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Ethno · France

La courgette trompette

Courgette trompette © Camille Oger
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Elle est belle, elle est bonne, et elle vient de la Côte d’Azur. La courgette trompette est une merveille culinaire rare, hyper-locale et donc méconnue. Sa chair est si tendre qu’on dirait du beurre, sa peau très fine est d’un joli vert pâle et acidulé, et son petit goût de noisette en fait une véritable gourmandise. Quand on découvre la courgette trompette, on tombe amoureux, et on oublie pour toujours les infâmes courgettes amères ou pleines d’eau communes dans le reste de la France. Suivez-moi en pays niçois pour une rencontre avec la reine des courgettes.

Les premiers jours de la courgette © Camille Oger

Les premiers jours de la courgette © Camille Oger

Nous autres Niçois, nous sommes les spécialistes de la courgette. Personne en France ne produit autant de variétés et n’obtient d’aussi bons fruits. Nous avons le soleil qu’il faut, la température qu’il faut, la terre qu’il faut, beaucoup d’expérience et des cultivars développés sur place. À Nice, la courgette prospère, et on en oublierait presque qu’elle ne vient pas du tout d’ici.

La courgette, venue d’Amérique, adoptée par les Italiens

Car une courgette, c’est un bébé courge, et les courges (du genre Cucurbita) viennent toutes du Nouveau Monde. En France, on n’était pas très chaud pour planter ces machins inconnus au départ. Les premiers à s’être lancés dans leur culture, ce sont nos voisins transalpins. On suppose qu’ils s’y sont mis à la fin du XIXème siècle, dans les alentours de Milan. Ils ont eu l’idée de manger les fruits immatures – pour l’époque c’était osé – appelés zucchini (de zucca, la gourde à l’origine, puis la courge, en version mini) et en ont fait une spécialité. On voit bien que l’invention de la courgette est italienne : dans de très nombreux pays, le mot a été importé tel quel. En anglais, on dit zucchini, en japonais aussi, en allemand aussi, etc.

Courgette devenant courge © Camille Oger

Courgette devenant courge © Camille Oger

En France, il n’y avait que les Niçois pour suivre les modes italiennes. Alors que le reste du pays ignorait complètement les courgettes, nous autres avons fait comme nos voisins, et nous avons tellement aimé la courgette que bientôt toute la Provence s’y est mise – enfin, sûrement pas autant que nous, ici la courgette est presque vénérée, et le nombre de variétés cultivées est supérieur. Pour avoir des courgettes ailleurs que dans le midi, il a fallu du temps voyez-vous. Déjà parce qu’une courgette ne s’acclimate pas comme ça. Ensuite parce qu’il faut du temps pour introduire des nouveautés dans le régime des Français.

Les courgettes trompettes, deux variétés très spéciales

Quand ma mère est arrivée à Paris dans les années 1960, elle a voulu faire son marché, youpi c’est l’été, elle est sortie avec son petit panier. Elle s’est rendue au marché place Monge, et à sa grande surprise, elle n’a pas trouvé de courgettes. « Ils n’avaient pas d’aubergines non plus, ni de poivrons d’ailleurs », me dit-elle, l’air grave. Quand mon père le Normand est arrivé à Nice au début des années 1970, il n’avait jamais vu ces légumes étranges. Bref, on a tendance à l’oublier, mais les courgettes dans le nord de la France, autant dire que ça date d’hier.

Si la courgette verte commune a mis du temps à arriver à Paris, la courgette trompette n’y est toujours pas. Elle reste chez nous, dans le Sud-Est, et elle refuse de pousser ailleurs. Conscients de leur immense privilège, et adorateurs de la courgette par excellence, tous les Niçois qui ont un potager digne de ce nom en font pousser – entre autres variétés, car une courgette ne suffit pas, chaque type ayant des usages précis.

Courgettes rondes et courgettes grises au marché © Camille Oger

Courgettes rondes et courgettes grises au marché © Camille Oger

Dans mon jardin, on fait simple : nous avons la petite courgette grise, la courgette ronde pour les farcis, et des courgettes trompettes. Je dis des courgettes trompettes car en réalité, il en existe deux variétés, et je cultive les deux : la trompette de Nice et celle d’Albenga, ville jumelle sur la Côte d’Azur italienne, juste de l’autre côté de la frontière. Ces deux courgettes ont beau se ressembler pour un oeil non averti – et être très proches d’un point de vue botanique – ce n’est, pour les connaisseurs, pas du tout la même chose.

La trompette originelle : la tromba d’Albenga

La tête en bas, elle pousse tout droit © Camille Oger

La tête en bas, elle pousse tout droit © Camille Oger

La première, la vraie, la trompette originelle, c’est celle d’Albenga, que les Italiens appellent tromba d’Albenga. C’est une courge musquée ou Cucurbita moschata, var. Albenga. C’est une plante un peu folle. Contrairement aux courgettes grises ou rondes, elle ne pousse pas en buissons. Elle vous fait une incroyable tige qui pousse, qui pousse, qui va sans problème jusqu’à 10 mètres en une saison.

