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Japon · Recettes

Porc braisé facile et râmen express

Porc braisé facile et rāmen express © Camille Oger
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Faire des rāmen complètes à la maison, c’est un travail énorme, et ça prend beaucoup de temps. En ce moment, je n’ai pas un moment à moi et pas vraiment le courage de m’y atteler, mais j’ai trouvé une parade. La recette n’est pas orthodoxe mais elle a le mérite d’être facile, super bonne et de ne demander que très peu d’interventions. Elle prend aussi nettement moins de temps que la version traditionnelle.

Tout a commencé en cherchant à faire du chāshū – le porc braisé des rāmen – sans faire d’efforts. Comme je travaille à la maison, je peux lancer des cuissons longues et retourner bosser. Du coup c’est devenu mon truc ces derniers temps : j’achète un gros morceau de viande, je le plonge dans de l’eau avec quelques petites choses bien choisies, et je laisse cuire des heures. Ça marche avec tout plein de morceaux de tout plein d’animaux, la viande est fondante et peut se manger de manières très variées, et je n’ai rien eu à faire.

L’étape suivante, ça a été de chercher des moyens toujours plus faciles et économes en gaz pour faire ce genre de préparations. Et très vite, mon cuiseur à riz est devenu mon meilleur ami. J’y mets la viande, plein d’eau et quelques légumes et aromates, j’allume et je le laisse se débrouiller 6 à 8 heures. Il faut rajouter de l’eau une fois ou deux au cours de la cuisson, et c’est tout. Si l’eau vient à manquer, il se met en position « maintien au chaud » tout seul, ce qui évite de tout cramer. Je suis beaucoup plus tranquille si je dois partir de chez moi en laissant la viande cuire : je peux m’absenter 2 heures sans problème, pas de flammes, pas de gros risque.

PORC BRAISÉ FACILE

Toutes les viandes que j’ai cuites de cette manière étaient délicieuses. Après avoir essayé toutes sortes de morceaux, j’ai voulu voir ce que pouvait donner la poitrine de porc, et j’ai décidé de faire du chāshū sans me compliquer la vie. J’ai supprimé tout ce qui était supprimable dans la recette originale pour aller droit au but. Verdict : on peut faire du chāshū même si on est paresseux à mort. Honnêtement, je crois même que c’était l’un des meilleurs que j’aie mangés.

Il vous faut :

  • 1 kg de poitrine de porc
  • 2 c. à c. de sel
  • 2 échalotes
  • 3-4 gousses d’ail
  • 1 pouce de gingembre
  • 2 oignons frais ou quelques brins de ciboule
  • 10 cl de sauce soja
  • 20 cl de sake
  • 20 cl de mirin
  • 30-50 g de sucre

J’ai poussé la fainéantise jusqu’à acheter de la poitrine de porc avec les os – je n’ai rien trouvé de désossé ce jour-là – en me disant on verra bien, m’en fous la mort. Il était tatoué mon cochon, mais on a dit m’en fous la mort (j’ai mangé son tatouage au final). Je n’ai pas roulé mon morceau de viande comme dans ma précédente recette car avec les os, ça marche moins bien, et puis je voulais du chāshū non roulé pour changer. Ce n’est pas une aberration, ça se fait beaucoup au Japon. Je l’ai simplement enduit de sel, une cuiller à café de chaque côté. À part ça, la viande est restée telle quelle avant la cuisson à un détail près, un détail qui change tout.

Poitrine de porc (tatoué) dorée et aromates du bouillon © Camille Oger

Poitrine de porc (tatoué) dorée et aromates du bouillon © Camille Oger

Pour avoir un beau chāshū bien grillé comme chez les Japonais, il faut un chalumeau, et je n’en ai pas. Ma parade, c’est de commencer par mettre la poitrine dans une poêle, côté peau vers le bas, sur feu moyen-vif et de laisser la peau dorer environ 5 minutes. Voilà, c’est tout. Si on est moins fainéant, on peut la dorer sur toutes les faces, mais c’est déjà très bien comme ça.

Pendant que ça dore, je prépare mon bouillon, attention c’est vachement dur : je coupe les échalotes en deux sans les éplucher, j’épluche le gingembre et je le coupe n’importe comment, je garde les gousses d’ail entières dans leur peau, et je retire le vert des oignons frais que je réserve pour plus tard. Je mets la poitrine de porc dans mon cuiseur à riz, peau vers le bas, j’ajoute tous les aromates puis tous les ingrédients du bouillon (mirin, sake, sucre etc), puis de l’eau jusqu’à couvrir la viande, je ferme le couvercle, j’appuie sur le bouton « ON », et je ne m’en occupe plus vraiment.

