal les fibres (crues, cuites) mais sans doute le savent-elles déjà et se méfieront-elles en voyant les différents kakis.
Donc pour résumer en ce qui nous concerne ‘il existe les fuyu ou kakis pomme qui se mangent comme des pommes crues et deviennent peu à peu chez vous tendres et transparents = il y en a pour tous les goûts à la maison !! Puis il y a le kaki des jardins niçois (!), et d’ailleurs, qui demande une certaine connaissance -je plaisante – Sur l’arbre tant qu’il n’est pas orangé vif et très fragile IL NE SE MANGE PAS : la peau intérieure contient une sorte de peluche qui se dépose à l’intérieur des lèvres etc désagréable. Il ne faut pas non plus mettre le pédoncule à la bouche
Ceci étant bien suivi, régalez-vous bien
PS Si vs le trouvez trop doux, ajoutez quelques gouttes d’eau de vie par exemple !
Ayant manger 1/2 KAKI astringeant « acre et séchant la bouche » est-ce que je risque des problèmes pour mon intestin grêle » car j’ai lu que c’était dangereux, ( risque de bézoard!)
merci de me répondre.I
Non, pas de danger pour si peu, c’est juste très désagréable en bouche !
j’ajouterai que les PCNA ne sont pas des « fruits de manipulations botaniques », il existe un probable mutant spontané chinois depuis au moins 1000 ans et c’est une spécialité japonaise ancienne, les principaux PCNA datent du XIXéme siècle (Fuyu, Jiro, etc), faut pas laisser entendre que ce sont des OGM, sinon tous les français vont penser horrible poison capitaliste, sans autre forme de réflexion
Tu as raison, ma formulation n’était pas tres claire. J’ai corrigé l’article selon tes conseils. Tu m’as l’air particulierement calé sur ces histoires de kakis, tu es un spécialiste, un botaniste ?
Tu parles merveilleusement bien de ce fruit magique. Je l’aime, je l’adore, je l’attends chaque année depuis que j’ai été initiée par ma grand mère niçoise. Merci pour toutes ces infos, tes articles sont comme toujours instructifs en plus d’etre agreables à lire!
Merci ma belle ! Je ne savais pas que tu aimais les kakis, je t’en ferai passer des séchés par Cap pour que tu y goutes !
Merci Camille, pour ce magnifique papier sur les kakis que l’on peut cueillir dans notre si belle région bénie des dieux, et pour ces si belles images.
J’attends votre bouquin avec impatience.
Merci pour cet article très instructif. Je ne connais les kakis que depuis quelques années mais depuis, je ne m’en lasse pas et ils apportent une variété apréciable en hiver quand on en a assez des mandarines et des oranges. Je n’avais jamais entendu parler des kakis séchés. Savez-vous où on peut en trouver (j’habite à Paris)??
Merci ! J’en ai trouvé en automne à Belleville, chez Paris Store, les deux sachets de 400g chacun étaient en promo à 1,50 euros. Pas une immense qualité, mais cela donne une idée. On doit également pouvoir acheter du kaki séché à la japonaise dans certains commerces de la rue Ste Anne.
Merci, je vais essayer
Mais quelle joie de te lire !
En cadeau, vas voir sur internet une merveille de la peinture zen (chang en chinois) à l’encre du XIIIè siècle (dynastie Song, la meilleure !) : « six kakis » du moine Mu Qi, l’un des deux grands représentants du mode spontané de la peinture chinoise.
« La peinture est devenue célèbre pour l’extraordinaire habileté du pinceau. » Conservé au Daitokuji, Kyoto.
Oishiiii des-ne !
Delphine
Génial, je ne connaissais pas, merci beaucoup !
Je viens de passer un après-midi très instructif grâce à JP Géné du monde qui mentionne votre blog. J’ai découvert la tourte aux blettes à Nice, j’avais adoré mais ne savais absolument pas ce qu’il y avait à l’intérieur. Merci pour pour votre prose… c’est un vrai plaisir de vous lire. Des kakis, j’en ai mangé des kilos épluchés ou pas! Parfois j’ai un peu mal au ventre..
je viens de planter 4 hectar de kaki enTunisie, j’aime cette plante mais je n’ai pas suffisamment de documentation et de connaissance culturale pour sa réussite, j’aimerais avoir votre aide
La première année, les plaqueminiers ont besoin d’un bon arrosage, ils peuvent ensuite se débrouiller. Pour cette délicate première année, je vous conseille de contacter un expert. Je vais donc vous indiquer, par mail, le nom d’un ami botaniste qui a travaillé en Tunisie et saura sans doute vous conseiller bien mieux que moi.
Bonjour,
Très content d’apprendre que les kakis arrivent en Tunisie..je cherche désespérément depuis des mois une pépinière qui vende des plants de cet arbre en Tunisie sans succès. Mr Sassi puis-je entrer en contact avec vous pour me renseigner, je fais une collection d’arbres exotiques et voudrais obtenir une plante de kaki. Merci par avance
Ah, les kakis, j’attends l’automne avec impatience pour m’en régaler. Et pourtant pour en trouver de bons à Paris, il faut se lever de bonne heure. Moi, qui suis dracénoise, j’ai la nostalgie des kakis originels qui nous laissaient la bouche comme un paillasson si on avait le malheur de manger la peau. Mais le kaki, bien mûr, c’est une merveille. Cette chair translucide, son orange brillant, un peu gluante mais qui glisse comme une gelée sucrée, non je ne saurais pas en parler, mais je les aimes les kakis rebondis de l’automne.
Vous en parlez très bien ! Pour de très jolis textes sur le kaki, on peut se plonger dans la littérature japonaise et le haïku en particulier (qui se trouve largement traduit en français ou en anglais), c’est une approche particulièrement plaisante.