Si vous la laissez courir au sol, elle va envoyer des fils pour s’accrocher à la terre et former des racines le long de sa tige. Mais les Italiens ont décidé de la faire grimper, et elle grimpe très bien. En fait, c’est une véritable acrobate. Avec les mêmes fils, elle s’accroche à tout ce qui se trouve sur son chemin.

Faire grimper la plante a deux avantages majeurs : le premier, c’est le gain de place évident, et le deuxième, c’est l’impact que cela a sur la forme des fruits. Car les courgettes d’Albenga sont très longues et très fines, et si vous les laissez pousser près du sol, elles vont prendre des formes incroyables car elles vont rencontrer plein d’obstacles.

Elles vont s’enrouler sur elles-mêmes, faire des points d’interrogation, des tourbillons, toutes sortes de choses très amusantes mais pas très pratiques en cuisine.

Les courgettes acrobates © Camille Oger

Les courgettes acrobates © Camille Oger

En revanche, si elles sont suspendues loin du sol, la gravité va leur permettre de pousser tout droit. Elles vous feront quand même des petites blagounettes de temps à autre parce qu’elles sont joyeuses, ces courgettes, et tant mieux, leur côté rebelle et tordu fait tout leur charme.

L’interrogation de la courgette © Camille Oger

L’interrogation de la courgette © Camille Oger

La trompette de Nice, redressée

La trompette de Nice, elle, est issue de la trompette d’Albenga après une sélection menée pour obtenir des fruits plus charnus et plus droits. Comme le dit ma mère, toujours l’air grave : « Les Niçois ont fait n’importe quoi. Déjà, ils ont redressé la courgette. » Celle-là, elle est moins facétieuse, alors on la laisse courir au sol. Les fruits poussent droits, sont plus courts et plus épais, en bref ils sont plus faciles à commercialiser car moins fragiles et de forme plus cohérente dans un cageot. Le problème, c’est qu’ils sont aussi moins bons, car si on retrouve les arômes de la trompette d’Albenga, la chair de la trompette de Nice est plus fibreuse.

De gauche à droite : une trompette d'Albenga, deux de Nice, deux d'Albenga © Camille Oger

De gauche à droite : une trompette d’Albenga, deux de Nice, deux d’Albenga © Camille Oger

Du coup, les Niçois ont beau s’être donné du mal à créer leur variété à eux, tout le monde sur la Côte d’Azur s’arrache la trompette italienne qui est bien plus charmante, bien plus jolie, et surtout meilleure. Quand j’étais gamine, il y a une vingtaine d’années, la saison de la courgette trompette était fugace, et peu de producteurs en proposaient à vrai dire. Pendant quelques semaines au début de l’été, on se jetait sur toutes celles que l’on trouvait sur les étals.

Avec le mouvement de retour aux fruits et légumes oubliés, cette courgette a le vent en poupe. Désormais, tous les marchés de la région ou presque proposent les deux sortes de trompettes de juin à septembre, dans des quantités sans précédent. Les prix sont ridicules, produit local oblige, entre 1 euro et 1,5 euro le kilo en pleine saison.

La chair parfaite

L’engouement pour cette courgette n’est pas seulement dû à son allure invraisemblable ou à une mode quelconque. La courgette trompette est bonne. Vraiment. Elle comporte très peu de graines, toutes regroupées au bas du fruit, côté fleur – comme la butternut, elle aussi une courge musquée. Tout le reste, c’est de la chair, et quelle chair ! La trompette d’Albenga possède une texture fine et dense ; elle a un goût de courgette, mais sans la moindre amertume, sans la moindre âpreté, et avec des notes de noisette et un parfum de beurre.

Beaucoup de chair et peu de graines dans la courgette trompette (ici à la vapeur) © Camille Oger

Beaucoup de chair et peu de graines dans la courgette trompette (ici à la vapeur) © Camille Oger

Cueillie bien jeune – avant qu’elle ne commence à avancer vers la courge et à perdre sa teinte vert pâle pour s’approcher du jaune, puis de l’orange – elle est croquante crue, presque craquante, et merveilleusement tendre et fondante une fois cuite. La cuisson est d’ailleurs très rapide, car la courgette est fine. En 10 minutes à la vapeur, c’est prêt. Plus on attend après la cueillette, plus la cuisson est longue et la courgette coriace. La trompette, c’est une courgette qui n’attend pas, et c’est pour cela qu’on ne peut pas la faire voyager pour la vendre dans d’autres régions.

La plus belle façon de manger la trompette

La trompette de Nice, c’est la même chose en un peu moins bien, avec des fibres qui gâchent légèrement la texture magnifique du fruit. Mais elle reste une reine en comparaison aux autres courgettes ; elle n’est peut-être pas n°1, mais c’est un excellent n°2. Les deux cultivars de trompettes sont utilisés ici comme des courgettes grises : on ne les épluche jamais (le Niçois n’épluche pas ses courgettes, car il sait les cueillir jeunes, quand leur peau est fine), on en met dans la ratatouille, on peut en faire des gratins, on cueille leurs fleurs dont on fait des beignets, voire de la tempura dans mon cas, etc.