Poitrine prête à mijoter dans le cuiseur à riz © Camille Oger

Poitrine prête à mijoter dans le cuiseur à riz © Camille Oger

Toutes les 2 heures environ, je regarde le niveau d’eau et j’en remets jusqu’à couvrir la viande. Je retourne le morceau de poitrine par la même occasion, histoire de ne pas avoir un côté plus sec que l’autre. Je laisse cuire de cette manière pendant 8 heures.

Au bout de 8 heures, c’est superbe. Je sors la viande, je la pose sur une assiette et je la laisse refroidir. Si le bouillon restant dans le cuiseur à riz a beaucoup réduit, j’y ajoute de l’eau pour le diluer (il faut revenir à peu près à la quantité de départ, un peu moins) car il est très bon et sert à plein de choses.

Le chāshū après 8 heures de cuisson (de profil, mais c'est juste pour la photo) © Camille Oger

Le chāshū après 8 heures de cuisson (de profil, mais c’est juste pour la photo) © Camille Oger

Quand ma poitrine a refroidi, je retire les quelques côtes qui y sont encore en tirant dessus, ça vient tout seul. Il y a aussi du cartilage là-dedans, mais après 8 heures de cuisson, il est fondant et je le mangerai donc (avec le tatouage du cochon, youpi). Je mets la viande au frigo pour qu’elle se solidifie un peu, elle est tellement fondante que la couper maintenant serait un carnage. Je laisse le bouillon refroidir également, mais directement dans le cuiseur à riz. Je vais me coucher.

LES GARNITURES

Le lendemain, mon chāshū est prêt à être découpé, il est magnifique. Je fais ma découpe, je prends une photo, j’en réchauffe une tranche et je la goûte, c’est génial.

Chāshū découpé à manger seul (c'est bon aussi comme ça) © Camille Oger

Chāshū découpé à manger seul (c’est bon aussi comme ça) © Camille Oger

Du coup, je me dis que je devrais faire des rāmen. Et des rāmen sans oeufs marinés, c’est comme l’amour sans amour. Les oeufs marinés (ajitsuke tamago / 味付け玉子), c’est vraiment très bon : le jaune est entre le solide et le coulant, le blanc est teinté et parfumé par la marinade, et tout de suite, ça donne de la gueule aux rāmen. Ce n’est pas très compliqué à faire mais c’est de loin ce qu’il y a de plus laborieux dans ma recette de rāmen complètes.

Il vous faut :

  • 6 oeufs
  • Un peu du bouillon du chāshū (filtré pour enlever le gras solidifié)

Dans une casserole, je fais bouillir 1 litre d’eau. Pendant ce temps, je perce l’extrémité la plus large de mes oeufs avec une aiguille. Ça évite qu’ils éclatent et ça vide la poche d’air du fond qui leur donne une forme pas terrible. Quand l’eau bout, j’ajoute délicatement les oeufs et je réduis le feu jusqu’à obtenir un simple frémissement. Je laisse cuire ainsi exactement 6 minutes. Je passe ensuite les oeufs sous l’eau froide pour arrêter net la cuisson, et je les laisse refroidir deux minutes.

Il faut ensuite les décortiquer, ce qui est délicat car ils ne sont pas bien solides. Je fais ça très doucement, sous un petit filet d’eau froide. Ça prend 10 minutes à tout casser, c’est long quand on a décidé d’être paresseux mais ça vaut le coup. Je mets ensuite mes oeufs tout nus dans un bol et je les couvre de bouillon de chāshū. Pour que la couleur soit uniforme, je mets une feuille de papier absorbant sur les oeufs que je laisse s’imprégner de bouillon. Je les laisse ainsi pendant 4 heures au minimum, 12 au maximum.

J’ai bien envie de champignons noirs dans mes rāmen aussi, donc je profite du temps de repos des oeufs pour réhydrater une poignée de champignons noirs en lanières dans de l’eau. Je laisse tout ça pendant quelques heures et je retourne travailler.

