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Ethno · France

Le monde merveilleux de la réglisse

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La réglisse, c’est une plante aux racines aromatiques. Mais c’est aussi et surtout un univers à part entière. On la connaît depuis si longtemps et elle plaît à des palais si différents qu’elle existe sous des formes incroyablement variées. Rien qu’en restant sur le continent européen, la diversité du goût de la réglisse donne le vertige. Nous allons voyager dans l’espace et le temps, des Grecs enrhumés à Napoléon et son bidon en passant par l’étrange réglisse salée des Scandinaves. Hop, on y va.

Ne soyez pas déçus, mais la réglisse ne vient pas de loin. Pour une fois, je ne vais pas parler d’explorateurs du XVIème siècle, non. On connaît la réglisse depuis toujours, enfin, au moins depuis l’Antiquité. La plante est originaire du bassin méditerranéen et du sud de l’Asie. Les Grecs et les Chinois l’ont tout de suite adoptée. Il paraît même que les Pharaons l’aimaient bien.

Les Grecs l’utilisaient principalement pour s’éclaircir la voix, on ne se refait pas, et pour ses bienfaits pour l’estomac. On mâchonnait directement la racine, ou en faisait des décoctions. Pour les Chinois, c’était un élixir de longue vie, également bon pour stimuler les facultés cérébrales. Depuis on a trouvé de nombreuses autres vertus à la racine de cette plante. Et aussi plein d’effets secondaires. Mais parlons de ça plus tard. Là, ce qui m’intéresse, c’est la diversité impressionnante des bonbons à la réglisse.

Bâtons de réglisse © Camille Oger

Bâtons de réglisse © CO

Parce qu’un jour, la réglisse a cessé d’être un remède pour devenir une confiserie. Ca a pris du temps pour une simple raison : le concept même de sucrerie est très récent. En Europe, le sucre date d’hier. Déjà, le sucre a commencé avec la canne à sucre. Avant le XIIIème siècle, il était marginal dans nos contrées. Durant l’Antiquité, l’Europe y avait déjà goûté, puis l’a plus ou moins oublié jusqu’aux Croisades. En effet la canne venait d’Asie et le commerce du sucre n’était pas une mince affaire. Les Français ont développé la culture de ces tiges sucrées à grande échelle dans leurs colonies bien plus tard, au XVIIème siècle.

Et puis sous Napoléon 1er, la marine britannique a exercé un blocus sur l’Empire français, bloquant les arrivages de canne à sucre des Antilles. Napoléon, pas content du tout, a donc eu l’idée de lancer la R&D en sucre alternatif, avec beaucoup d’espoir placé dans la betterave. On a pu extraire ce sucre à partir de 1747, mais ce n’est qu’avec le révolution industrielle qu’on a réellement pu en produire des quantités significatives.

La boisson à la mode à Paris

Bon, alors si on n’avait pas de sucre, la réglisse, on en faisait quoi ? On la mâchonnait simplement ? Eh bien non. Comme la réglisse pousse sur le pourtour méditerranéen, on l’a très tôt associée à d’autres produits locaux, notamment le miel. A la fin du Moyen-Âge, au XIIIème siècle, les apothicaires montpelliérains ont commencé à produire des grisettes, des bonbons de la taille d’un petit pois, à base de réglisse et de miel. C’est donc un début de bonbon, mais encore considéré comme un remède, les ingrédients ayant été tirés des médecines antique et arabe.

Deux siècles plus tard, Jacques Coeur a fait ramener d’Orient la gomme arabique dans la région de Montpellier. On a pu donc commencer à faire des gommes, grâce aux propriétés émulsifiantes de la gomme d’acacia. Jusque là, on reste proche de la pharmacie. La réglisse, c’est bon contre l’asthme, la toux, les ulcères, c’est tellement bien qu’un peu plus tard, on a fini par s’éloigner du bassin méditerranéen. Et la, c’est la mode du coco qui apparaît, la boisson super tendance à Paris à la fin du XVIIIème siècle.

Bateaux calabrais, à la gomme arabique et réglisse © Camile Oger

Bateaux calabrais, à la gomme arabique et réglisse © CO

Le coco s’appelait aussi tisane, c’était du bois de réglisse macéré dans de l’eau citronnée. Des types se baladaient avec leur fontaine à coco sur le dos (il y en a une très chouette au rez-de-chaussée du musée Carnavalet à Paris pour les amateurs de vieux trucs curieux), et vendaient la boisson rafraîchissante dans les rues et sur toute la ligne des boulevards. Elle coûtait d’abord un liard, puis deux liards, puis un sou, tout le monde en voulait. On en donnait aux malades dans les hôpitaux, aux enfants, à quiconque avait soif, bref, impossible de passer à côté.