Courgettes trompettes à la vapeur, parmesan et huile d'olive © Camille Oger

Courgettes trompettes à la vapeur, parmesan et huile d’olive © Camille Oger

Toutefois les trompettes ont droit à un traitement de faveur, une recette qui ne s’applique qu’aux courgettes ultimes : on les coupe en deux dans le sens de la longueur, on les fait cuire à la vapeur, et on les sert tièdes, juste salées, couvertes de parmesan râpé puis d’un filet d’huile d’olive. L’huile imbibe le parmesan qui forme une espèce de sauce agréablement granuleuse sur la chair fondante et fruitée de la courgette, c’est l’accord parfait, c’est renversant. Je ne connais pas une personne qui ait goûté à cette recette et qui n’ait pas aimé. Je vais d’ailleurs manger les miennes de ce pas, on ne résiste pas à l’appel de la trompette.

Tags: courgettecuisine niçoiselégumesplantessaison

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60 Comments

  1. Patrick Cadour dit :
    14/08/2015 à 14:34

    « Trompettes renommées, vous êtes fort bien embouchées ! »

    On dirait que tu nous refais le coup du cantonnier de Fernand Raynaud, avec les airelles trop délicates pour voyager, en tout cas, c’est juste du bonheur de découvrir qu’il y a au moins une ou deux courgettes comestibles.

    A part ça, il n’y a pas que les niçois à s’acoquiner avec les légumes italiens, par exemple si on cause chou-fleur ou artichaut, totalement transalpins eux aussi, les bretons sont passés leaders, mais la diffusion est venue du haut et non par capillarité populaire, c’est en effet Catherine de Médicis qui a initié leur consommation en France, et comme la reine aimait ça, il était de bon ton d’en faire pousser et d’en consommer.

    Les légumes dits de la ratatouille (poivron, courgette, aubergine) nous sont parvenus d’abord par la voie des mers, via les marins et leurs familles, lesquelles basées à Toulon, voire à Bizerte ou Agadir etc. avaient pris l »habitude d’en manger.

    Bref, avant que ton père ne les découvre, ma mère m’en avait déjà cuisiné dans mon Finistère, et j’avais décidé que ça ne valait pas une bonne patate. Je me suis un peu adouci depuis et je crois que ces trompettes au parmesan me combleraient, surtout si elles proviennent de ton jardin magique.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      14/08/2015 à 20:36

      …Sont même des champions de la production de tomates maintenant les Bretons, c’est dire si tout fout le camp !

      Je suis curieuse de savoir à quand remontent les premiers légumes méditerranéens dans le Finistère : quand ta grand-mère était jeune ou déjà grand-mère ?

      Les trompettes au parmesan, j’adorerais t’en faire, mais le temps que j’arrive à Paris elles seraient déjà ruinées… Luna goûtera pour toi et te dira ce qu’elle en pense, je lui en réserve quelques unes (dont un très beau spécimen qui doit faire près d’1 kg à elle seule).

      Répondre
      • Patrick Cadour dit :
        15/08/2015 à 04:48

        Ma grand-mère maternelle (je n’ai pas connu la paternelle morte pendant la guerre) n’en cuisinait quasiment pas, à part les tomates ; c’est ma mère qui s’est appropriée ces légumes, mais mes souvenirs ne remontent pas au delà des années 60.

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          15/08/2015 à 13:07

          Je ne sais pas pourquoi, j’avais lu « grand-mère » et pas « mère »… Peut-être un léger surmenage. Léger léger.

          Répondre
  2. Cotto dit :
    15/08/2015 à 14:42

    Très bel article, on en mangerait !
    Il me semble que la courgette d’Albenga etait aussi nommée courgette beurre..
    Un été sans courgette, impossible !

    Répondre
  3. Goustane dit :
    16/08/2015 à 14:54

    YESSSSSSS !!! Enfin un nouvel article, je me languissais de vous lire ….. Les courgettes sont mon légume preféré, alors je serais bien curieuse d’en goûter ( mais je crains fort de ne pas en trouver en Rhône -Alpes où j’habite désormais , loin de ma Bretagne natale ) …. A bientôt j’espère 😉 !!!

    Répondre
  4. Diana dit :
    18/08/2015 à 15:19

    Des courgettes-trompettes (de la deuxième variante, forcement la moins bonne …), j’en ai vu une seule fois sur mon marché (à Montpellier), on les avait nommé « des courgettes niçoises ». Le temps de les goûter et de prendre certitude que je ne pourrais plus vivre sans elles, elles avaient disparues, et je n’ai les jamais revues …

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      18/08/2015 à 16:48

      Bon, tout n’est pas perdu… Si on a un bout de jardin, ça doit bien pousser à Montpellier. Peut-être même qu’on peut cultiver un pied en pot (et le faire courir dans toute la maison). Les graines se trouvent assez facilement sur le net !

      Répondre
      • Diana dit :
        23/09/2015 à 11:45

        On dirait que mon signal de détresse a été entendu : les courgettes de Nice ont réapparu sur mon marché. J’ai testé votre recette et nous l’avons adoré ! Merci beaucoup !