Quand les oeufs sont bien marinés, je sors mes champignons de l’eau et je les fais revenir dans une poêle quelques instants avec une cuiller à soupe du bouillon du chāshū. Je coupe le vert des oignons frais de la veille très finement, et voilà, toutes mes garnitures sont prêtes. Je n’ai plus qu’à faire cuire des nouilles et à faire mon bouillon final pour les rāmen.

BOUILLON ET NOUILLES

Pour le bouillon, j’ai fait un vague n’importe quoi très très bien. Ça m’a pris deux minutes. Il me restait du bouillon d’un morceau de porc que j’avais cuit dans une cocotte quelques jours avant avec un peu de chou, de carotte, d’oignon, de sel et de poivre. J’ai fait chauffer ce bouillon, et je l’ai arrangé un peu comme le feraient les Japonais. Enfin, presque.

Pour chaque bol de nouilles, il vous faut :

  • 1 bonne louche de bouillon de votre choix (j’avais du porc, mais la poule c’est bien aussi)
  • 1 louche de bouillon du chāshū avec un peu de gras
  • 1 petite louche de dashi

Normalement, les Japonais mettraient d’abord la base foncée (tare) au fond du bol, puis les nouilles par-dessus, puis le reste d’un bouillon complexe et savamment étudié, moi j’ai fait ça n’importe comment, et puis je voulais pouvoir goûter et ajuster. J’ai donc fait un dashi instantané en 3 secondes chrono (il suffit de verser de l’eau bouillante sur de la poudre), et je l’ai mélangé à mon bouillon de porc, directement dans la casserole en train de chauffer. J’y ai ajouté une louche de bouillon du chāshū avec un peu de gras, et voilà. Si ce n’est pas assez salé, il faut saler, si vous voulez poivrer, vous pouvez, bref, débrouillez-vous pour que ce soit bon et chaud.

Rāmen complètes en un temps record © camille Oger

Rāmen complètes en un temps record © camille Oger

J’ai fait cuire 100 g de nouilles chow-mein qui traînaient dans un placard, je les ai déposées dans un bol, j’ai ajouté mon bouillon complet, puis les champignons noirs, un oeuf mariné coupé en deux, le vert des oignons frais, encore un peu de poivre, et voilà.

Si j’avais su dès la veille que j’allais faire des rāmen, j’aurais mis les oeufs à mariner pendant la nuit et tout aurait été prêt à l’heure du petit-déjeuner. En gros, il vous faut une journée et une nuit pour réaliser cette recette (soit deux fois moins qu’une version traditionnelle), très peu d’efforts, et c’est quand même très bon. Certes, ce n’est pas du tout dans les règles de l’art, mais pour une version de paresseux, c’est pas mal du tout.

Viande fondante à souhait © Camille Oger

Viande fondante à souhait © Camille Oger

Viande ultra-fondante garantie, elle cède d’un coup de baguettes. Bouillon plein de saveurs et juste gras comme il faut, oeufs marinés parfaits, champignons légèrement croquants et oignons bien frais, la vie est belle.

Bon appétit !

Tags: champignonsnouillesoeufporcproduits japonaisrâmensoupeviande

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67 Comments

  1. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 00:05

    Bonjour Camille,

    C’est un vrai plaisir de te lire de nouveau. 🙂

    J’aime beaucoup tes recettes et le talent que tu as de les mettre en musique. Mais, alors là, le plaisir d’en faire le moins possible pour obtenir le meilleur, c’est divin ! Les photos sont sublimes comme à l’accoutumée et je m’en vais de ce pas suivre tous tes conseils. 🙂

    J’ai découvert le rice cooker en Californie il y a bien longtemps et je ne peux plus m’en passer. Je suis vraiment ravi de cette recette !

    Oui. La vie est belle !
    Alexandre

    Répondre
  2. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 00:37

    Le rice cooker est un auxiliaire formidable. Quand j’ai déménagé, il a été un soutien fantastique : cuiseur de riz (essayez le haddock cuit avec le riz), de pâtes, cuit-vapeur pour les légumes… Un vrai bonheur !

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      22/09/2015 à 01:33

      Merci Alexandre !

      Je suis bien d’accord, cette machine est une formidable invention. Je fais souvent du pulled pork au rice cooker. Ce n’est pas orthodoxe non plus, mais quel régal ! Un beau morceau d’échine mariné au miel et à la moutarde à l’ancienne, cuit pendant 8 heures, à manger à la petite cuiller…

      Répondre
      • hilda LOPEZ dit :
        16/07/2016 à 16:57

        Mon dieu que ça a l’air bon !!!! J’ai le cuiseur dont je ne me suis jamais servi : c’est le moment de commencer ! j’y vais de ce pas ( ce n’est pas vrai, j’ai déjà de l’agneau au four, mais cela ne tardera point ! MERCI CAMILLE !