Quel fruit délicieux.il en pousse à Grenoble j’ai essayé d’en planter un dans les hautes alpes mais il n’ a pas pris hélas
Certaines variétés très rustiques peuvent supporter le climat des Hautes Alpes, mais pas toutes. Savez-vous quelle variété vous aviez plantée ? Les cultivars ukrainiens sont fait pour résister à des températures atteignant -20°, voire -25° sans problème.
attention ,les « variétés ukrainienne ne sont pas des kaki (le vrai nom du fruit étant diospyros kaki) mais des diospyros virginiana ,une autre espece de diospyros comme diospyros lotus par exemple ,europeen ! au mieux des hybrides de kaki avec virginiana…cela dit ,il existe d’autres especes de diopyros produisant de tres bons fruits ,comme digyna ,mabolo ,decandra ,etc ,mais ce sont pour l essentiel des especes reservées aux pays tropicaux…
Ah le kaki 🙂 mon fruit préféré. Un article qui m’a rappellé de bons souvenirs d’automne.
Et j’eviterai donc de le manger avec du crabe… je me serai jamais douté du danger 🙂
Merci ,j ai effectivement acheté du Persimon (variété recommandée dans les magazines),et j ai été très déçue par le goût ,sans compter gros problème de digestion -produits chimiques car mangé la peau?-. Grâce a cet article,je réitèrerai l expérience avec une meilleure variété!
Merci pour tous ces détails.
PS : on a les même assiettes à dessert.
!!!!! Ça alors 🙂
Je vais refaire un autre article sur les kakis très bientôt, j’ai encore pas mal de choses à écrire !
bonjour Camille et bonjour à tous
je suis près de Dijon et j’avais dans mon jardin un petit arbre plutôt chétif à mon arrivée en 2008. Je reconnais que j’ai hésité à garder sur mon terrain, cet arbuste malingre et mal placé et que je ne connaissais pas, mais j’aimais malgré tout ses feuilles brillante et son port élégant malgré sa petite taille 1.5 mètre au maximum. Et puis j’ai finalement décidé de lui venir en aide, de bêcher la terre à son pied, et de lui apporter du fumier de cheval et du terreau mélangés. Bien m’en à pris car depuis il à quadruplé de taille et cette année pour la première fois, il est couvert de gros fruits oranges tirant sur le jaune, légèrement aplatis au sommet et à la base.
c’est ainsi qu’aujourd’hui je viens de déguster mon premier kaki, sous les yeux horrifiés de ma famille…
la peau était translucide et la chaire pratiquement blette d’une belle couleur orange et délicieuse.
j’attends maintenant avec impatience le mûrissement des autres fruits, mais je redoute les nuits froides voire le gel qui pourrai survenir prochainement.
que pensez vous qu’il adviendra de ces si beaux fruits en cas de gelée même faible?
que puis-je faire pour « sauver » mes kakis?
bien à vous
Alain
Bonjour Alain
Il m’ait arrivé de récolter des kakis sur l’arbre jusqu’à début janvier, après plusieurs jours de gel. Ils étaient parfais. Le gel complète le mûrissement du fruit. Tant qu’ils sont sur l’arbre, il me semble qu’ils ne risquent pas grand chose, au contraire, peut être est ce la meilleur façon de les maintenir en état !
Bonne dégustation !
Je vis en Azerbaïdjan ou les kakis poussent à merveille. C’est la sorte astringente. Les gens d’ici ont coutume de les mettre au congélateur et les sortent avant de les déguster suffisamment longtemps afin qu’ils aient le temps de décongeler. J’ai testé. Un régal!
je muri mes kaki enfermé avec des pommes,au chaud,depuis que je fait ça,je peux étaler la saison de consommation depuis mi octobre presque sur trois mois ,la qualité est excellente et il n’y a a pas de résidu d’astringence prés de la peau comme en murissement spontané,,ni top grande liquéfaction.jusqu’ici je mangeais la peau très fine,…j’essaye d’en sécher au dessus du poêle,ça a tendance a brunir…
Bonjour, Je voudrais planter un plaqueminier comme ceux qu’on peut trouver dans l’arrière pays niçois et que vous présentez très bien dans cet article. J’ai fait deux pépinières et l’un m’a indiqué un « Vaniglia » et l’autre un « Royo brillante ». Sauriez-vous me dire quelle est la variété exacte. Merci !
Bonjour Olivier,
C’est chouette, vous avez le choix entre deux variétés radicalement différentes mais aussi intéressantes l’une que l’autre – vous pourriez presque planter les deux 🙂
Le Vaniglia est très apprécié en Italie, c’est un PCNA, c’est à-dire qu’il est non astringent : sa peau est assez opaque, sa chair est ferme et peu juteuse. On le mange mûr, mais pas blet.
Le Rojo Brillante au contraire est un PCA : il est rouge profond, devient translucide à mesure qu’il mûrit puis blettit. Il est affreusement âcre si vous le mangez trop tôt, mais si vous attendez qu’il soit à point, vous aurez droit à un coulis ambré merveilleusement sucré.
Bref, tout dépend si vous préférez les kakis non astringents ou astringents. Avez-vous une faiblesse pour l’un ou l’autre en particulier ?
Bonjour Camille,
D’après ce que vous me décrivez, je pense que la variété correspondant au kaki azuréen serait plutôt le Rojo Brillante. On m’a aussi parlé du Muscat. Est-ce que c’est l’appellation française mais au final la même variété ou bien encore une variété différente? Merci !
Bonjour,
J’ai plusieurs plaqueminiers dans mon jardin la variete fuyu et j’aime bien cette variété car on peu la manger a différent stade de maturité dur comme une pomme ou très murs en marmalade avec du sucre
C’est un fruit merveilleux et délicieux sucré comme du miel et que les gens ne connaissent pas et on du mal a gouté pour le découvrir bien dommage !!!!!
Oui, la variété la plus proche des kakis en photo dans mon article (qui sont des muscats) est le Rojo Brillante. Le Muscat est un peu différent, plus rond que le Rojo Brillante, mais en terme de saveur et de consistance, ils sont très proches.
Bonjour,
Je cherchais un article sur homard et langouste pour préparer un repas de fête.
D’un article à l’autre j’en arrive à celui-ci sur le kaki, alors que je viens de me régaler en dégustant deux kakis, sucrés à point.