Napoléon le shooté

A la même époque, on vendait aussi des cachous, qui parfumaient l’haleine des fumeurs ou des gens un peu cracras, donc plus ou moins tout le monde. Le cachou c’est amusant, c’est un mélange de réglisse et de noix de palmier à bétel. Cette noix, appelée noix d’arec, c’est un dopant. Elle contient de l’arécaïne et de l’arécoline, comparables à la nicotine pour leurs effets stimulants. Elle coupe la faim, et elle a des effets légèrement grisants sur le cerveau. Bref, on appelle ça aussi de la drogue. La cachou Lajaunie n’est qu’une marque de cachou, plus récente. Elle date de 1880. Et s’est imposée grâce à ses boîtes géniales qui n’ont pas changé depuis.

Cachous Lajaunie © Camille Oger

Cachous Lajaunie © CO

Et puis est venu le temps de Napoléon Bonaparte, qui avait un sérieux problème d’addiction à la réglisse. Comme on le sait tous, Napoléon avait un estomac capricieux, voire ulcéré, d’où sa marque de fabrique, le fameux « salut je me touche le ventre ». En vérité, c’est historiquement faux : il avait bien mal au ventre, aimait bien poser dans cette position qui vient de la Grèce antique, mais ces deux choses n’ont aucun lien.

Napoléon savait que la réglisse pouvait l’aider. Alors il en faisait apporter des caisses lors de ses campagnes, il mâchait les racines, mangeait les graines, suçait les cachous, bref, la consommait sous toutes les formes trouvables. Tant et si bien que ses contemporains ont fini par croire qu’il avait les dents complètement pourries. Parce qu’à force, elles ont noirci. Il en prenait soin, de ses quenottes, elles étaient saines, mais teintes, de manière irrémédiable, par la couleur sombre de l’extrait de la racine.

Avec la révolution industrielle, les choses ont bien changé. On s’est mis à produire nettement plus de sucreries, sous des formes plus variées, et surtout on a commencé à assumer pleinement le bonbon, sans autre vertu que d’être bon. C’est là que la diversité des formes de la réglisse a pu enfin entièrement s’exprimer. En France, on a fait du zan, et toutes sortes d’autres bonbons cuits à la réglisse.

Plus tard, il y a eu le règne du bonbon Haribo. Ils ont beau être allemands, ces bonbons sont des bestsellers en France. Et plus étrangement, nous avons des formes de réglisses Haribo qui n’existent que chez nous. Prenez le Car-en-sac par exemple. Qui voudrait manger un bonbon qui ressemble à un médicament ? Personne, à part nous. C’est fini, le temps des apothicaires. Il ne se trouve nulle part ailleurs.

Réglisse à l'ancienne, en bonbon cuit © Camille Oger

Réglisse à l’ancienne, en bonbon cuit © CO

Haribo ou la polémique du bonbon raciste

Au passage, il me paraît important de parler rapidement d’un gros succès Haribo, les Têtes de nègres. Franchement, bravo. Le nom est resté très longtemps, il faut croire qu’il ne choquait personne. Et puis un jour, Haribo s’est mis à avoir un peu honte, il y a quelques années. « Hummm, se sont-ils dit, elles sont super chouettes quand même ces têtes horribles de caricatures d’Africains, c’est bête mais on va devoir les changer. » On fait quoi, à la place ? « J’ai une idée ! On va faire des têtes horribles de caricatures d’Indiens d’Amérique, d’Egyptiens et surtout, mes préférés, de méchants Chinois ! » Oh la grande idée. C’est vrai, ce n’est plus raciste du tout, on sent qu’on a évolué, c’est chouette. Maintenant, on les appelle Melting Potes, oui, ce n’est pas parce que tu as une tête horrible qu’on ne peut pas être amis. Ah, la Frrrrance.

Les classiques d'Haribo en France © Camille Oger

Les classiques d’Haribo en France (dont le méchant Chinois) © CO

Bon, à part ça, en France, on aime des associations d’arômes précises. La réglisse, selon nous, se marie très bien à la vanille, à la menthe, à l’eucalyptus, au miel, à l’amande notamment. Notez au passage que malgré les idées reçues, il n’y a plus aucune trace d’amande dans les Cocobat et Haribat Haribo, vous savez ces petits carrés verts et roses fourrés de réglisse, et ces tubes de réglisse fourrés de vert et de rose. Rien, pas un gramme, j’ai vérifié. C’est simplement du fondant, bref, du sucre coloré. Ils entretiennent bien le mythe, encore bravo.

