le manger

  • RSSRSS
  • Reportages
  • Ethno
  • Recettes
  • Restaurants
  • Contact
  • Chine
  • Corée
  • France
  • Indonésie
  • Japon
  • Philippines
  • Taïwan
  • Thaïlande

Japon · Restaurants

Méfiez-vous de la rue des yakitori

Yakitori © Camille Oger
  • Share on Facebook.
  • Share on Twitter.

Les yakitori, ces brochettes japonaises grillées au barbecue et recouvertes d’une sauce sucrée, c’est bon, c’est rigolo et c’est assez varié. Mais attention à ne pas en manger n’importe où, vous pourriez avoir de mauvaises surprises. Comme par exemple la fameuse rue des yakitori de Shinjuku, à Tokyo, où les brochettes sont certes bonnes, mais l’addition a du mal à passer.

Commençons par dire un mot sur les yakitori ou 焼き鳥, littéralement « poulet grillé ». Ces brochettes de viande et légumes japonais ne sont pas nécessairement à base de poulet malgré leur nom. Parmi les plus classiques, on a :

  • toriniku, (とりにく), blanc de poulet
  • hāto (ハート) ou kokoro (こころ), coeur de poulet
  • rebā (レバー), foie de poulet
  • sunagimo (砂肝), ou zuri (ずり) gésiers
  • tsukune (つくね), boulettes de viande – de poulet évidemment, souvent sous forme d’une seule saucisse plate
  • (tori)kawa ((とり)かわ), peau de poulet grillée jusqu’à devenir totalement croustillante
  • tebasaki (手羽先), ailes de poulet
  • enoki maki (エノキ巻き), champignons enoki roulés dans une fine tranche de viande de porc
  • shiitake (シイタケ), champignons shiitake
Omoide Yokocho, la rue des yakitori © Camille Oger

Omoide Yokocho, la rue des yakitori © CO

Ces brochettes sont grillées au barbecue, puis, une fois cuites, elles sont nappées au pinceau d’une épaisse sauce brune, sucrée et salée, à base de sauce soja, de mirin et de sucre en général. On les mange généralement dans des minuscules restaurants – souvent ouverts sur la rue – dont c’est la spécialité, assis sur des tabourets le long d’un comptoir et tout près du barbecue. On grignote plus qu’on ne mange, et tant mieux, parce qu’un repas à base de viande uniquement ou presque, c’est un peu rude pour l’estomac.

Omoide Yokocho, la rue des yakitori

A Tokyo, la célèbre rue des yakitori de Shinjuku, c’est Omoide Yokocho, en Japonais 思い出横丁. Une ruelle étroite, tortueuse et en pente au milieu de ce quartier de buildings, tout près de la grande gare. Au début, ça paraît charmant, parce qu’une petite rue, ça fait toujours plaisir. Des deux côtés, ce ne sont que des petits restaurants de yakitori très mignons de l’extérieur, attirant une flopée d’habitués, de passants, de salary-men plus ou moins bourrés et de touristes. Elle est située ici :


Assez rapidement s’installe un certain malaise, parce que cette rue commence à sonner faux, à sentir le piège, mais nous tentons le coup et nous installons au comptoir chez Echigoya, un restaurant tenu par des Chinois (comme quoi il n’y a pas qu’à Paris) qui ressemble à tous les autres du coin.

Echigoya, Omoide Yokocho © Camille Oger

Echigoya, Omoide Yokocho © CO

Avant même de choisir ses brochettes, on se fait offrir une sorte de petite entrée pour patienter, des haricots verts à la sauce au sésame, servis froids.

Entrée : salade haricots au sésame noir © Camille Oger

Entrée : salade haricots au sésame © CO

Nous avons pris des brochettes au poulet au poireau, appelées negima (ねぎ間) servies par deux, des shiitake (deux brochettes d’un champignon chacune), deux brochettes de foie de poulet, et une seule d’enoki au porc. Si on fait le compte, nous avons donc en totalité 7 brochettes, dont deux ne sont en réalité qu’une, à savoir le shiitake, qui a été coupé en deux pour faciliter la cuisson. Bref, en vrai, il y a là 6 brochettes, dont les prix sont compris entre 200 et 300 yens, soit 2 à 3 euros.