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          17/07/2016 à 05:20

          Merci Hilda, j’espère que ça vous plaira ! N’hésitez pas à me faire un retour, je suis toujours preneuse…

          Répondre
  3. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 03:00

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien les trucs pas orthodoxes ! 🙂

    Répondre
  4. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 03:03

    Et j’aime bien qu’on écrive « cuiller ». 🙂 🙂

    Répondre
  5. Atmapol dit :
    22/09/2015 à 03:05

    Bonjour Camille,j’imagine que cette recette marche aussi bien dans le casserole? car aussi incroyable que ça peut paraitre, je n’ai pas le rice cooker (même on habitant en Asie, c’est possible…).

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      22/09/2015 à 03:34

      Bien sûr, j’ai même failli le préciser (et puis j’ai oublié). Dans une grande casserole couverte, à feu doux, en rajoutant de l’eau si nécessaire de la même manière. La cuisson doit durer à peu près aussi longtemps je suppose.

      Répondre
  6. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 03:08

    Pulled pork au rice cooker. Il faut nous donner la recette !!! 😉

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      22/09/2015 à 03:37

      J’essaierai de faire ça cet hiver si j’ai le temps, ce n’est vraiment pas compliqué en tous cas, et le résultat est bluffant 🙂

      Répondre
  7. Patrick Cadour dit :
    22/09/2015 à 08:02

    « Il est tatoué ce cochon ? Ben oué, il est à moué » (ça marche aussi avec un chien, comme le rice cooker avec tout plein de morceaux de tout plein d’animaux, et je n’aime les chiens que bien cuisinés). Faut pas s’inquiéter de la mort, c’est de l’encre alimentaire, tout autant que la violette que j’ai connue à l’école, et qu’on préparait comme le miso, de l’eau sur de la poudre (ça marche aussi avec un bénitier d’église, bien que l’aie toujours nié).

    Je crois qu’on a un rice cooker quelque part dans la maison, à moins de l’avoir donné ou viré en Bretagne, car je ne m’en servais jamais pour le riz. Je suis preneur d’un cours particulier en pulled pork.

    Répondre
  8. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 09:25

    C’est noté pour cet hiver ! 🙂
    Pulled Pork with a rice cooker by Camille. At winter time.

    Répondre
  9. Alexandre dit :
    22/09/2015 à 09:38

    200 g de haddock et un verre de riz par personne.

    Laver le riz dans la cuve du Rice Cooker.
    Ajouter la dose d’eau adéquate.
    Laver le haddock et retirer la peau. Découper la chair en petits dés.
    Déshabiller et couper en lamelles une échalote.
    Ajouter les dés de haddock et l’échalote au riz. On peut aussi y glisser subrepticement une feuille de laurier.
    Lancer la cuisson.
    Au moment de servir (environ 20 mn après), ajouter une cuiller à soupe de crème fraîche par personne et un tour de poivre au moulin.
    C’est simple et c’est tout top.

    Répondre
  10. Clotilde dit :
    22/09/2015 à 16:11

    Miam, j’adore tout et je veux faire pareil ! Il fait quelle contenance ton rice cooker ?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      23/09/2015 à 00:32

      Il est censé faire 1,2 litre, mais contient beaucoup : le morceau de porc dedans faisait 1,2 kg cru, et il y a pas mal de liquide + les légumes…

      J’espère que ça te plaira !

      Répondre
      • Clotilde dit :
        23/09/2015 à 15:05

        Merci ! Le mien a une contenance de 0,8 litres, j’ajusterai les quantités.

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          23/09/2015 à 19:14

          1,2 kg c’est énorme, donc si tu n’es pas une timbrée de chashu ou si tu n’as pas une grande famille, la moitié reste une bonne quantité 😉

          Répondre
        • Camille Oger dit :
          24/09/2015 à 01:23

          Oh, j’ai essayé avec un morceau de viande de 6-700 g une fois, la cuisson est allée plus vite forcément. 6h30 ont suffit de mémoire, enfin tu jugeras par toi-même en fonction de l’apparence.