Et pour la petite histoire, on a même longtemps fait des pâtes de réglisse au lichen d’Islande. Ca existe encore, mais il n’y a plus du tout de lichen dedans. Dommage. Ils en ont pourtant encore plein, les Islandais. On se met également à trouver des caramels à la réglisse en France, mais ils nous viennent d’Angleterre, le pays du fudge. L’association fonctionne à merveille.

Fudge à la réglisse © Camille Oger

Fudge à la réglisse © CO

Les Anglais ont d’ailleurs une spécificité nationale. Pour eux, si on doit associer quelque chose à la réglisse, c’est de la noix de coco. Dans les assortiments anglais Bassett’s, (sur qui nous avons copié pour faire les Haribat et les Cocobat, mais nous avons opté pour la pâte d’amande, puis la pâte de sucre), il y a 2% de noix de coco. Le vert et le rose sont, chez eux, plutôt blanc, rose et orange. Cette partie du bonbon, c’est du coconut ice, une préparation assez friable à base de sucre glace, de lait et de noix de coco. Ils aiment aussi aromatiser la réglisse au chocolat. Toujours dans les mêmes assortiments, certains bonbons sont ornés de coconut ice de couleur marron. Ceux-ci sont parfumés au cacao.

Bonbons anglais à la réglisse, de la marque Bassett's © Camille Oger

Bonbons anglais à la réglisse et noix de coco, Bassett’s © CO

Au chocolat, aux graines de tournesol, au… sel d’ammoniac

Réglisse et chocolat, dit comme ça, ça ne paraît pas génial. Mais en Europe du Nord, on a développé des friandises fantastiques avec ces deux produits. En Islande notamment, il y a le Djupur. C’est une petite boule blanche (un enrobage de sucre) fourrée de chocolat au lait, avec au centre, un morceau de gomme à la réglisse. C’est probablement le bonbon le plus addictif au monde. J’en avais rapporté des cargaisons d’Islande, que j’avais entreposées chez ma mère. Tous les membres de la famille se sont surpris à venir piller mon stock, un peu comme des somnambules éveillés, poussés par un besoin pulsionnel d’en manger des tonnes, tout le temps.

Et puis il y a la réglisse salée. Et ça, c’est véritablement autre chose. Ce n’est pas du goût de tout le monde. Seuls les Germaniques en produisent et en consomment. Avec des petites singularités selon les pays. Commençons par faire honneur aux Néerlandais, qui sont des psychopathes de la réglisse, vraiment, puisqu’ils en consomment en moyenne 2 kilos par personne chaque année. La réglisse salée hollandaise contient du sel, mais n’en est généralement pas recouverte. Et pas de panique, elle est également sucrée. Ce sont des petits bonbons, les dropje, en forme de pastilles ou parfois de têtes de chats, de pipes ou de tête de morts, et même de n’importe quoi d’autre. Elle est assez résistante sous la dent, y colle aussi beaucoup, et assez forte.

Quand on va un peu plus au Nord, on arrive chez les Vikings, qui n’ont peur de rien et font de la réglisse extra forte. Elle est très souvent salée, on appelle ça le salmiak, ou salmiakki, enfin, ça dépend des pays. Quand je parle de sel, attention, il ne s’agit pas de sel de table, le chlorure de sodium. C’est du chlorure d’ammonium qui est utilisé. Celui-ci a un effet particulier sur le corps humain. Vraiment, il faut tenter l’expérience chimique, c’est très amusant. A la seconde où le sel touche votre langue (car les Scandinaves rajoutent une couche de sel sur le bonbon, après en avoir mis dedans), vous allez vous mettre à saliver, intensément, sans pouvoir vous arrêter. Au tout début, la réglisse salée fait un drôle d’effet. Les saveurs paraissent peu harmonieuses, la salivation extrême est un peu perturbante. Mais en un rien de temps, on est accro.

Réglisse salée scandinave © Camille Oger

Réglisse salée scandinave © CO

Enfin, parlons un peu des Italiens, qui aiment une réglisse assez douce et tendre, et surtout qui aiment les mélanges curieux. Ce qui les a poussés à mettre au point la glace à la réglisse, et on les en remercie, mais aussi la liqueur de réglisse, les pâtes à la réglisse… Et sûrement plein d’autres choses rigolotes.