De gauche à droite : shiitake, reba, negima © Camille Oger

De gauche à droite : shiitake, reba, negima © CO

Une note bien trop salée

Elles cuisent très vite, quelques minutes à peine, et s’enchaînent rapidement, le grignotage va très vite. C’est bon, la viande est tendre et juteuse, la sauce n’est pas mauvaise, tout va bien. Mais difficile de perdre de vue l’addition, sachant qu’au bout de cinq brochettes par personne, on atteint au minimum les 10 euros, et que cela devient cher par rapport à la plupart des petits restaurants de Tokyo où, pour cette somme, on peut manger très copieusement, voire faire deux ou trois repas.

Shiitake et enoki maki © Camille Oger

Shiitake et enoki maki © CO

Au moment de payer l’addition, il y a la surprise qui tue, le truc hyper désagréable typique des petites rues de ce quartier : on apprend que l’on doit payer un droit d’entrée dans ce restaurant, en plus des taxes qui n’étaient pas comprises dans le prix. Je trouve ce genre de pratique inadmissible. Ce droit d’entrée ne s’élève qu’à 300 yens, mais le principe est très irritant. Tous les restaurants de cette rue appliquent cette même règle. Rajoutez donc 10% et 300 yens à votre note d’office.

Au final, vos 6 brochettes vont reviendront à près de 20 euros, et vous l’aurez très mauvaise. Bref, évitez cette rue, même si on vous la recommande (on me l’a recommandée évidemment), vous avez mieux à faire à Tokyo, je vous assure. Si vous voulez vraiment des yakitori, éloignez-vous un peu de ce coin, il y a de chouettes petites adresses de l’autre côté de Kabukicho (et en traversant Kabukicho, vous verrez des hommes prostitués de l’espace qui cherchent des clientes en secouant leur crinière à la Rod Stewart, un grand moment).

Sinon, trouvez-vous plutôt un copain japonais avec un jardin et un barbecue et faites vos propres brochettes chez lui, c’est bien plus agréable.

Yakitori dans le jardin de mon ami Yuusuke © Camille Oger

Yakitori dans le jardin de mon ami Yuusuke © CO

Tags: barbecuechampignonsporcpouletviande

  • Share on Facebook.
  • Share on Twitter.

    Sur le même thème

  • L'odeur des paniers vapeur à Langzhong, avant le coronavirus © Camille Oger Coronavirus : manger sans odorat
  • Porc braisé facile et rāmen express © Camille Oger Porc braisé facile et râmen express
  • Stand de nouilles au festival végétarien © Camille Oger Tesagan Gin Je, le festival végétarien
  • Petits farcis niçois © Camille Oger Les meilleurs farcis du monde

6 Comments

  1. Timoino dit :
    27/10/2013 à 16:21

    Très intéressant.
    Une petite question concernant la dernière photo : ce barbecue semble très petit, est-ce un barbecue « de table » ? Comment fonctionne-t-il, au charbon de bois ?

    Au plaisir de vous lire.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      27/10/2013 à 16:44

      Bonjour et merci !
      Il ne s’agit pas d’un barbecue de table, les yakitori sont toujours faits sur ce type de barbecue au Japon. Ils ont la profondeur nécessaire pour faire tenir une brochette dessus, pas plus, soit environ 20 centimètres. Après, selon la taille de l’établissement et ses besoins, le barbecue peut être beaucoup plus long, mais la profondeur ne bouge pas. Dans la rue que je mentionne dans cet article, les restaurants sont si petits qu’ils ne peuvent accueillir, en moyenne, que 6 à 8 convives en même temps… Pas besoin d’un long grill donc, et surtout, pas la place. Et oui, c’est bien du charbon de bois !

      Répondre
  2. Roban dit :
    04/12/2015 à 06:36

    Bonjour, je me permets deux ou trois petites corrections si vous le permettez :

    Je ne sais pas où vous mangez habituellement à Tokyo mais ces 300 yens qui vous irritent correspondent à cette petites salades de haricots verts, qui n’étaient donc pas offerte ! C’est le table-charge et cette pratique existe dans la majorité des gargotes ; boui-boui ; bars et autres izakaya !

    On ne va pas au yakitori pour se restaurer mais pour y boire de l’alcool en grignotant ! Pour repas complet et bon marché ; on ne va pas au yakitori !

    La sauce sucrée, on la réserve pour les tsukune, ces boulettes de poulet, les puristes demandent toujours shio (sel) !