Nous avons un vieil arbre qui donne chaque année une profusion de fruits que nous ramassons encore orangés. Nous les laissons murir au froid et quand il gèle c’est encore mieux.
Nous nous régalons pendant quelques semaines.
L’arbre est accessible de la rue mais ne connaissant pas la saveur de ces fruits ou dégouté de les avoir gouté encore vert, personne n’en ramasse jamais.
Merci pour vos articles.
Bonjour et merci pour toutes vos appréciations. Pour les habitants de latitudes septentrionales comme nous (Strasbourg), le kaki prospère très bien. Il est vraiment généreux et pas du rancunier : en effet, depuis plus de trente ans planté par mon mari pas du tout as du jardinage, il croît gentiment et produit une quantité incroyable de fruits. Jamais aucun soin, on coupe ses branches là où elles nous gênent, et lui continue sa belle vie. En plus il est très propre , il fait partie de ces rares arbres dont l’ombre offerte n’est pas assortie à une pluie de particules végétales ou de bestioles, comme le cerisier par exemple…Et comme nous n’arrivons pas a cueillir les fruits trop haut perchés, nous avons la joie d’assister aux repas des oiseaux sur notre arbre à boules de Noël orangées. Alors, ne vous privez pas de ces fruits délicieux !
PS j’en ai fait de la confiture, mais ce n’est pas terrible.
Ce fruit est délicieux, je le connais depuis la Tunisie où je suis née, ensuite mes parents en avaient un dans leur jardin de Montpellier, on trouve facilement des plants dans le Gard et l’Hérault, où ils poussent très bien, j’en ai un dans mon jardin, où il commence à me faire de magnifiques fruits. Au Japon, il y en a dans presque tous les jardins où on dit qu’il porte bonheur. Je suis très déçue que certaines personnes en ont dans leur jardin et ne les cueillent pas, j’ai envie d’aller les leur acheter… C’est le soleil de l’hiver !
Elevée dans l’arrière pays niçois, j’ai toujours connu ce fruit qui resté sur l’arbre lorsque les feuilles sont tombées faisait des boules d’or à noël dans les jardins. En fait on en cueillait quelques uns quand ils étaient déjà orangé mais pas encore mûrs pour les faire mûrir plus tôt au chaud quelquefois sur la cheminée, les autres restaient sur l’arbre et on les cueillait après les premières gelées. On les mangeait toujours blets à la cuiller après avoir retiré la queue (pédoncule?) et ma grand-mère y ajoutait une cuillrée de rhum ce qui faisait ressortir toute leur saveur. Moi j’enrage quand je vois qu’ils pourrissent sur l’arbre.
et moi donc, surtout quand les gens ne proposent pas de vous les vendre ou offrir !!! Bonne soirée
Bon ben ça y est moi je connais quelques variétés maintenant! Lol vous êtes intarissable!:)
j’ai goûté il y a quelque temps un sharon d’Israël mais il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Sur les étals normands, on ne trouve malheureusement que ça. J’aimerais beaucoup essayer d’autres variétés. L’idéal serait presque d’avoi un plaqueminier chez soi mais au vu de notre climat frais et humide, je n’y crois pas trop !
Je tenais au passage à te remercier et te féliciter, Camille pour ton blog, lequel me permet de voyager culturellement et culinairement et m’apprends toujours plein de choses.
Merci Zunak !
Pour le plaqueminier, c’est loin d’être impossible en Normandie : on en trouve en effet jusqu’au Nord du Japon, où le climat est bien plus rude que dans le nord de La France… Il existe même des variétés russes et ukrainiennes qui supportent des froids extrêmes, jusqu’à -15° ! Bref, ça vaut le coup de jeter un oeil aux pépinières en ligne (j’ai vu qu’on pouvait commander des arbres par correspondance à des prix raisonnables) pour trouver les variétés adaptées à votre climat.
bonjour, je viens de lire avec intérêt toute les rubriques sur les kakis. Cette baie !! (si j’ai bien compris) ne se consomme que l’automne ou l’hiver. Seulement voilà, je viens de ramasser dans mon jardin, un kaki très mur. et il y en a d’autre. Véridique ! j’adore les kakis et je me suis régalée. ¨Pouvez vous me dire s’il est logique que mes kakis murissent à cette époque de l’année. merci à vous
Bonjour Brilaine,
Rien de bizarre là-dedans, l’automne au Japon commence le 9 août ! On dit que le kaki est un fruit d’automne – et sa pleine saison correspond à l’automne français, à savoir octobre-novembre – mais c’est à prendre au sens large. Il n’y a donc rien d’étonnant à trouver des kakis mûrs dès la mi-août. Après, tous les kakis ne mûrissent pas si tôt : tout dépend du climat, des variétés etc. Votre plaqueminier n’est donc pas devenu fou.
bonsoir Camille, je vous remercie de votre réponse, je dois tout de même vous préciser que je suis originaire de la région de Blaye à 50 kms rive droite de Bordeaux. La gironde est à 500 mètres de notre propriété.
J ‘ai malgré tout un soucis, mes kakis tombent avant d’arriver à maturité sauf les trois que j’ai dégusté . Mon mari pense que ce sont les merles et autres oiseaux qui les piquent pour les tester et boum ils tombent. Ils n’ont cependant pas de trace de coup de becs. Mon arbre est il malade ? merci à vous .et bonne soirée.
Bonsoir Brilaine,
Vous dépassez le cadre de mes petites connaissances ! Je ne suis pas experte en maladies du plaqueminier mais j’ai observé le même problème sur l’arbre d’une amie ici à Nice. Il vaudrait mieux demander conseil à un botaniste, un jardinier ou un pépiniériste. Et n’hésitez pas à m’en dire plus si vous obtenez des réponses, je serais curieuse de savoir ce qu’est cette mystérieuse affection…
La sécheresse ?
Tous les ans mon plaqueminier se débarrasse de nombreux fruits verts en été
à cause du manque d’eau… De temps en temps on l’arrose.