          Répondre
          • Clotilde dit :
            24/09/2015 à 09:57

            Super, merci !

          • Clotilde dit :
            27/09/2015 à 22:39

            OMG c’était trop bon ! Le boucher de Terroir d’Avenir me déconseillait la poitrine (celle qu’il avait était trop grasse) donc j’ai pris un morceau de rôti « côte filet » avec une belle couche de gras. J’ai fait dorer sur toutes les faces (en déclenchant mon détecteur de fumée d’ailleurs !) et fait mijoter 6 heures.

            On s’est délectés de la viande et du bouillon. En l’absence de nouilles à la maison, on a mangé la viande avec des pommes de terre au four à un repas, et des courgettes au suivant.

            Merci pour la recette, Camille, je vais refaire ça souvent !

          • Camille Oger dit :
            28/09/2015 à 15:52

            Génial, je suis ravie !

  11. Sophia2 dit :
    25/09/2015 à 14:08

    J’imagine qu’une mijoteuse ferait aussi l’affaire pour ce délicieux plat ? 😉

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      25/09/2015 à 14:39

      Une mijoteuse, c’est un slow cooker ? Si oui, c’est idéal.

      Répondre
      • Sophia2 dit :
        25/09/2015 à 16:17

        C’est ça oui, tout à fait ! Merci de votre réponse. Cet hiver je testerais !

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          25/09/2015 à 16:32

          C’est même mieux qu’un autocuiseur à riz, vous allez faire des merveilles 🙂

          Répondre
  12. jill dit :
    08/10/2015 à 19:21

    please put me on your e-mail list..i would love to follow you.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      17/07/2016 à 05:22

      Sorry Jill, I have no mailing list for now. I should work on it though, you’re not the first one to ask…

      Répondre
  13. Arnaud dit :
    10/10/2015 à 11:32

    Je suis impatient de tester cette recette.

    Petite question : quand on n’a pas de sake ou de mirin à disposition, par quoi est-ce qu’on peut remplacer ces ingrédients?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      11/10/2015 à 08:46

      Bonjour Arnaud,

      Le sake peut éventuellement être remplacé par un vin blanc sec. Pour le mirin, il n’y a aucun substitut satisfaisant… Ce n’est pas hyper facile à trouver et assez cher, mais c’est un ingrédient qui revient tout le temps dans la cuisine japonaise et qui est irremplaçable. Du coup il vaut mieux investir direct dans une bouteille d’un litre si on aime cette cuisine ! Ça se garde longtemps.

      J’espère que cette recette te plaira !

      Répondre
      • Arnaud dit :
        28/12/2016 à 15:21

        J’ai essayé 2 fois la recette, et le constat est le suivant, le chashu est un peu trop sec, il s’effiloche dès que j’essaie de le couper en tranche. Pourtant, j’ai suivi les temps de cuisson comme indiqué, cuisson de 8h en constante ébullition, tout en rajoutant de l’eau régulièrement pour que le morceau de viande reste baigné dans son jus. Peut-être est-ce le temps de repos assez court pour laisser le chashu refroidir avant de le mettre dans le frigo (une dizaine de minutes environ)?

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          28/12/2016 à 15:47

          Bonjour Arnaud,

          Trop sec ? Si c’est de la poitrine, cela devrait être moelleux à souhait. Ça le sera un petit peu moins avec un morceau d’échine, mais c’est une viande qui s’y prête quand même très bien. Si c’est du filet en revanche, ce sera sec.
          Quant au temps de repos, bien sûr, c’est trop court ! Il faut attendre qu’il ait totalement refroidi et qu’il soit à température ambiante pour le mettre au frais, et cela peut prendre plusieurs heures si le morceau est très gros. Une fois figé au frigo, vous pourrez le couper en tranches facilement (avec un couteau bien aiguisé quand même, car cela reste assez fragile, tant c’est cuit à coeur).
          Il faudra ensuite réchauffer les tranches rapidement avec un peu de jus (au micro-ondes, à la casserole, peu importe, c’est rapide) pour qu’elles redeviennent moelleuses, car froides, elles paraîtront sèches.

          J’espère que ces conseils vous seront utiles !