        Répondre
      • Jim dit :
        16/06/2017 à 11:58

        Mon oncle à réussi à les acclimater sur Toulouse avec quelques difficultés. Probablement liées à des polenisations croisées avec des jardins voisins ou à la nature du sol. Elles dégénèraient.
        Bel article. Une réserve sur la cuisson vapeur qui ne marche qu’avec des produits très frais. Lorsque la courgette à un peu attendu mieux vaut la découper en 2 puis en tronçons de 5 cm et la faire bouillir avec un peu de sel en surveillant pour la sortir « al dente » la durée de la cuisson pouvant varier de 10 à plus de 30mn en fonction de la fraîcheur.

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          16/06/2017 à 12:45

          Vous avez raison, cette courgette, contrairement aux autres, n’attend vraiment pas pour être cuite ! Nous les cuisinons toujours le jour même, voire dans les minutes qui suivent la cueillette, sinon la chair change de texture et ce n’est plus le même plaisir…

          Répondre
  5. Sophia2 dit :
    24/08/2015 à 12:17

    C’est amusant, ce goût de courgette « noisetée » n’est pas propre à la courgette-trompette apparemment : l’an passé, comme chaque année, mes parents ont planté des courgettes (non pas des trompettes, mais des espèces de monstres donnant des courgettes de plus de 3 kg pour certaines !), et elles avaient ce goût que tu décris, elles étaient vraiment délicieuses. Cette année, même variété, même monstruosités, mais immondes : ignobles à manger, acides ou sucrées (!!) selon la courgette. Le temps n’a pas été super propice (canicule puis pluie à n’en plus finir) il faut dire, même les tomates étaient à peine passables (plantez-vous des tomates sur Nice, et quelles variétés ? Je suis de Toulouse mais vu le climat, je suis sûre que les mêmes plantes pourraient pousser !).

    Tout ça pour dire : l’an prochain, pour éviter les problèmes de stockage (oui, des courgettes de 3 kg, ça ne se mange pas en un clin d’oeil !), et pour le goût, vu que vous dites que ça se trouve facilement, je conseillerais à mes parents de planter de la trompette. Cette courgette est vraiment trop mignonne !

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      24/08/2015 à 14:38

      Bonjour Sophia,

      La température influence beaucoup le goût de la courgette. S’il fait frais la nuit (mais chaud le jour), elles seront plus sucrées par exemple. L’arrosage joue beaucoup aussi, l’ensoleillement, les minéraux présents dans le sol… D’une année sur l’autre, on a toujours des résultats différents. En revanche toutes les trompettes ont un goût de noisette, toujours, c’est propre aux courges musquées (type butternut).

      Les tomates, tout le monde en plante ici, c’est la base ! Elles étaient succulentes l’an dernier chez moi, mais cette année, elles sont nulles, pas assez d’amplitude thermique entre le jour et la nuit (des nuits à 29°, ça fait des tomates fades). Je plante de tout : noire de Crimée, ananas, romaine, coeur de boeuf – la vraie, j’achète les graines en Italie – Saint-Pierre, cerise, grappe, rose de Berne, Buckeye yellow…

      La production est nettement moindre que l’an dernier, la qualité aussi. Trop de chaleur, trop de sécheresse (4 mois sans pluie), mais la saison est loin d’être finie, j’ai encore tout le mois de septembre pour me rattraper.

      Répondre
  6. Pierrick dit :
    26/08/2015 à 11:59

    Exilé en Alsace je tente chaque année de retrouver les legume d’antibes.
    la courgette longue de Nice dite courge longue musquée de Nice galope dans un coin du jardin et a réussi à séduire mon épouse qui pourtant n aimait pas du tout ce legume

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      23/01/2016 à 05:04

      Bonjour Pierrick,

      L’idée de ces petites Niçoises qui poussent gaiement en Alsace me fait très plaisir. Quelle joie de pouvoir faire germer des petits bouts d’ailleurs chez soi, et d’enrichir ainsi les horizons du marché…

      Je fais la même chose avec des graines que je rapporte chaque année du Japon. Tous les fruits et légumes nippons qui peuvent supporter le climat de ma région ont leur place dans mon jardin, je peux ainsi manger des produits que j’adore et que je ne pourrais jamais acheter ici.

      Avez-vous des nuits fraîches en été, après les grosses chaleurs de la journée ? Si c’est le cas, j’imagine que vos courgettes doivent être particulièrement sucrées et donc délicieuses.

      Répondre
  7. Bénédicte dit :
    01/09/2015 à 09:57

    Bonjour Camille,

    Je suis tombée sur votre article que j’ai relu avec plaisir car je cherchais sur Internet des informations sur une autre courgette dont j’ai entendu parler, la courgette trombone. Du coup, je me demande s’il s’agit de la même courgette ou d’une autre variété. Pouvez-vous m’éclairer?
    D’avance, je vous remercie.

    Bien à vous,
    Bénédicte

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      01/09/2015 à 12:31

      Bonjour Bénédicte,

      Oui c’est bien elle !
      Les Italiens l’appellent tromba, ou trombone, ou tromboncino. En France, certains l’appellent également « violon »… Bref, une courgette très musicale !