Il en garde beaucoup.
Bonsoir Camille, merci pour cet article très intéressant. Je me sens un peu…….mal car je trouve des kakis « persimon » dans mon supermarché et je les trouve délicieux ! Bien sûr, je les pèle ( il ne me viendrait pas à l’idée de croquer avec la peau
A Bédarieux, nord de l’Hérault , limites Cévennes,la cour du lycée, il poussait en 1967 un plaqueminier dont les fruits étaient ignorés de tous pourrissant au sol ( sauf que je m ‘en régalait) et qui atteignait sûrement les 10 mètres de haut avec un tronc splendide; je ne sais pas ce qu’il est devenu.
Il pousse aussi de nombreux exemplaires à Vaison la romaine, jusqu’en ville actuellement; les fruits y sont connus et recherchés par les amateurs..
Dans la Manche, les gens découvrent ce fruit depuis peu, arrivant sur étals, je crois, pour la première ou deuxième année; il s’agit de fruits un peu fades mais néanmoins agréables pour les non connaisseurs ( persimon?).
J’étais moi aussi au lycée à Bédarieux et je me souviens très bien de ce merveilleux plaqueminier et j’adore toujours les kakis sous toutes ses formes et j’en ai plantés dans l’ Aveyron avec succès
Merci pour cet aperçu,
Je réalise que les seuls kakis que je peux trouver actuellement sont donc des persimon, et que effectivement, la texture est très moyenne (le bas du fruit est toutefois plus agréable que le haut).
Je vais donc essayer le séchage sur quelques spécimen en espérant une amélioration…
J’ai planté un plaqueminier dans le Perche (Normandie du sud !) voilà dix ans. Les fruits n’arrivent hélas pas toujours à maturité, beaucoup tombent en fin d’été. En cause sans doute la terre argileuse et l’humidité stagnante en hiver ? La météo -pourtant « médiocre » d’un point de vue de jardinier- l’an dernier lui a pourtant réussi et ce fut la meilleure année. Contrairement à ce qui se dit communément il ne faut pas attendre les gelées pour les cueillir, mais les rentrer lorsque leur couleur vire du vert vers l’orange. Ils étaient délicieusement « gluants » !
Quelqu’un a-t-il aussi souligné la beauté de ses (grandes) fleurs ?
Et enfin un non moins délicieux petit livre sur les kakis : « l’Astringent » de Ryoko Seikigushi chez Argol. Avec des recettes !
Ryoko est une copine, elle écrit merveilleusement bien, je suis d’accord, son bouquin est une perle. Et les fleurs de plaqueminier sont magnifiques, vous avez raison, mais je n’ai jamais l’occasion d’en faire des photos !
Pour votre arbre, il faudrait effectivement un sol bien drainé, et les plaqueminiers adorent les hivers secs…
Un jour, je vivais en Corée. Et un jour, ma mère d’accueil me dit : « vient goûter les kakis glacés ».
Le kaki blet est mis au congélateur en hiver, puis pendant les horribles chaleurs d’été, on le sort 10 minutes à l’avance, on enlève la peau et on le mange. C’est glacé, goûteux, doux et fondant.
Avis aux amateurs, c’est un délice.
Bonsoir, toutes vos commentaires élogieux me donnent envie de planter un kaki. Or, Je n’ai que peu de place dans mon jardin. Est-ce qu’il existe des variétés naines, à petit développement, un peu comme pour les pommiers et les poiriers?
Bonsoir Ingmar,
Pas à ma connaissance… Il y a des variétés à port plus ou moins étalé qui prennent donc plus ou moins de place, mais je ne connais pas de mini-variétés. Ce n’est cependant pas un très gros arbre dans l’ensemble, et il met un certain temps à se développer.
Mieux vaut les tailler.
Sans ça il risque de grandir beaucoup
or son bois est très, très cassant.
Les branches peuvent casser sous le poids des fruits
(depuis on met systématiquement des piquets pour les soutenir).
En le gardant petit la récolte sera facilitée.
Mieux vaut tailler les jeunes rameaux pour limiter la section les plaies.
Je vous remercie de votre réponse. Si l’arbre supporte bien la taille, comme mon figuier que je maintiens à petite couronne, je vais tenter l’aventure.
Ingmar bonjour, il y a 5 ans j’ai planté en Haute-Savoie un Plaqueminier. Malgré son développement assez lent, je viens de récolter 35kg de kakis (non astringents), D’autre part, c’est un réel feu d’artifices d’automne, flamboyant , généreux et particulièrement apprécié des oiseaux en fin de saison alors que les fruits dits locaux deviennent rares. Il prend le relais du figuier et attire le même type de gourmands humains et ailés – à qui je laisse, au bout des branches les plus hautes, 5 à 6 kg de boules oranges, pour leur bonheur et le plaisir des yeux. Je ne puis que vous encourager à vous offrir cette joie.
Bonjour,
J’habite aussi en Hte Savoie, vers 700m d’altitude. Je souhaiterai planter un Plaqueminier.
Mais quelle variété ? et où le trouver ?
Pourrais-je bénéficier de votre retour d’expérience Gisèle ?
Cordialement.
Ben.
Bonjour
pourriez vous me dire la variété de votre plaqueminier
je vous en remercie en avance
cordialement
Bonjour, je rebondi sur plusieurs de vos commentaires, cette année 2015 est exeptionnelle pour mon petit arbre de 3 mètres et 8 ans (leptospiros lotus) ,80 kilos de fruits.Il avait jusque là végété bon an mal an à 15 fruits et en aout 2014 il a même murit une centaine de tout petits fruits qui sont tombés sauf une quinzaine qui sont allés à maturité et taille normale en novembre.Il faut dire que le climat n’est pas forcement celui qu’il devrait être en Lorraine depuis quelques années.
bien le bonjour d’échirolles
gbonjour,
je trouve votre article très intéressant ,
il y a 7 ans j’ai planté un plaqueminier,et cettte année j’ai récolté 1 seul kaki,les autres années il fleuri ,forme de mini fruits qui sèchent et tombent,il doit y avoir un problème,
une amie m’a offert un cageot de kaki, 2 me semblaient mur,mais quand je les ai mangé,j’avais la bouche pleine de peluche ,fort désagréable,est ce que je dois attendre qu’ils soient bien mous pour les déguster,
est ce vrai que la peau est dangereuse ,moi,je la mange d’habitude.
pouvez vous me répondre,merci.