Quant aux Chinois, ils aiment surtout la réglisse pour ses vertus médicinales. On vend l’écorce telle quelle pour les infusions et la cuisine, et elle enrobe parfois d’autres aliments : j’ai vu de l’écorce de mandarine à la réglisse, ou des graines de tournesol à la réglisse, à manger en snack, en Chine et à Taïwan. Dans le reste de l’Extrême-Orient, la réglisse n’a pas bien pris. Aux Philippines, au Japon, elle est inconnue au bataillon. Autant nous avons été inspirés, autant eux n’y ont trouvé aucun intérêt. Si vous avez des copains Asiatiques, faîtes l’expérience, torturez-les un peu et donnez-leur des bonbons forts en réglisse, comme les cachous. En général, ils n’aiment pas du tout.

Les Japonais, quand on leur en propose, acceptent gentiment, trouvent cela bien trop nouveau pour apprécier, et disent poliment (évidemment), qu’ils aiment bien, avec une grimace. Les Philippins m’ont étonnée. Ils s’en faisaient une montagne, et lorsqu’ils ont goûté, ils ont haussé les épaules et dit : « Ben, ça a un goût de bonbon. »

Quoi qu’il en soit, en parcourant l’Europe, il y a de quoi s’amuser. Tout en restant sérieux un minimum, parce que la réglisse, si vous vous prenez pour un Hollandais zélé, elle vous tue. Une dame légèrement excessive a ainsi frôlé la mort en 2004, après avoir consommé environ 200 grammes par jour de Pontefract Cakes, les bonbons à la réglisse les plus célèbres d’Angleterre. La réglisse à l’excès a en effet une quantité d’effets secondaires dangereux : elle provoque des fuites de potassium, de l’hypertension, et les deux combinés mènent à l’arrêt cardiaque. Alors, vous pouvez courir le monde à recherche de réglisses folichons, mais allez-y doucement.

Tags: bonbonsgoûtinfusionnoix de cocopharmacopéeplantesracine

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47 Comments

  1. FageDredbrerm dit :
    04/06/2012 à 05:50

    Ce que je cherchais, merci

    Répondre
    • Bibi dit :
      08/10/2014 à 16:03

      Bonjour, Quel est la marque de la réglisse en bâton enroulée dans du papier transparent avec des écritures?La photo est légendée relise à l’ancienne en bonbon cuit
      merci

      Répondre
      • Camille Oger dit :
        08/10/2014 à 16:11

        Bonjour Bibi,

        Je l’ignore, j’ai acheté ce bonbon en pharmacie à l’unité… Beaucoup de pharmacies en vendent, mais je ne sais pas qui est le fabricant.

        Répondre
        • Daniel dit :
          18/01/2015 à 07:20

          Merci pour cet article, je suis un accro de la reglisse. Toutefois je suis tres decu par les reglisses haribo dont le gout a change et est devenu vraiment moyen, la consistence est egalement inegale dans un meme paquet. C’est decevant… Heureusement j’en trouve encore des bon a l’aeroport d’amsterdam quand je passe par la… et vendu en sac de 500g.
          🙂

          Répondre
          • FLORENTIN Annick dit :
            16/05/2016 à 07:38

            Quelle est la marque des bonbons au réglisse vendus en boîte à l’aéroport d’Amsterdam s’il vous plaît ? Impossible de m’en souvenir et j’aimerais en acheter, j’adore ça !!! merci

          • Dosja dit :
            09/06/2017 à 13:10

            Pour un accro de réglisse!
            Je viens de me lancer dans un aventure, en tant qu’hollandaise accro à mes réglisses d’enfance j’ai créé une site http://www.doedrop.com (drop=réglisse aux pays bas)
            Désolé un peu de néerlandais sur le site mais la traduction se trouve en dessous… pour les quelques français qui aiment ça! Avec plaisir je peux envoyer un échantillon!

          • Camille Oger dit :
            09/06/2017 à 16:12

            Oulala, j’adore toutes ces variétés ! Et je ne connaissais pas les soucoupes à la réglisse salée, ça a l’air top.

  2. Seb dit :
    11/09/2012 à 19:23

    Un grand merci, article passionnant et très amusant à lire. Je suis un grand fan de réglisses extra forte, j’aimerai bien gouter un de ces jours à cette réglisse viking 🙂

    Bonne continuation

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      11/09/2012 à 19:38

      Merci à vous ! Si vous passez par Paris, un chouette magasin vend de la réglisse scandinave rue des Martyrs dans le 9eme, ça s’appelle Karamell. Sinon, il paraît qu’on en trouve chez Ikea… et bien entendu sur internet, mon site préféré est un paradis pour les fans de réglisse : http://www.worldofsweets.de/Lakritz/
      J’espère que l’expérience sucrée-salée vous plaira !