    Cela m’étonnerait qu’un chinois puisse être propriétaire d’un de ces boui-boui dans pareil quartier, cependant le salaire horaire dans ces établissements est si bas que ce sont des Chinois ou des coréens qui accepteront de travailler dans ces conditions !

    On ne se méfie pas de la rue des yakitori pour la table charge ; par contre on vérifiera bien que ce qui est sur la note correspond bien à ce que l’on a commander. Il arrive parfois que l’on charge un peu plus les touristes que les locaux, comme partout en fait.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      04/12/2015 à 13:39

      Bonjour Roban,
      Quatre ans plus tard, je déteste toujours autant Golden Gai et la rue des yakitori, qui n’ont aucun intérêt. On ne charge pas plus les touristes – ou les expats, puisque je n’étais pas à Tokyo en vacances en l’occurrence – que les locaux partout, c’est surtout un problème qui se présente à Shinjuku. J’ai mangé des yakitori bien meilleurs et moins chers dans des endroits beaucoup plus sympathiques, que ce soit à Tokyo ou ailleurs, dans des izakaya ou sur des yatai. Et ce n’est pas parce qu’on vient aussi pour boire que la nourriture doit être mauvaise et trop chère… Les izakaya ne sont pas tous des arnaques d’un point de vue culinaire, loin de là. Dans beaucoup d’établissements, on mange même très bien. Et sans table charge. Ça se pratique beaucoup à Tokyo, mais assez peu ailleurs, ou alors uniquement dans des bars où on ne mange pas du tout.

      Répondre
  3. Twixi dit :
    28/04/2017 à 23:39

    J’y suis allé en octobre et la pratique n’a pas changé, le lieu est très sympathique, mais c’était extrêmement chère, bien plus que ce qui était écrit sur la carte.

    Répondre
  4. aligato_mina dit :
    04/10/2017 à 17:37

    Bonjours,

    « Une note bien trop salée » … peut être a cause de :
    1)dans les rue dite « coupe gorge » : peut être … contrôler par des yakuza ? donc taxe de securiter … de protection … ou autre motif a définir …

    2) »Avant même de choisir ses brochettes, on se fait offrir une sorte de petite entrée pour patienter, des haricots verts à la sauce au sésame, servis froids. » … a) si il compte dans l’addition alors que personne n’a commander … cela s’appelle …de l’incitation a la consommation déguisé … ou vente force déguisé … c’est comme un cabinet d’avocat qui te surfacture les heures de travail et des frais annexe (car comment vérifier qu’il ont réellement eut besoin de 10k rame de papier ou ils ont travaillé de tel heure a tel heure ? personne ne peut vérifier donc difficile de remettre en cause la facture).
    b) »on se fait offrir une sorte de petite entrée pour patienter, des haricots verts à la sauce au sésame, servis froids » … si c’est comme dans les bars avec les cacahuètes très salées dite « offert par la maison » … c’est juste une incitation pour boire plus de bière, de pastis etc .. car avec les cacahuètes très salées … ça donne très soif !!! on est censée rester 10 minutes dans le bar … mais finalement … 4 h après on est toujours dans le bar … complètement saoul !!! en plus de ça si on t’offre 1 bière gratuite pour 2 consommées alors tu bouge plus du bar et la fin l’addition est finalement très salée !!!

    3)l’emplacement du lieu : certain lieu dans certain quartier est plus chère en loyer ou a cause de la fréquentation … un lieu qui a beaucoup de fréquentation est plus chère en loyer donc ils imputent sur les prix …

    4) »au comptoir chez Echigoya, un restaurant tenu par des Chinois » : l’habit ne fait pas le moine et ni la devanture d’ailleurs … je m’explique : je suis aller dans un restaurant qui était censé être chinois car sur la devanture il y avait écrit des mots en chinois et appeler le Hong-Kong … mais en réalité tenue par des vietnamiens … mais la surprise n’est pas fini car la carte des plats est totalement illisible car écrit en chinois !! donc forcement on pige rien et il n’y a pas de photos donc pour choisir c’est aléatoire… vue que j’avais très faim j’ai choisi plein de plats au hasard … pour finalement tomber sur 3 soupe ou il n’y avait quasiment rien dedans … je me suis dit que c’est une blague !! … les autres plats ne sont pas des soupes mais les portions sont tellement faibles qu’en payant l’addition a la fin … j’avais encore superRRRR FAIM !!! et les recettes sont plus vraiment chinois mais modifiées… une autre fois une suis aller dans un restaurant japonais tenu par des indiens avec un patron français (surement pour ne pas payer un vrai chef japonais avec une formation très strict et très longues .. car moins chère … concurrence déloyale) … une autre fois c’est un restaurant coréen tenu par … je ne sais pas quelle nationalité … mais ne parlent pas coréen .. quelle gageure !!! le problème c’est que les recettes sont modifie et ne correspond pas forcement a ce type de nourriture exotique qu’on s’attend … genre remplacer le porc moelleux par des fine tranche de boeuf tout sec ou du poulet … n’a strictement plus rien avoir avec le gout typiquement de telle région ou de tel pays.