Bonjour Mamimijane,
Comme précisé dans l’article, il faut effectivement attendre que les fruits soient parfaitement blets et ne jamais manger la peau, sinon ce sera affreux.
Bonjour Camille
Merci pour votre article complet.
J’ai essayé deux fois de faire une tarte aux kakis, même avec des fruits blettes, mais une fois cuits l’astringence était très forte et la tarte devenue quasi immangeable ….Si quelqu’un a une solution pour éliminer ce phénomène je suis preneur.
Bonjour Walter,
Le kaki a beau être très sucré, j’ai remarqué qu’il demandait beaucoup de sucre quand on le cuisine. Que ce soit en glace, en confiture ou en tarte, il ne faut pas compter sur son sucre naturel, il ne suffit pas. Et il faut utiliser uniquement des fruits intégralement et parfaitement blets. Sinon, le résultat est effectivement très astringent (bien plus que ne le serait le fruit seul) !
J’habite à Athènes et je viens de trouver des kakis . Je n’en ai jamais mangé et je voudrais l’essayer. Peut-on le faire cuire ? Merci de votre réponse.
Les kakis sont très durs. Je peux en acheter ?
S’ils sont très durs, ils ne sont probablement pas mûrs. Les variétés non astringentes sont consommées bien fermes, mais pas dures. À part ça, vous pouvez cuire les kakis – on peut en faire des confitures ou des tartes par exemple – mais il faut bien les sucrer.
Bonjour, Je voulais juste vous remercier pour les différents articles sur le kaki qui m’ont permis d’affiner la description d’un objet japonais ancien (netsuke) d’un vendeur ou client de Kushigaki, mes livres ne donnant que quelques lignes à propos des fêtes du Nouvel An.
Bravo et merci pour vos articles que j’ai lu avec attention et beaucoup plaisir, superbement illustrés en plus.
J’habite Les Comores ( Océan indien) ou l’hiver ne descends pas en dessous de + 15°. Est-il possible de planter des kakis, quelles variétés et où se les procurer sachant que je vais souvent dans le sud de la France.
Merci pour ce bel article
Les plaqueminiers poussent dans les régions tempérées, je ne suis pas experte mais je pense qu’un climat tropical ne leur conviendrait pas du tout…
Merci
J’en suis désolé
Les meilleurs kakis sont…. ceux de mon jardin..! 😉
Région Centre. Je les cueille encore fermes, vers le mois de novembre. Avant que les oiseaux ne s’en régalent avant moi. Je les conserve en cave et ils mûrissent tranquillement… Un pur régal.
Bonjour,
Merci pour ce superbe article. Mon problème est le suivant: ayant une maison dans le sud de l’Italie, j’y passe mes vacances d’été. Fin août, j’abandonne à regrets mes kakis encore tout verts sur les arbres. Existe-t-il un moyen de les cueillir verts et de les faire mûrir ensuite? Merci d’avance de votre réponse.
Bonjour Christel,
Fin août, c’est un peu tôt pour faire quoi que ce soit malheureusement… À partir du moment où ils ont tourné au orange, même s’ils sont encore fermes, c’est très différent, mais tant qu’ils sont verts, il n’y a malheureusement rien à faire. La meilleure solution serait donc d’aller passer les vacances de Toussaint là-bas !
Et coucou ! Un ami de mon Loulou m’a offert une clayette de kaki cueillis en dracénie….. J’ai un camaïeu d’orangers fabuleux ! Comment déguster ces boucles de soleil ?? A très bientôt et merci d’avance
Bonjour, super article et témoignages !
Alors moi j’ai une angoisse, maintenant : j’adore les kaki – mous, translucides, murs – et comme je suis du genre goinfre, j’ai tendance, lorsque j’en trouve à Paris, d’en avaler deux ou trois dans la journées. Un peu lourd, c’est vrai ! Mais l’angoisse est que : je mange la peau ! Au secours, que faire avec mes bezoards ? j’imagine ces bouts de bois dans mon estomac. Vite, dites moi qq chose…
Pas d’angoisse Anisette ! Mais ça suffit, on arrête avec la peau, à partir de maintenant c’est interdit.
Dans ma jeunesse j’habitais dans le Val Trompia, Brescia, Italie. Nous mangions des kakis fermes mais murs contenant 8 graines assez plates qui pouvaient etre fendues en deux, elles contenaient de tout petits ‘services’ clairs ayant vraiment la forme de couteaux, fourchettes et cullières, cette dernière forme étant la plus rare. Les 2 grosses parties de la semence étaient immangeables, mais les ‘services’ étaient prisés de tous les gamins. Dans les kakis non murs ces ‘inclusions’ étaient translucides et immangeables.
C’était il y a 60 ans, mais peut-être qu’il subsiste quelques arbres ….
C’est tellement joli qu’on dirait presque une légende… Merci Luigi ! Ça me donne envie de partir en quête de ces arbres merveilleux.
le kaki!!!!fruit fabuleux,que je connais depuis une dizaine d’années,et dont je fais une cure tous les automnes-hivers.Le muscat bien sur, les espagnols moches et mauvais.J’ignorais l’inconvénient pour l’estomac,donc je ne mange plus la peau,promis.!!En tous cas 2 par jour,c’est sur!!!!!
Je suis aussi amateur de fruits et apprécie particulièrement le kaki mais il y a un problème ! Tout le monde n’a pas un jardin avec un plaqueminier et je ne sais que penser des fruits de culture industrielle comme le « Persimon » que l’on traite chimiquement pour lui ôter son astringence. quelqu’un a -t-il des informations utiles sur le sujet ? Merci
Le traitement « chimique » n’est souvent qu’une exposition au gaz carbonique dans une pièce close, donc rien de grave ; en revanche, les fruits qu’on trouve dans le commerce et qui viennent d’Espagne ou d’Israel sont cultivés à grands renforts d’engrais et pesticides peu recommandables.