      Répondre
      • Cath dit :
        28/08/2015 à 15:41

        J’ai acheté quelques réglisses salées … je crois que c’est la première fois de ma vie que j’ai recraché un bonbon ! Les personnes autours de moi qui ont testé n’ont pas été plus enthousiastes.
        Mais chacun ses goûts.

        Répondre
    • Cécile dit :
      26/04/2016 à 18:32

      La chaîne de magasins « Hema », récemment implantée en France mais venue des Pays-Bas, offre une grande variété de réglisses salées, notamment quelques-unes franchement éprouvantes pour nos palais… Mais l’assortiment comportant des têtes de mort est extrêmement représentatif des goûts nordiques en la matière.

      Répondre
      • Camille Oger dit :
        27/04/2016 à 01:10

        Oui, j’y passe une bonne partie de mon temps libre à Paris… À acheter des cargaisons de réglisse salée que je rapporte ensuite à Nice. Les prix sont très raisonnables et les assortiments sont plutôt chouettes.

        Répondre
  3. elsa dit :
    04/01/2013 à 23:40

    Très intéressant, merci 🙂
    Mais pas un mot sur l’antésite ?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      04/01/2013 à 23:59

      Non, c’est vrai, je l’ai un peu snobée. Mais ce n’est jamais qu’à la réglisse, il y a toujours de l’anis, alors j’ai du mal à considérer ça comme une boisson à la réglisse à part entière. Et puis récemment, ils se sont mis à faire n’importe quoi, j’ai tendance à boycotter : antésite au pamplemousse, au cola, au thé…. http://boutique.antesite.com/category.php?id_category=5

      Répondre
  4. Barbara dit :
    21/01/2013 à 14:46

    Article tout à fait génial ! bien complet pour une amatrice de réglisse comme moi.le lien du site de douceurs ci dessus est en allemand que je ne comprends pas..ils livrent en france ? car très envie de tester tout ça !

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      21/01/2013 à 15:06

      Oui, ils livrent partout en France et leurs tarifs défient toute concurrence. Je recommande !

      Répondre
  5. Armand dit :
    05/03/2013 à 04:19

    Chouette article, instructif et distrayant : tout ce que j’aime. Sauf une petite erreur : la canne à sucre ne vient pas des Amériques, ce sont les Européens qui l’y ont introduite. Et on connait le sucre dans nos contrées depuis l’Antiquité… Tiens, allez voir ça : http://fr.wikipedia.org/wiki/Canne_%C3%A0_sucre#Histoire et ça aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sucre#Histoire – soyez étonnée et revenez-nous bien vite pour corriger votre article.

    Sinon, le coco, il y en avait quand j’étais petit et je ne suis pas un grand vieillard. C’était une boîte en fer blanc, ronde et plate, avec dedans une poudre à la réglisse. On la perçait et on glissait une paille dans l’opercule. Dans la paille on mettait de la salive, ça se mélangeait à la poudre et on aspirait tout ce qu’on pouvait : c’était absolument délicieux, ça dégouttait nos parents qui disaient berck et on ne pouvait pas s’en passer, on s’en glissait en douce des boîtes à la récré (et si ça se trouve c’était au sel scandinave, pour mieux saliver ?).

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      05/03/2013 à 11:53

      Mille mercis, c’est corrigé ! Pour le coco, « l’autre » coco, pas la tisane, ma mère en raffolait elle aussi, je me rappelais pas avoir fait l’impasse là-dessus. Il faudrait que j’ajoute un paragraphe sur le sujet…

      Répondre
      • Armand dit :
        06/03/2013 à 12:32

        Faites donc mes amitiés à Mme votre Mère, et en plus de l’antésite et du coco : qu’est donc devenu le Zan à la violette ? Vous savez ça, vous ? Parce que la vie sans Zan à la violette, moi je vous le dis, ne vaut pas vraiment d’être vécue.

        PS. J’ai *vraiment* apprécié votre article sur le fugu, qui permet de briller en société, et en fait j’aime bien tout votre site. Sauf pour le citron, parce que là où je vis on ne trouve pas de citron de Menton et franchement : vrai ou faux, le citron de Menton me manque. Un peu comme les olives nouvelles des Baux, voyez-vous ?

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          06/03/2013 à 12:54

          C’est vrai, il était à la violette ? Systématiquement ? Ah mince, je n’en savais rien, j’ai toujours cru qu’il était simplement à la réglisse. Je vais chercher comme une folle. Peut-être que je trouverai une piste.