          Répondre
          • Arnaud dit :
            28/12/2016 à 23:37

            Bonsoir Camille,

            J’ai bien utilisé de la poitrine avec la peau et tout. Je me suis surement loupé sur le temps de repos, beaucoup trop court. Mine de rien la planification et le timing est important, j’avais fini la cuisson dans la nuit, et j’ai préféré le mettre au frigo plutôt que le laisser à température ambiant pendant plusieurs heures…

            Et je note l’astuce de mettre un peu de jus par-dessus pour rendre les tranches moins sèches!

            Pour ma part, avec la poitrine de porc, j’ai une petite préférence pour en faire du porc croustillant, qui est une préparation plus simple et facile à réussir, tout en étant délicieux.

  14. Dominique Redaelli dit :
    13/10/2015 à 21:45

    J’ai un rice-cooker qui a plusieurs fonctions, telles que cuisson du: riz (normal ou rapide) – avoine – soupe de riz – vapeur & soupe. Pouvez vous me conseiller quelle fonction dois-je utiliser autre que cuisson du « riz normal » qui est assez rapide car cela mets moins de 20 mn pour cuire 500 gr de riz et comme le votre, il se met en fonction « maintien au chaud » dès que c’est prêt. Pour braiser pendant 8 heures, je ne me vois pas toutes les 20/30 mn le remettre en marche, de surcroît il que je le laisse refroidir avant de l’utiliser à nouveau. A moins d’utiliser les autres fonctions pour autres aliments que le riz ? Pouvez vous me donner votre avis? Merci. J’ai fait la même recette mais avec la première version et le plat était très réussi. Merci aussi pour la recette de petits farcis niçois, j’ai enfin retrouvé le même goût de ceux que j’avais l’habitude d’acheter sur le marché de St-Tropez.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      14/10/2015 à 09:06

      Bonjour Dominique,

      Normalement (mais je ne connais pas tous les rice cookers du monde), la fonction cuisson du riz n’est pas minutée sur la plupart des appareils ; ce qui arrête la cuisson et fait passer en maintien au chaud, c’est l’absence d’eau. En bref, dès qu’on n’a plus d’ébullition et que l’eau s’est évaporée, on passe en maintien au chaud. Il faut donc faire le test sur votre machine, mais a priori, tant qu’il y aura de l’eau avec votre viande, la cuisson se poursuivra. C’est pourquoi j’en mets beaucoup : plus il y en a, plus longtemps la machine se débrouillera.

      Répondre
  15. Jean dit :
    29/11/2015 à 15:28

    Merci pour la recette Camille

    Je viens de la débuter il y a à peine 45 minutes. Mon rice cooker date d’il y a longtemps et il n’a aucune autre fonction que le bouton « en marche ». Mon inquiétude? Ça bout pas mal fort et pour une cuisson de 8 heures, je pense que je vais devoir ajouter de l’eau à toutes les heures (après 30 minutes, le niveau avait baissé de plus de la moitié). Sans cuiseur à riz, tu recommandes de cuire à feu doux et là, ça semble tout le contraire. Est-ce normal ou c’est mon cuiseur à riz qui est trop fort?

    Un gros merci depuis Québec! 🙂

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      30/11/2015 à 16:35

      Bonjour Jean,
      Peut-être que ton cuiseur à riz est particulièrement excité, mais a priori c’est normal d’avoir une belle ébullition. On considère quand même que c’est une cuisson douce car la température reste très basse (entre 110 et 130°C). Si jamais tu crains pour ton cochon, tu peux toujours opter pour une cuisson en cocotte ou ou four, à l’étouffée.

      Répondre
  16. 23282162 dit :
    03/01/2016 à 14:31

    看看!

    Répondre
  17. delphine dit :
    02/07/2016 à 22:53

    j’ai fait votre recette dans le rice cooker c’était exquis…avec des nouilles de riz et des chitakés, l’impression de retrouver mes cantines japonaises de paris qui me manquent tant depuis mon installation en normandie…merci!

    Répondre
  18. Akito dit :
    16/07/2016 à 18:29

    Magnifique :), qu’ est ce que c’ est difficile de trouver des bonnes recettes de ramen ><! J' étais au Japon y a quelques mois et mon dieu que c' était bon et pas cher!

    J' ai une question cependant, combien de temps le bouillon et la viande se conservent après cuisson? ^^.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      17/07/2016 à 05:19

      Bonjour Akito,

      Pour être honnête ils ne font pas long feu chez moi, parce que c’est très bon. Mais le bouillon se garde quelques jours au frigo sans problème (je le dégraisse et je garde le gras à part), la viande aussi. On peut aussi congeler la viande tranchée et le bouillon pour une conservation plus longue.