Merci Camille pour cette précieuse information qui répond complètement à ma préoccupation et bravo pour cet excellent site et les conseils qu’on y trouve. il contribue grandement à allier le plaisir culinaire, l’art de bien se nourrir au « bien vivre » général et le kaki dans tout ça a une place royale avec sa couleur, son goût et ses vertus. Je me suis toujours émerveillé de voir l’arbre chargé de ses fruits orangés mais j’essaierai d ‘en trouver de plus naturels ou de culture biologique pour éviter les inconvénients des traitements indésirables.
J’avoue ne jamais avoir vu de kakis portant le label « bio ». Mais la plupart de ceux que l’on trouve au marché dans le Sud-Est et en Italie le sont, dans les faits. Selon la région où vous habitez, les kakis non traités risquent d’être plus ou moins difficiles à trouver…
Et merci pour votre gentil commentaire ! Je suis en ce moment au Japon où je profite de la saison des kakis avec délice. Plaisir du goût mais aussi des yeux, les arbres sont pleins à craquer et les kakis sèchent sur les balcons des maisons…
Au Japon ! Quelle chance! Bon séjour poético-gustatif et Soyonara !
Bonjour à tous,
J’ai goùté des kakis venant du Var, un délice mangés presque blets !
Quel dommage qu’on ne puisse pas en faire pousser en Bretagne !
bonjour à tous, du point de vue horticole, l’arbre est très résistant au gel donc pas de risque de le planter au nord de la France ou en moyenne altitude. les fruits ne mûriront pas chaque année mais la joie d’y arriver de temps en temps et la beauté des couleurs d’automne seront votre récompense comme chez nous en suisse
bonjour , merci pour les infos sur le sèchage , précieuses . je vous remercie encore cette année , qui est celle de la nouveauté , pour mes kakis mérignacais – (terroir très propice à la culture du kaki , et depuis longtemps ).
en effet , depuis quelques semaines les étourneaux sont passés à l’attaque , je pose des kakis (ramassés trop tôt) sur la cheminée ( poêle à bois en dessous ) et surprise : les kakis murissent , blettissent sans changer de couleur . résultat : un fruit ayant le goût du kaki sèché , plus en purée que le blet, peau fripée et orange pâle . et plus du tout astringent .
une autre info : j’en ai donné à des voisins chinois qui les font mûrir dans un sac de riz
encore merci , et votre bouquin est génial
Merci Pierre, je suis très touchée ! Et merci pour toutes vos infos qui intéresseront sûrement les autres lecteurs autant que moi. Profitons vite des derniers kakis avant la fin de la saison…
Pour protéger le plaqueminier des étourneaux
– Poser un filet dessus
(c’est plus facile si vous le taillez…)
Les merles passeront dessous…
– Chassez systématiquement les oiseaux,
par exemple en claquant les mains.
Merci Camille pour cet excellent article sur les kakis et les belles photos .Le kaki est un fruit excellent et encore peu connu.Je voudrais faire partager mon expérience ;j’ai un kaki type HACHIYA dans la région de Bourg en Bresse ; je l’ai planté il y a environ 30 ans .Il donne tous les ans au minimum 20 à 30 kg de fruits parfois 50 kg. Cette variété est très astringente; je les cueille fin octobre comme les pommes avant les gelées et je les mets à la cave ou au garage pour les faire mûrir . ils sont murs (blets ) mi-décembre suivant les années.Un problème c’est qu ils sont murs tous à peu près en même temps .On peu déjà rallonger la période en mettant certains au contact de pommes qui font activer le mûrissement .Mais cela ne suffit pas ;la période va être rallongée de peut être 2 semaines .Sachant qu’ un kaki qui est mûr ( blet ) va ensuite noircir en 1 ou 2 semaines et qu’il ne sera plus bon au gout ; la gestion de ce stock de kakis n’est pas facile car manger 20 ou 30 ou 50 kg de kakis en 2 ou 3 semaines n’est pas une chose aisée.Apres une vingtaine d’années je viens enfin de trouver la solution : Bien sûr j’en mange un maximum frais mais ceux que je ne peux pas manger je les mets au congélateur le jour où ils sont bien mûrs non astringents avec la peau devenue très fine et transparente rouge – Une fois sortis du congélateur pendant l’hiver ou au printemps ils sont aussi délicieux que le premier jour
bonjour, j ai mangé 5 kakis cueillis durs et muris en cagette. depuis deux jours, je souffre le martyr du ventre 😀
ils etaient pas blet mais bien murs !!!! 😀
comment faire j ai trop mal !!!! 😀
Ola Camille – Voici une bonne nouvelle, la perte naturelle d’astringence est génétiquement assez simple !
on n’a pas fini de manger des NA !
http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpls.2017.00149/abstract
Bonjour, je découvre votre site, que dire d’autre que « superbe ». Des textes ni trop longs, ni trop courts, l’essentiel et de très belles photos. Je suis accro ! Bravo !
Bonjour Camille,
Je viens tout juste de lire cet article très interessant. Je suis Montréalaise et j’ai découvert il y a environ deux ans les Kakis. Depuis moi qui aimait les fruits, ne mange presque plus que ceux là. Je les cherche partout.Bien sur ici au Canada et particulièrement au Quebec, nous dépendons exclusivement de l’importation. Et donc je n’ai gouté que deux variétés mais je suis en amour avec ce fruit…sauf qu’il n’est disponible que certains temps de l’année et puis plus rien. Je lis qu’il y a des variétés de ces arbres qui supportent des températures jusqu’à -25 Celcius? Si j’en trouvais, je planterais cet arbre merveilleux. Auriez-vous d’autres informations la dessus?