          Merci pour vos compliments, qui me vont droit au coeur car vous m’avez l’air exigeant (c’est un compliment bien entendu). Pour les citrons, je vous comprends, quand je pars en Asie tout une année, c’est ce genre de choses qui me manquent : de simples produits introuvables, et pas vraiment les préparations élaborées…

          Répondre
  6. Armand dit :
    23/03/2013 à 10:31

    Je repasse bien tardivement.

    Pour la violette dans le Zan, je ne sais pas, mais c’était écrit sur l’emballage (de couleur bleu-violet, si ma mémoire est bonne, il n’en subsiste que du rouge et du vert). Mais c’était peut-être de l’arôme de violette, un peu comme maintenant où dans les lasagnes à l’alouette on trouve surtout de l’arôme de cheval : de nos jours on ne sait plus…

    Pour les citrons, je me permets de vous faire remarquer que je ne vis pas en Asie mais en Alsace, où on trouve de vagues citrons-feuilles au mois de février, qui ne se distinguent guère des autres citrons que par leurs feuilles et aussi par leur prix nettement excessif. Ah oui, vers Noël j’ai vu des Lucques nouvelles sur le marché, elles coûtaient 25 euros le kilo, et j’ai songé avec nostalgie à mon petit épicier d’Endoume (c’est à Marseille) et à ses olives nouvelles à un prix abordable.

    Et pour l’exigence, donc, on peut déjeuner un jour ensemble si vous passez par chez nous, ce sera avec un grand plaisir.

    Répondre
    • Quentin Gaudillière dit :
      23/03/2013 à 12:16

      Apparemment il s’agissait d’une des trois sortes de Zan commercialisées (arôme anis, menthe ou violette) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zan
      En faisant une recherche rapide sur le net, on peut trouver du Zan « violetti » encore produit par Ricqlès, apparemment destiné à l’export mais parfois vendu en France.

      Répondre
      • Camille Oger dit :
        23/03/2013 à 12:27

        Oh oui, je vois très bien en fait, j’en ai déjà vu en Italie ! Mais jamais en France.

        Répondre
        • Emma dit :
          21/04/2013 à 21:27

          Mais si, mais si ! On trouve du Zan à la violette en France ! J’en ai déjà acheté à Paris, dans certaines pharmacies. On peut même en trouver dans les parapharmacies en ligne (comme Santediscount – je précise que n’ai pas d’intérêt chez eux 🙂 )

          Il se présente en petits granules. Dommage que le goût ne soit vraiment pas extraordinaire, selon moi (bien trop douceâtre).

          Répondre
    • Camille Oger dit :
      23/03/2013 à 12:53

      Des lucques, je n’en vois plus vraiment par ici ! La petite olive noire est reine dans le coin, et même sur nos marchés, on quand on trouve d’autres variétés d’olives, cela vient souvent d’Espagne ou du Maroc. Pourtant, l’Italie est plus proche et en produit plus, cela doit simplement être une histoire de prix, car les olives italiennes sont de meilleure qualité, donc plus chères.

      Je n’ai jamais visité l’Est de la France au-dessus de Lyon – je connais très mal la France – il faudra que je découvre l’Alsace un de ces 4. Merci pour l’invitation, je passerai vous voir avec plaisir quand je serai dans la région !

      Répondre
  7. Pierre dit :
    27/08/2013 à 22:06

    Il est vraiment bon, cet article ! Le ton, les références historiques, les illustrations, les témoignages…
    Merci Camille ! J’ai vu le musée Haribo, à Uzès. Avec les cris d’enfants, ça fait un peu parc d’attractions.

    Répondre
  8. martin dit :
    10/03/2014 à 20:46

    Tu dis : rien en Asie ??? Tu oublie l’Inde, le pays des épices : dans tous les resto indiens, on t’apporte la note avec des graines digestives (cumin, fenouil, coriandre) mélangées à des billes de réglisse. j’écris un livre sur les épices si ça t’interesses. geneviève

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      10/03/2014 à 21:57

      Pardon, rien en Extrême-orient. Enfin, pas tout à fait, il existe quelques utilisations en Chine. J’ai tendance à considérer l’Inde et ses pays limitrophes comme un continent à part 🙂