      Répondre
      • Akito dit :
        30/07/2016 à 04:31

        Bonjour!
        Merci pour la réponse!
        Je m’ excuse pour la question stupide d’ avance mais, je vois qu il y a besoin de mirin, saké, sucre et sauce soja… A quel moment doit on les utliser? doit on les mettre lors de la cuisson de la viande dans le rice cooker?
        Merci

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          30/07/2016 à 12:39

          Oui, c’est de ça que je parle quand je dis « tous les ingrédients ». Comme ce n’était pas forcément clair, je l’ai rajouté entre parenthèses dans le texte.

          Répondre
      • Akito dit :
        30/07/2016 à 04:36

        Oups et j’ oublié un detail ^^’, le bouillon de porc, a quoi correspond t’ il si je n en ai pas? (Un cube de poule genre maggi peut il faire l affaire?)
        Je ne comprends pas la difference entre le bouillon de porc et le jus obtenu lors de la cuisson de la viande :/. Desolé pour mes lacunes ^^’

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          30/07/2016 à 12:42

          Oui, le bouillon cube peut faire l’affaire, mais il n’y a rien de tel qu’un vrai bouillon fait maison !

          Répondre
          • Michelle dit :
            25/02/2017 à 23:15

            Je me suis lancée , j’ai fait la recette dans ma cocotte en fonte , c’était délicieux , j’ai laissé glouglouté gentiment durant 7h 30 environ , en rajoutant de l’eau de temps en temps , mais pas trop , ce n’était pas nécessaire , au final bouillon savoureux , viande tendre à souhait , les oeufs marinés , un délice , j’ai mis aussi des champignons noirs ; mon mari a adoré et moi aussi . Merci , Camille , je n’aurais jamais osé ! Je suis toute contente , je vais essayer d’autres recettes 😉

          • Camille Oger dit :
            25/02/2017 à 23:26

            Merci Michelle !

            Vous avez raison, ce type de recettes peut impressionner, mais c’est en fait très facile, à condition d’être patient (7h30 ça ne fait pas peur aux amateurs de viandes mijotées, mais ce n’est pas pour tout le monde !). Et le résultat vaut largement mieux que ce que l’on sert à prix d’or dans les restaurants de ramen en France, à mon avis. Je n’ai jamais essayé de faire mon chashu à la cocotte mais j’imagine que c’est encore meilleur qu’au rice cooker ou au four.

  19. Claire dit :
    27/07/2017 à 15:08

    ‌Salut Camille, je suis une tête de linotte: quand on s’est vues hier j’ai oublié de te dire que j’avais fait ta recette de chashu au cuiseur de riz!!
    Génial 🙂

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      27/07/2017 à 15:24

      Ravie que ça t’ait plu ! Au plaisir de te recroiser dans un autre restaurant, je l’espère, aussi bon qu’hier… Viva Céline Pham !

      Répondre
  20. Marc dit :
    04/02/2018 à 13:59

    Super recette, facile, qui me rappelle les saveurs des ramens à tokyo ou kyoto. Merci beaucoup avec ma fille on est super fans !

    Répondre
  21. Jacob dit :
    06/02/2018 à 16:53

    Oui oui, je confirme.
    Superbe recette, j’en suis fou!!!

    Répondre
  22. Gwen dit :
    10/06/2018 à 13:50

    Bonjour,

    J’ ai juste une petite question. Cette recette est pour combien de personne. Merci de votre réponse. Bonne journée

    Répondre
  23. Camille Oger dit :
    11/06/2018 à 23:48

    Bonjour Gwen, c’est une bonne quantité pour 6 personnes. Après, tout dépend de votre gourmandise !

    Répondre
  24. Aurélien dit :
    18/08/2018 à 18:00

    Bonjour, et qu’est ce que vous pensez de le faire cuire en mode Maintien au chaud (=70 degrés constants j’ai mesuré avec une sonde), genre 12h de cuisson basse température, ça peut être pas mal non?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      18/08/2018 à 19:50

      Bonjour Aurélien,

      Il est déconseillé de cuire le porc à si basse température, paraît-il. Quand on parle de basse température pour le porc, généralement, on veut dire 80°C.

      70°C, c’est en revanche une bonne température pour cuire le porc sous vide, mais il faut plutôt compter 24 heures de cuisson.