Aussi avec ce que vous avez mentionné de négatif sur ce fruit, ne serait-il pas preferable de le consommer seul et isolé de deux heures de d’autres aliments? Je crois que ce sont des persimmons qui viennent soit d’Israël ou d’Espagne. Est-ce si terrible de manger leur peau, car il n’est inscrit nulle part sur les emballages de la retirer?
Merci beaucoup poir toutes ces infos!
Bonjour Jordane,
Certaines variétés supportent très bien le froid. À Pékin, les plaqueminiers passent l’hiver sans problème ! Il faut toutefois dénicher le pépiniériste qui aura ça en stock, ce qui risque d’être plus compliqué. En tous cas, les variétés rustiques existent bien en Asie. En Amérique, vous aurez bien plus de chances de trouver des Diospyros virginiana, cousins du kaki (très proches), qui eux sont ultra-méga-rustiques. C’est un bon plan pour le Canada !
Pour la consommation de la peau, à moins qu’il soit clairement indiqué que vous pouvez la manger, épluchez les fruits. À part un certain type de kaki pomme, je n’ai jamais vu de variété à peau comestible… Enfin, c’est techniquement comestible, comme une peau de banane ou d’ananas, mais ce n’est pas une bonne idée. Et oui, pour les aliments qui ne font pas bon ménage avec le kaki, comme le crabe chinois, on attend quelques heures entre les deux et tout va bien !
Bonjour,
Est-il dansgereux de planter un kaki muscat tout proche qu’une maison et d’une terrasse en bois s’il vous plait ? (racines envahissantes ? hauteur adulte importante ?)
merci.
Bonjour,
Tous nos compliments et un grans merci pour vos magnifiques articles, clairs et précis, qui sont une mine d’informations et un plaisir à « déguster »..
Nous habitons près de Nantes, et nous avons installé un plaqueminier dans notre jardin depuis près d’une trentaine d’années. La proximité d’une rivière procurant humidité et gel en hiver nous oblige à cueillir les fruits avant maturité, et à les laisser mûrir en cagettes à l’intérieur de la maison (veranda, garage). La quantité ,facilement 400 fruits, fait vite tourner l’opération « stockage » au cauchemar, car dans la région personne ne connait ces fruits et , si l’on veut les faire découvrir, il est indispensable de les offrir mûrs à point …sous peine de se fâcher définitivement avec ses meilleurs amis! Pour la conservation longue durée, outre la congélation (fruits entiers ou seulement pulpe) qui donne d’excellents résultats, je vais essayer la déshydratation de fruits mûrs. Le plus dur sera de les éplucher…
bonjour
je trouve ce site superbe avec de bons infos
mais je voudrais savoir comment planter le kaki est ce avec les fruits eux mêmes existe t’il des plans et ou les trouver?
merci d’avance
alain
Bonjour Alain, merci pour votre commentaire !
Nous en avons pas mal discuté avec des lecteurs, vous devriez trouver les réponses à vos questions dans les commentaires. Les plaqueminiers sont sont faciles à trouver sur internet et dans les coopératives agricoles, voire les pépinières. Je vous déconseille de planter des graines en revanche car c’est un arbre qui met du temps à s’installer et à donner des fruits !
Bonjour,
Je viens de découvrir le kaki et moi qui suit tjrs constipée c’est un vrai bonheur (désolée lol ).
Par contre, je viens de m’apercevoir que j’ai des démangeaisons très fortes ds les mains et je pense que je fais une allergie, donc anti isthaminique direct, je sais que je suis allergique au vin rouge à cause du tanin ça me fait gonfler la glande salivaire et cela fait très mal, je vais aussi des allergies aux crevettes mais ça le donne des plaques rouges, mais la seulement des démangeaisons très fortes sans marque apparente…Est ce que vous croyez que ça pourrait être à cause du kaki ?? Merci d’avance et qu’est ce que c bon lol
Bonjour,
Et merci pour cet article.
Dans les kakis que j’ai l’habitude de manger (de très gros kaki, très sucrés et pas du tout astringents quand ils sont très murs), je trouve parmi la pulpe des zones translucides un peu caoutchouteuses, en forme de lamelles allongées de qq mm d’épaisseur (environ 4-5 par fruit). S’agit-il des graines, ou bien les graines sont-elles dures et noires (il m’est rarement arrivé d’en trouver ainsi) ?
Sinon, que sont ces lamelles caoutchouteuses ? Peut-on les manger, même si je ne trouve pas la consistance très agréable ?
Merci d’avance
Bonjour Hervé,
Les graines sont grosses, noires ou brunes, et assez allongées et plates ; elles ressemblent souvent à des demi-lunes. La partie blanche ou translucide plus fibreuse à l’intérieur (qui peut rappeler dans certaines variétés « pommes » la membrane un peu cotonneuse du pamplemousse, ou être plus caoutchouteuse et translucide dans les kakis à consommer blets) est la poche des graines. Si elles ne se sont pas développées, la poche reste quand même.
Merci Camille pour votre réponse rapide et complète.
J’en déduis que ces « poches de graines » peuvent être mangées sans risque pour la santé, contrairement aux graines qu’il vaut mieux éviter de manger d’après ce que j’ai pu lire par ailleurs. Mais comme aussi bien la consistance que le goût sont nettement moins agréables que le reste de la chair du kaki, je pense que je vais continuer à m’abstenir.
C’est effectivement plus âpre, et moins goûteux que la chair, beaucoup de connaisseurs délaissent ce « coeur » s’il est trop présent… Et comme il est beaucoup plus fibreux, c’est sans doute une bonne idée : pour les gros consommateurs, mieux vaut éviter de manger le centre du fruit, on risque des occlusions intestinales si en mange des kilos.
Pas de risque en revanche à dose raisonnable, c’est plus une affaire de goût. Quant aux noyaux, vu leur taille, il ne faut surtout pas les manger ! (Cela peut être jusqu’à deux fois plus gros qu’un noyau de litchi)
Bonjour Miss Camille
Bonne et heureuse année 2018.
SVP je cherche une étude complète de plantation des kakis.
Je serais reconnaissant si vous pouvez m’aidez.
Merci.