      Répondre
  9. marie dit :
    17/07/2014 à 19:42

    Bonjour Camille, je constate que tu es une fan de réglisse…moi aussi, et je ne me suis jamais intéressée à son histoire depuis ce jour, donc merci.
    Alors je t’écris car ayant gouté à a peu pres tout ce qui pouvait etre commercialisé sous forme de zan, je suis depuis gamine une fanatique du zan à l’ancienne (la photographie en dessous du cachou) et n’arrive plus à en trouver depuis pas mal de temps, aussi bien sur internet. Quelqu’un aurait il un scoop?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      17/07/2014 à 20:55

      Bonjour Marie,
      Ça se fait toujours, on les trouve très facilement en pharmacie ou sur le net. Chez Riqles, ils ont une forme un peu différente : http://www.ricqles.fr/fiche_produit.php?lang=FR&cat=5&id=24 mais tu peux trouver les originaux sans problème, les classiques sont encore fabriqués par différentes marques comme celle-ci : http://www.francois-nature.com/produit-naturel-baguette-pur-reglisse-montain-secret,3159.html?utm_source=Leguide&utm_medium=cpc&utm_campaign=alimentaire_bonbons–Iziflux&utm_term=baguette_pur_reglisse_piece-+-5835–Iziflux ou celle-là : http://www.gourmandize.fr/batons-reglisse-pure-regalis,fr,4,01534.cfm
      En tous cas ce bonbon existe bien, mais il a totalement disparu des supermarchés.

      Répondre
    • PONTE dit :
      25/09/2015 à 15:59

      J’ai trouvé des bâtons de zan à l’ancienne dans certaines pharmacies, et dans certaines stations service essence du midi

      Répondre
    • Angélique GENY dit :
      18/12/2016 à 04:33

      Bonjour, je suis une fan de la marque ZAN et depuis très longtemps je n’en trouvais plus mais il y en à de nouveau dans ma papeterie, bureau de tabac à CHATENOIS dans les vosges, on trouve des sachets vert et des sachet rouge.

      Répondre
  10. Joanna dit :
    19/07/2014 à 19:29

    Bonjour,
    Article extrêmement bien écrit! Mon compagnon est un Français ayant grandi en Hollande. Maintenant nous sommes en Belgique et faisons régulièrement des AR vers les Pays-Bas pour l’approvisionner en réglisse salée (les extra-fortes deviennent dures à trouver, en effet, leurs ventes est « interdites » à cause de la dépendance qu’elle crée sur l’homme :p). Et c’est certain, il en est bien accro !!

    Répondre
  11. Marie dit :
    22/07/2014 à 19:56

    Merci beaucoup pour ta réponse je vais me mettre à chercher tout ca!!

    Répondre
  12. Vince dit :
    09/08/2014 à 19:16

    Amateur de réglisse, né à Montpellier à côté de la réglisserie Deleuze – hélas fermée depuis quelques années – je me permets d’apporter les précisions suivantes :

    – le Zan Violetti (une pastille molle) ne correspond pas au classique pain de Zan à la violette, qui n’est effectivement plus fabriqué, et c’est bien dommage : c’était mon préféré.

    – le Zan Violetti (vendu sous la marque ombrelle Ricqlès dans les pharmacies) se trouve également sous la marque Haribo Réglisse Florent dans d’autres points de vente. Florent était une réglisserie (rachetée par Haribo, comme Ricqlès-Zan) dont la spécialité était la réglisse à la violette. Cependant, son successeur Violetti/Florent ne vaut pas l’original.

    – Pourquoi n’avoir pas mentionné les rouleaux de réglisse ? Bien plus que les Cocobat ou Haribat, ils sont emblématiques de la réglisse à la française. Le rouleau Zan – avec son bonbon au milieu – était délicieux, son successeur le Haribo Rotella n’est malheureusement qu’une pâle copie. Pour retrouver le goût du rouleau original, il faut désormais se tourner vers ces gros rouleaux vendus à l’unité dans certaines stations services, ou sur internet : le meilleur est fourni par le laboratoire Regalis Phitest.

    – A Montpellier, ne ratez pas la boutique Auzier-Chabernac (rue du Courreau), dernier représentant des réglisseries Montpellieraines. On y trouve aussi des guimauves et des dragées, toutes fabriquées dans leur atelier de Saint-Gely du Fesc.

    – Le Haribo Car-en-sac, créé à l’origine par la réglisserie Car (Carenou et Bonifas), ne se trouve effectivement qu’en France. Cependant, on trouve des produits similaires (mais plus volumineux) vendus aux USA sous la marque Good & Plenty, et dans de nombreux pays par Haribo (Haribo Torpedoes).