      Répondre
      • Bénédicte dit :
        13/09/2015 à 18:43

        Merci beaucoup Camille pour ces précisions.
        J’en profite pour vous féliciter pour votre article sur Bertrand Grébaut paru dans le tout nouveau magazine « Fou de cuisine ». J’achetais déjà « Fou de pâtisserie » dont j’appréciais la qualité (bien que n’étant moi-même pas très bec sucré). Maintenant, avec son jumeau salé, me voilà comblée.

        Très bonne continuation à vous,
        Bénédicte

        Répondre
  8. Audrey dit :
    26/10/2015 à 11:25

    Assurément la meilleure courgette du monde! Impossible d’en manger d’autres, je « tolère » les courgettes fleurs mais c’est la seule transgression que je me permets 🙂 On avait aussi fait un article sur les trompettes « reine des courgettes », les grands esprits se rencontrent!

    Répondre
  9. Rudy dit :
    18/11/2015 à 15:56

    J’ai donc un potager en région parisienne et fais tous mes légumes (de la pomme de terre à la betterave en passant par tous les méditerranéens). Je cultive donc depuis toujours la « trombetta d’Albenga » et depuis l’année dernière, également la niçoise. Il faut dire que je suis d’Imperia d’ou ma manie des légumes du midi. Je suis tout a fait d’accord sur la différence de gout, mais je met quand même les deux car la niçoise est légèrement plus précoce. J’en garde toujours quelques unes pour l’hiver et pour la graine; pour ce faire je les laisses jusqu’à début novembre afin qu’elles aient une peau bien tannée et orangée. La plus belle trombetta fait 1m20 pour 5 kilos et la niçoise 60cms et 5k600.(beaucoup plus trapue). En plaine saison, quand on ne sait plus quoi en faire, je les ramasse de la grosseur du pouce, coupe en morceaux d’un centimètre et les mets au vinaigre ou à l’aigre-doux pour les longs mois d’hiver.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      23/01/2016 à 04:55

      Merci Rudy pour toutes ces infos : déjà je suis ravie d’apprendre que notre courgette préférée se plaît en région parisienne, et assez estomaquée par la taille des fruits que vous obtenez ! Je n’ai, je crois, jamais vu de tels monstres 🙂

      Quant aux conserves de mini-courgettes façon cornichons, c’est une très bonne idée !

      Répondre
  10. Lucieautourduglobe dit :
    14/01/2016 à 20:25

    Qu’est ce que j’aime la courgette !
    (et qu’est ce que j’ai hâte de rentrer en France pour retrouver le vrai goût d’une)

    Répondre
    • Nicolet jean louis dit :
      27/06/2016 à 11:17

      Cette résistance est maintenant présente dans beaucoup de variétés commerciales de zuchinni et autres. Il est probable qu’en plus de la résistance, une plus grande fermeté de fruit ait été introduite sans que ne le réalise avant plusieurs années. Les nouvelles variétés de zuchinni on une chair beaucoup plus ferme héritée de Trompette. Lors de la cuisson en ratatouille par exemple, la chair ne font pas et les morceaux de courgette restent entiers dans le plat.
      Ayant du temps libre désormais, je cultive des trompettes dans mon jardin et vous remercie pour la recette au parmesan. Nous allons bientôt la tester avec les 1ers fruits récoltés.

      Répondre
      • Camille Oger dit :
        27/06/2016 à 20:09

        Bon appétit Jean-Louis !

        Ici, j’en ai depuis environ 2-3 semaines, elles ont commencé tôt cette année ! Et il en a plus que l’an dernier, l’été 2016 est prometteur…

        Répondre
  11. Denis-Michel Brochet dit :
    20/08/2016 à 13:10

    Bonjour,
    Merci et bravo pour ce site merveilleux.
    Je voulais vous questionner sur la consommation des Tromba d’Albenga à maturité. Tout le monde à l’air de se régaler quand elles sont jeunes, en courgettes, et je vais de ce pas aller en cueillir (dans mon jardin du Val de Marne, à peine 10 km de Paris) et tester la recette. Mais ne sont-elles pas bonnes à maturité ? Comment les préparer, comme les potimarrons ?

    (les potimarrons je les cuis à l’eau, j’en déguste une partie en cubes pas trop cuits avec du beurre demi-sel, le reste je le fais en purée -je conserve la peau qui est très bonne et riche)

    Merci,
    Denis

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      20/08/2016 à 15:54

      Merci Denis ! À maturité, elles sont excellentes, et oui, elles se traitent comme des potimarrons, qui sont après tout des cousins très proches (ce sont des courges musquées aussi). Au beurre c’est top, à l’huile d’olive aussi. La recette incontournable à Nice, c’est le gratin de courge, que ma mère fait super bien d’ailleurs.