Cordialement
Bonjour, je viens de trouver votre site et je suis ravie de tous ces commentaires; j’ai un plaqueminier muscat qui m’a donné au moins 10 kg de fruit cette année, dommage que je n’ai pas pris de photos; je vis près de Houdan, il est en plein courant d’air et ça fait au moins 18 ans qu’il est planté; c’est un arbre qui demande peu d’entretien et supporte bien les gelées et la neige.
est-ce que quelqu’un a déjà fait de la compote car mes fruits finissent de mûrir à la maison et je pensais les cuire. Cordialement
Bonjour et, oui Isabelle, cette année j’ai fait un peu de compote car l’automne ayant été particulièrement chaud ( en Dordogne ) bcp ont mûri trop vite.
Très peu de sucre, de la vanille, délicieux bien sûr. Mais… l’intérêt majeur est avant tout une autre possibilité de conservation. ( j’ai mis 3 barquettes au congélateur )
Nous les aimons vraiment bcp et aimons les faire découvrir et avons fait des adeptes.
C’est vrai que ds le Sud Ouest ils sont connus de très peu de gens et que c’est un crève cœur de voir les arbres chargés de fruits dont personne ne se régalera…
Bravo, l’article est bien fait, j’ai parcouru les nombreux commentaires, j’ai peut-être lu un peu vite. Je réagis par rapport à mes expériences. Si les gens du sud-ouest ne consomment pas les kakis, c’est parce que depuis fort longtemps, ils ont introduit de grands arbres, très productifs, mais de variétés assez décevantes, donnant des fruits peu agréables, même blets, que je connais depuis l’enfance. J’ai planté Rojo brillante, Fuyu (ou plutôt Jiro ?), Hachiya et Nikita gift. Je n’ai encore goûté que les deux premiers, c’est quand même tout autre chose ! Petit souci, vrai pour tous les fruits, mais particulièrement le kaki : l’imbroglio variétal. Derrière un seul nom, il peut y avoir des fruits fort différents les uns des autres, notamment dans le cas de Fuyu et Muscat.
Bonjour, quel magnifique article au combien complet.
Quelqu’un pourrait-il me renseigner sur l’index et la charge glycémique du kaki – pomme.
Je le trouve excellent pour accompagner un boudin, des cailles.
J’adore le kaki qui me fais toujours penser à mon père . Il les cueillait durant ses parties de chasse, et nous les ramenait en même temps que des nêfles. Il était d’origine italienne , et ces fruits avaient bercé son enfance. Sans cela, je n’aurais probablement jamais connu le gout et la texture si particulière du kaki.
Je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année, illuminées par la belle couleur…des kakis bien sur.
Bonjour Camille,
Je suis devenues « accro » aux kakis, merci pour tous vos merveilleux articles qui nourrissent aussi ma curiosité !
J’ai découvert l’existence de ce fruit il y a bien longtemps par son nom qui est donné à la couleur d’un émail pour la céramique, orange évidemment et d’origine sino-japonaise. Pauvres novices que nous étions pendant nos études, nous pensions que c’était un émail vert. Ce n’est que très récemment que j’ai pu en goûter dans un jardin, quel bonheur! Cette année, je m’en suis goinfrée, d’abord en Chine de tous petits très doux, gros comme des œufs, puis d’autres astringents venant d’Oléron et du sud ouest. Je n’ai pas attendu assez longtemps pour préparer ces derniers en confiture. Devant m’absenter, j’avais pourtant congelé leur pulpe assez souple pour tenter d’éliminer ce gout peu apprécié qui est malheureusement resté.
J’ai dégusté les derniers très mûrs, mous comme une compote. Plus aucune astringence…
C’est comme la céramique, patience et persévérance !
Bonjour,
Suis je une exception, charentais d’origine, j’adore les kakis, je connais bien d’autres personnes dans mon entourage qui les aiment aussi, je trouve qu’il ne faut pas porter de jugements préconçues. Merci pour cette information sur les kakis très intéressante.
Bonjour Jean-Paul,
Ce n’est pas un jugement (je ne veux de mal à personne, surtout pas pour ça) mais plutôt un constat sans gravité. Il faut avouer que la région charentaise ne regorge pas vraiment de plaqueminiers. Bien entendu, il existe des Charentais qui adorent les kakis, entre autres ! Il me semble toutefois que ce fruit reste assez méconnu ou sous-estimé dans de nombreuses régions françaises. Je n’ai, en tout cas, vu un engouement pour le kaki aussi généralisé que dans les Alpes-Maritimes dans aucun autre département. C’est une passion assez incroyable, qui serait comparable à notre folie furieuse des courgettes… Mais tant mieux s’il y a des amateurs un peu partout !
Bonjour,
Un article de près de 10 ans! Très intéressant merci!
J’habite l’Espagne et nous venons de planter un kaki, variété Espagnole Persimon Rouge-Brillant, j’espère que cultivés « maison » et biens mûris, ils seront plus savoureux que la description que vous en faites…
Bonjour Sébastien,
Le goût final dépend effectivement de nombreux paramètres et pas seulement de la variété : l’exposition, les précipitations, les températures et tous vos choix en matière de soins et de mûrissement… Une chose est sûre : le rojo brillante est devenu la variété dominante dans le commerce européen car il est produit en masse en Espagne, et depuis des années c’est quasiment le seul kaki que je trouve au supermarché (mais il reste absent au marché). Si je le trouve plus « lisse » que d’autres variétés aux saveurs plus contrastées, il est loin d’être mauvais. J’en achète et j’en mange tous les ans !
Bonjour
pour revenir aux différentes variétés que on peut trouver en France , je vous donne des sites , 3 en France et un en Belgique .
https://www.pepinieregrange.fr/
https://www.permafruit.fr/
http://www.pepinieredubosc.fr/
https://bois-de-rode-bos.kyte.site/
découvrez ces variétés peu connus et moi même pour le site en Belgique , m ‘a fait découvrir 9 nouvelles variétés.
chris
Merci ! Super la collection de la pépinière Grange !