    La réglisse hollandaise ? Lors de mon dernier week-end à Amsterdam, j’ai acheté un assortiment d’une vingtaine de réglisses différentes : je n’ai pas été conquis, surtout par les variétés salées type salmiak que je n’ai pas pu terminer…

    Répondre
  13. mokaddem dit :
    28/03/2015 à 17:17

    je me souviens au milieu des années 50 j’achetais du zan ,avec l’emballage on trouvait une paille metallique avec à son extrémité une piece metallique ronde qui tournait quand on soufflait dedans et le son qu’on entendait c’etait zannn …zannn est ce que quelqu’un s’en rappelle.

    Répondre
  14. PONTE dit :
    19/09/2015 à 16:31

    Bonjour,
    Né juste avant le milieu du 20e siècle, j’étais et suis resté grand amateur de réglisse, fan de réglisses « à 1 franc » (=1 centime de franc) au débit des années 50, de « car en sac » (sac papier avec du sucre glace acidulé que l’on aspirait avec un petit tuyau en réglisse), de boîtes rondes rouges de réglisses Florent où l’on trouvait de délicieux petits bâtonnets et/ ou cônes de réglisse: pourquoi tout cela a-t-il disparu?
    Il y avait aussi, mais cela a des relents passés de Tintin au Congo, les fameuses « têtes de nègres ».
    Il faut aussi mentionner (on les trouve encore sur le site internet du fabriquant) les excellentes réglisses « Chabernac » au miel. Mais j’arrête là, je n’en puis plus de saliver!…

    Répondre
  15. Cathe 62 dit :
    19/10/2015 à 16:47

    Articles très interessants en effet ! une petite question : est-il possible que le Zan (Haribo original aromatisé anis (petite plaque 8 x 8)) soit un « coupe faim » ? c’est ce que je constate (dans mon cas).
    merci pour vos réponses.. 🙂

    Répondre
  16. NemoNobody dit :
    12/09/2017 à 02:04

    Contrairement à l’affirmation de l’article « Une dame légèrement excessive a ainsi trouvé la mort en 2004 », elle ne semble pas qu’elle en soit morte car, dans la page pointée par le lien, il est indiqué que « She was up and walking about within four days » après traitement.
    A moins que la réglisse ne l’ait transformée en « zombie » ?
    Horresco referens…

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      12/09/2017 à 16:00

      Hihi, vous avez raison, je me suis trompée de lien en fait !

      Répondre
  17. Tar-zan dit :
    21/12/2018 à 09:59

    Et qui se souvient:
    – de ces petites pastilles qui étaient vendues dans des boîtes en carton rectangulaires figurant des pions de domino ?
    – de ces petits bonbons en forme d’abeilles qui étaient vendues au détail dans les épiceries, au prix unitaire de 1 centime au début des années 60 ? Les têtes de nègre, quant à elles, étaient vendues 2 cts, et les rouleaux étaient à 5 centimes.
    Il y avait aussi les tubes de coco ainsi que les petites boîtes de coco, rondes et en métal, brut d’abord puis de couleur ensuite.

    Répondre
    • Mirbouch dit :
      26/09/2019 à 15:20

      Moi ! Oh oui, je m’en rappelle ! Et des plaquettes de Zan avec les carreaux dessinés qu’on se partageait ! Hummmm….

      Répondre
  18. Geneviève dit :
    23/05/2020 à 03:53

    Je cherche du ZAN. En paquet carré rouge ou vert
    Du quelqu’un connaît la compagne qui le fait
    Laissez moi savoir
    Merci

    Répondre
  19. pinot dit :
    08/06/2020 à 19:41

    J’en trouve en pharmacie attention quand on a des problèmes de tension.

    Répondre
  20. Le Mault dit :
    14/12/2020 à 23:39

    L’antésite traditionnelle n’est pas seulement à l’anis … Si ? En tout cas, la classique, la rouge, c’est du pur extrait de réglisse, elle est top, et depuis toujours.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      15/12/2020 à 00:02

      Non effectivement, c’est réglisse/anis, jamais anis seul. Je suis d’accord, celle à la réglisse pure est super.

      Répondre
  21. mayaga dit :
    16/07/2022 à 13:54

    Salut !

    Je suis une vraie dingue de réglisse alors merci beaucoup pour votre article qui est vraiment très bien documenté. Par contre, au vue de la dernière ligne, je m’inquiète un peu : au delà de combien de grammes par jour manger des réglisses est-il dangereux ?
    Vous dites que la dame en mangeait 200g par jour mais depuis combien de temps ?
    Faut que je décroche !

    Répondre

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    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
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