      On mélange la courge cuite à la vapeur et écrasée en purée avec des oeufs, du parmesan, éventuellement un tout petit peu de riz ; on en fait une couche fine au fond d’un très grand plat à gratin (il faut que ce soit un peu desséché, donc on étale fin) et on couvre de chapelure, puis on fait cuire au four jusqu’à ce que ce soit bien gratiné. C’est le plat qui représente l’automne chez moi…

      Répondre
  12. Denis-Michel Brochet dit :
    20/08/2016 à 23:15

    Merci beaucoup de m’avoir rassuré, et pour la recette !
    J’ai vu par ailleurs l’intitulé « tian de cougourdoun »
    A plus

    Répondre
  13. Chevalier dit :
    21/08/2016 à 12:06

    Bonjour Camille
    Merci pour toutes ces recettes niçoises.On se régale rien qu en les lisant !! Mais je ne touve pas la VRAIE ratatouille. L auriez vous ?
    Bien cordialement

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      21/08/2016 à 18:26

      Merci !
      Oui, j’ai même filmé la préparation de ma mère il y a deux ans, mais je ne trouve jamais le temps de la mettre en ligne… Ce sera fait en tout cas, mais je ne sais pas encore quand !

      Répondre
  14. Sergio dit :
    01/09/2016 à 10:10

    Bonjour Camille
    La courgette trompette pousse très bien et abondamment dans le nord pourvu qu’on s’y intéresse. Comme mon prénom l’indique je suis italien, mais je vis depuis très longtemps en Belgique et depuis que ma soeur a ramené les graines de cette plante coureuse d’Italie elle pousse partout dans mon jardin, grimpe aux échelles, aux bois de rames de mes haricots, sur les haies et même sur les cordes à linge et produit généreusement quantité de délicieuses courgettes que je partage et fait découvrir à mes voisins, mes amis et via un jardin collectif auquel je participe dans mon quartier.
    Ses qualités sont indéniables: fermeté, croquant, tenue à la cuisson, pas de graines sauf en extrémité de courge. Nos enfants adorent et en redemandent ,poelées, en risotto,dans la sauce de pâtes, en beignets…

    Répondre
  15. Sergio dit :
    01/09/2016 à 10:15

    En Italie on l’appelle la Tromba d’Albenga

    Répondre
  16. sorli dit :
    18/09/2016 à 23:30

    J’adore la courgette de nice, introuvable en région parisienne.
    Mon père l’a cultivée en Bretagne dans le morbihan, mais a arrêté parce qu’il ne voyait plus les fruits au milieu des feuilles et qu’ensuite elles devenaient dures.
    Je vais essayer sur mon balcon au printemps prochain
    si vous savez où on en trouve à acheter les fruits ou les graines je suis preneuse

    Répondre
  17. Odile dit :
    17/01/2017 à 10:05

    Bonjour,
    J’ai eu la chance de goûter l’été dernier à cette fabuleuse courgette trompette.
    Je voudrais savoir s’il est possible de me procurer des graines pour les planter dans mon potager à Carnoux en Provence, je pense que le climat s’y prête.
    Merci pour votre article ça m’a mis l’eau à la bouche, et j’espère pouvoir en déguster cet été.
    Bonne continuation.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      17/01/2017 à 11:09

      Bonjour Odile,

      Oui, on trouve les graines sans difficulté sur internet, il faut chercher « courge d’Albenga ». Je suis sûre qu’elles pousseront très bien chez vous.

      Répondre
  18. sylvie dit :
    20/03/2017 à 14:36

    Bonjour,

    Merci pour votre article très intéressant. J’avais reçu quelques semences de trompette d’Albenga l’année passé. Je les ai cultivées avec succès dans mon petit potager de Bruxelles. Elles étaient tellement bonnes que nous avons tout mangé…. Cette année, c’est avec beaucoup de difficultés que j’ai trouvé dans le commerce des semences. Aussi je voudrais garder des graines de ma production pour l’année suivante: avez-vous des conseils pour avoir les meilleurs résultats? Cordialmement

    Répondre
  19. Denis dit :
    27/05/2017 à 16:27

    Cela fait déjà une dizaine d’année que mon beau-frère en plante. ( sous le nom de trombette ).
    SU-CU-LENTES !
    Cette année, j’ai trouvé des pieds de « Tromba d’Albenga » …Et j’ai monté une structure en bambou pour qu’elles se rapprochent des nuages ( enfin, pas tout à fait …)
    Je salive d’avance au goût de mes prochaines récoltes !

    Répondre
  20. pepina dit :
    30/07/2017 à 11:35

    bonjour j ai plante ces courgettes en pot. la plante à bien pousse(plusieurs metres) de nombreuses belles fleurs mais que des mâles. sur la même tige à chaque fois un bouton qui ne s ouvre pas du coup pas une courgette. pareil chez mon frère qui a planté en terre . nous sommes à Aix en pce dans le sud. pouvez vous me dire dire quel pourrait être le problème ?

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      30/07/2017 à 11:53

      La courgette trompette est très exigeante, c’est difficile d’avoir beaucoup de fruits. Il faut pas mal d’eau (je ne sais pas chez vous, mais chez nous cette année il fait sec à mourir, ça ne leur plaît pas du tout), une terre très enrichie, et au niveau du climat, il y a encore des choses que je ne comprends pas bien. En pot en tout cas, je n’ai jamais eu de bons résultats, c’est une certitude : elle est faite pour la pleine terre. Mais même en terre, j’ai eu de très bonnes années et des années médiocres…. Chez ma mère cette année, on a plein de fleurs mâles mais très peu de courgettes.