      J’avais essayé quand même à l’époque, en me disant que ça pourrait marcher et en pensant que ce serait bien moins long. Au bout de 10 heures, voyant que ce n’était pas cuit du tout, j’ai renoncé.

      Répondre
      • Aurélien dit :
        18/08/2018 à 21:09

        OK, merci pour vos conseils, J’avais vu une vidéo sur youtube d’un mec qui le faisait comme ça, (Jun’s Kitchen, il est fou avec ses chats) avec le bouillon et la viande dans un sachet cuisson, plongé dans l’eau puis mode Maintient au chaud. Mais finalement tout ça m’a rendu sceptique, je vais tenter le mode soupe/porridge de mon Rice Cooker, ça donne une ébullition très douce, je vais tenter 8h on verra bien.

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          18/08/2018 à 21:36

          Comme je n’ai pas de sonde, il est possible que mon rice cooker chauffe moins et que ça prenne donc plus de temps !

          Répondre
  25. Clem dit :
    07/10/2018 à 19:47

    C’est tout simplement une réussite à chaque fois 😁 délicieux. Merci pour cette recette accessible 😀

    Répondre
  26. Obaasan dit :
    12/11/2019 à 13:00

    Utiliser le rice cooker pour cuire de la viande ? C’était trop tentant pour ne pas essayer. J’avais un gros morceau de porc et comme mon rice cooker est petit, j’ai partagé la cuisson entre celui ci et la vieille cocotte en fonte au four. Le plus dur étant de déterminer la proportion eau/ mélange. Mais étonnement le rice cooker s’est arrêté au bout d’une heure sans vouloir repartir avant d’avoir refroidi. La cuisson s’est finie dans le four, la viande est fabuleuse (7h de cuisson douce mais le rôti dans le filet nétait pas une bonne option) et le bouillon est à boire à la paille tellement il est bon ! Je l’essayerai pour faire une éffilochée de porc ou de sanglier (Je ne suis pas à l’abri d’un cadeau d’un de mes voisins 😉). À refaire et à relire tant votre prose est joyeuse

    Répondre
  27. Sasha dit :
    15/11/2019 à 19:35

    Hello ! C’est une petite urgence : il me reste deux heures de cuisson et en relisant la recette je crois avoir fait une bêtise : la peau n’est pas assez grillée ! J’ai bien mis 5/6 min mais feu plutôt doux/moyen. ..est ce que j’arrête tout pour refaire cramer un coup ? Merci 🙂

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      16/11/2019 à 01:49

      Non, pas la peine : en cuisant longuement elle devient ultra fondante et c’est bien aussi…

      Répondre
  28. Valentin dit :
    20/12/2020 à 16:21

    Rebonjour Camille, est ce possible de faire le bouillon de ramen uniquement avec la sauce du Chashu ou faut-il absolument du dashi ou le bouillon de porc ?

    Répondre
  29. Valentin dit :
    20/12/2020 à 16:37

    rebonjour Camille, je voulais savoir si c’était possible de faire le bouillon pour les ramens uniquement avec de la sauce chashu ? Sinon est ce obligatoire d’avoir du dashi et le bouillon de porc ?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      20/12/2020 à 17:42

      La réponse est dans la recette que vous trouverez en cliquant sur le lien que je viens de vous donner ! Le dashi seul ne fera jamais le bouillon complet des râmen, d’autant plus si c’est un simple dashi de shiitake. C’est pourquoi j’y ajoute du jus de cuisson du châshû. Ça marche bien, le tonkotsu n’est pas obligatoire.

      Répondre
  30. Valentin dit :
    20/12/2020 à 17:45

    Je sais pas pourquoi mon message s’est envoyé deux fois.
    Mais se que je veux dire c’est que je n’ai pas de bouillon de porc j’ai pas les os j’ai seulement du dashi shiitake avec la sauce du chashu (sake, mirin, soja etc..) et j’ai de l’huile de sésame. Est ce possible de faire un bouillon de ramen seulement avec cela ?

    Répondre
  31. Mélanie dit :
    01/06/2021 à 22:31

    Excellent, je l’ai préparé hier soir et toute la famille a apprécié même les petits loups.
    Merci 😉

    Répondre
  32. Supermarmite dit :
    04/02/2022 à 15:26

    Merci pour cette recette ! Ca était une belle et nos convives comblés ! 😁

    Répondre

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  • camille_oger_

    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
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