    Répondre

Laisser un commentaire

Cliquez ici pour annuler la réponse.

    • L'odeur des paniers vapeur à Langzhong, avant le coronavirus © Camille OgerCoronavirus : manger sans odorat29/03/2020
    • Tofu, l'anthologie - la bible du tofu en 170 recettes et des pages de reportage en AsieVous saurez tout sur le tofu11/12/2019
    • Tempura de fleurs de courgette © Camille OgerTempura de fleurs de courgette (vegan et pas vegan)07/09/2014
    • Petits farcis niçois © Camille OgerLes meilleurs farcis du monde29/07/2014
    • Salade niçoise contemporaine © Camille OgerLa salade niçoise, la vraie !25/05/2014
    • Racine de wasabi, utogi © Camille OgerVous saurez tout sur le wasabi08/12/2012
    • Recent
    • Popular
    • Tags
    • L'odeur des paniers vapeur à Langzhong, avant le coronavirus © Camille OgerCoronavirus : manger sans odorat29/03/2020
    • Tofu, l'anthologie - la bible du tofu en 170 recettes et des pages de reportage en AsieVous saurez tout sur le tofu11/12/2019
    • Takenoko gohan ou riz aux pousses de bambou © Camille OgerTakenoko gohan, riz aux pousses de bambou18/07/2016
    • Pousse de bambou du jardin © Camille OgerPréparer les pousses de bambou01/07/2016
    • Salade de fleurs de glycine © Camille OgerMangez votre glycine22/04/2016
    • Feuilles de cerisier et sakuramochi © Camille OgerSakuramochi de Tokyo, la recette03/04/2016
    • Le durian, fruit qui pue, fruit qui tue15/11/2011
    • Plaqueminier en automne © Camille OgerLa magie du kaki25/11/2012
    • Tourte de blettes © Camille OgerLa tourte de blettes, la vraie !28/12/2012
    • Petits farcis niçois © Camille OgerLes meilleurs farcis du monde29/07/2014
    • Poisson perroquet grillé au lato, Palawan © Camille OgerÇa se mange un poisson-perroquet ?12/04/2013
    • Japonais mangeant des soba accroupi, époque EdoManger accroupi, manger assis01/06/2013
    • ail algue balut barbecue boeuf boisson champignons coquillages crevettes cuisine niçoise dessert fast food fleur fruits glace goût halo halo luxe légumes marché marketing nouilles oeuf pharmacopée piment plantes plateau-repas poisson porc poulet printemps produits japonais pêche religion restaurant japonais saison sashimi soupe street food sushi temari sushi thon viande vinaigre végétarien
  • camille_oger_

    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
    Suivre sur Instagram
    Ce message d’erreur n’est visible que pour les administrateurs de WordPress
    There has been a problem with your Instagram Feed.
    Follow @heimsendi
  • Blogroll
    En français
    • Chez Food
    • Cuisine de la mer
    • Cuisine campagne
    • Le foodblog de Chihiro
    • Le gastronome parisien
    • J'veux être bonne
    • La peau d'ourse
    • Sinogastronomie
    • La table de Diogène est ronde
    • Un déjeuner de soleil

    En anglais
    • Anything also eat
    • Asian in America
    • Astig vegan
    • Burnt lumpia
    • Candy blog
    • Chubby hubby
    • Just hungry
    • Looking for great food
    • Nordljus
    • The scent of green bananas
    • Shizuoka Gourmet
    • Tangled noodle
  • Reportages
  • Ethno
  • Recettes
  • Restaurants
  • Contact
  • RSSRSS

© Camille Oger 2011-2021