      Si vous n’avez toujours pas de fruits en ce moment, c’est plus ou moins foutu pour cette année : elles auraient déjà dû en donner ces deux derniers mois. Sans doute la terre n’a pas été assez amendée l’hiver dernier et au moment où vous avez planté. Vous pouvez toujours essayer d’ajouter de l’engrais, mais c’est un peu tard. Si vous retentez l’expérience l’an prochain, préparez bien votre terre. Et, on ne sait jamais, je vous le dis au cas où, évitez de planter des courgettes près des tomates : elles ne sont pas copines du tout et se nuisent mutuellement.

      Répondre
  21. marie-france coulon dit :
    30/07/2017 à 16:45

    Bonjour merci pour l’info concernant tomates et courgettes à coté l’une de l’autre, je ne savais pas ; je n’ai jamais trouvé de graines de courgette trompette ; ou puis-je en trouver ? merci

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      30/07/2017 à 18:25

      Si vous cherchez « courge musquée longue de Nice » ou d’Albenga vous trouverez facilement sur le net. Les plants greffés sont les meilleurs pour avoir un bon rendement, on n’a que peu de fruits avec des graines qu’on fait germer soi-même.

      Répondre
  22. Guillot henri dit :
    30/08/2017 à 15:24

    Un grand merci de nous avoir fait decouvrir cette courgette qui sera pour les prochaines annees la seule courgette que nous cultiverons.
    Cette annee nous avons cultive 2 pieds sur un sol tres enrichi (compost avec algues compostées) et nous allons arŕache un pied tellement la production est importante.
    Par contre il faut les cueillir vertes et ne pas attendre qu’eĺles preñent une couleur jaune pale

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      30/08/2017 à 17:04

      Merci à vous Henri pour ce retour d’expérience !

      Par curiosité, dans quelle région vivez-vous ? Cela pourrait intéresser les autres lecteurs qui cherchent à acclimater la trompette hors pourtour méditerranéen…

      Répondre
      • TRION Serge dit :
        06/10/2017 à 17:29

        Bonjour. J ‘habite en Allier, près de Moulins, région aux températures quelquefois élevées, mais pas comparables à celles de méditerranée. Je récolte actuellement ces fameuses courges, que, ne connaissant pas alors, j’ai laissé grandir, et dont la peau est devenue beige. C’est impressionnant comme taille et forme. Je pense qu’au vu de la maturité on devra les faire cuire comme d’autres courges. Si une personne peut me conseiller je suis preneur. Merci

        Répondre
        • Camille Oger dit :
          06/10/2017 à 17:50

          Bonjour Serge,
          Oui, vous pouvez les cuisiner comme n’importe quelle autre courge. À Nice, on les aime principalement en gratin, mais tout est possible : soupe, purée, courge sautée, farcie, cuite au four dans sa peau, etc…

          Répondre
          • TRION Serge dit :
            06/10/2017 à 20:52

            Merci. La maturité n’est donc pas un handicap pour cuisiner. J’essaierai de donner le résultat de nos préparations. Merci et bonne cuisine à vous.

  23. Guillot henri dit :
    01/09/2017 à 14:29

    Nous sommes en Bretagne(Rennes)
    Nous avons seme les graines le 13 mars a 24 degres et le repiquage a eu lieu le 21 mai
    Nous avons essaye 2 structures
    _la 1ere conduite a plat et a 1m10 du sol.Nous avons place des poteaux(diam 50) espaces tous les 2 m par 2 face a face espaces de 50 cm dans l’autre sens.
    Sur ces poteaux nous avons fait passer une corde sur la section superieure du poteau, les deux cordes parraleles permettant une mise place d’un grillage soude plastifie d’une largeur de 50 cm ayant une maille de 100mm, le but etant d’eviter le contact avec le sol et le risque d’oidium
    -la 2 eme conduite de facon verticale, la aussi des poteaux bois espaces de 2m(1seul a chaque fois) avec passage d’une corde sur la section superieure du poteau et retour de la corde 30 cm plus bas
    Ces deux cordes en parralele permettent la mise en place d’un grillage plastifie largeur 30 cm et maille de 100 mm
    Dans les 2 cas conduite sur une branche principale avec apparitions de ramifications secondaires(type aretes de poisson)
    Les courgettes se trouvent sur ces deux types de branches.
    Pas de taille seules les branches secondaires sont coupees lorsqu’elles touchent le sol
    Dans les deux cas prevoir une longueur de 12 m minimum
    Arrosage 5l par jour
    Sur le pied arrache evoque plus haut nous avons cueilli 19 courgettes ce qui fait pres de 40 courgettes recoltees sur ce pied.
    Sur le 2 eme pied nous recolterons plus d’une cinquantaine de courgettes jusqu’au 20 septembre
    Pour des raisons que nous ignorons nous constatons un certain nombre de fleurs femelles avortees.
    Voila en quelques lignes notre recit de culture de notre « bijou »
    Encore merci a Camille

    Répondre
  24. Phil' dit :
    04/10/2017 à 11:46

    Bonjour Camille,
    J’ai eu le plaisir de vous apercevoir dans une rediffusion d’un des programmes télévisés de Julie Andrieu, Thierry Marx et Raphaël Haumont (sur le thème des beignets) et je ne résiste pas à vous féliciter pour votre lumineuse contribution à l’amélioration du « manger » commun.
    Je ne résiste pas davantage à l’envie d’attirer l’attention sur une autre merveille horticole d’Albenga (mais aussi du reste de la Ligurie et d’une bonne partie du Piémont, au moins) qui est le délicieux haricot vert — variété dite « à rame » — malicieusement nommée « fagiolo pelandrone ». Cuit en jardinière avec des pommes de terre et des courgettes trompette (avec un peu de pesto à la génoise) c’est au moins aussi bon que les fameuses « asperges en petits pois » de Talleyrand.

    Répondre
  25. Naigeon dit :
    28/08/2018 à 09:24

    Un ami l’an dernier m’a donne des graines . Depuis nous mangeons avec un tres grand plaisir les trombettes de Nice . Et pourtant nous sommes en Bourgogne, Saone et Loure exactement et je les reussi superbement. C’est vraiment un regal a la vapeur.

    Répondre
  26. Coste dit :
    28/08/2018 à 22:03

    J’adore ce légume…où puis-je me le procurer à Paris ? Merci

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      28/08/2018 à 22:47

      Je n’en ai jamais vu à Paris ! Mais la saison est plus ou moins finie, on passe à la courge en ce moment !

      Répondre
  27. Mathilde Robert dit :
    16/09/2018 à 09:56

    Bonjour!
    on m’a donné une courgette trompette qui fait… 3,9kg… une idée de recette, autre que soupe ou gratin? merci!

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      16/09/2018 à 10:14

      Oula, à ce stade c’est plutôt une courge non ? (La chair durcit vite, même si la peau reste verte)

      C’est très bon sauté, ou en curry au lait de coco (avec du basilic thai, miam), ou rôti au four… Il y a des dizaines de possibilités.

      Répondre
      • Gareil dit :
        24/07/2019 à 14:18

        J’en ai!!!!
        J’en cultivé à Teyran

        Répondre
  28. ROCHE dit :
    03/09/2019 à 18:46

    bonjour, combien de temps doit elle cuire à la vapeur car par erreur j en ai planté mais je ne sais pas les cuisiner merci de votre réponse
    PS faut il les ramasser vertes ou attendre qu ellles deviennent jaunes merci

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      03/09/2019 à 18:55

      Bonjour,

      il faut les ramasser dès que la fleur femelle (à leur extrémité) s’ouvre. Sinon, elles commencent à se transformer en courges. Bien jeunes, elles cuisent très vite, tout dépend du diamètre pour le minutage.

      Répondre
  29. Shmouck dit :
    08/05/2020 à 12:18

    Très bel article qui m’a rappelé plein de souvenirs. Natif d’Antibes que j’ai quitté à l’adolescence, j’ai mis plusieurs années à me rendre compte que les courgettes que je consommais dans mon enfance n’étaient tout bonnement pas les mêmes que celles que j’ai consommé ensuite. Ce fut une révélation ! Dans la région Lilloise où je suis désormais exilé, je cultive depuis plusieurs années les graines de la variété niçoise, reçues du papé, sans problème, mais avec amour : amendement régulier, paillage, structure en bois pour faire s’élever ces dames, et beaucoup d’arrosage. Cette année je tente pour la première fois la tromba d’albenga. Et comme chaque année, les plans sont distribués dans le voisinage, le palais ch’ti a manifestement lui aussi un faible pour ces belles !
    Une question me taraude tout de même, n’y a-t-il pas un risque à cultiver les deux variétés proches l’une de l’autre, qui finiraient finalement par créer un genre de tromba hybride, mi ritale, mi nissarde ?
    Merci !

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      08/05/2020 à 13:19

      Cher Shmouck,

      Voilà un commentaire qui fait plaisir ! J’aime beaucoup la région lilloise. J’ai donné des graines de tromba d’Albenga à Florent Ladeyn pour qu’il puisse en produire localement et cuisiner ces belles courgettes, mais je ne sais pas s’il a réussi à les faire pousser… Si jamais vous avez l’occasion de le croiser un jour, vous pourrez lui parler de votre potager, de vos plants et de votre récolte, ça l’intéressera sûrement !

      Pour les hybrides, vous ne le saurez qu’à la prochaine génération si vous récupérez les graines pour les planter d’une année sur l’autre. Mais c’est effectivement possible, les deux variétés étant suffisamment proches génétiquement pour pouvoir s’hybrider au gré des pollinisations. Il faudrait vraiment beaucoup les éloigner pour être sûr à 100% que cela ne se produise pas… Mais un hybride de ces deux courgettes pourrait s’avérer succulent.

      Personnellement, j’ai déjà cultivé ces deux courgettes côte à côte, mais je n’ai jamais tenté de replanter leurs graines ensuite. Il faudrait que j’essaie, au moins pour voir.

      Répondre
  30. Belgobricolette dit :
    21/10/2020 à 12:13

    Bonjour!
    Votre article a mis du soleil dans mon ciel belge 🙂
    Je cultive ici sans problème les courgettes longues de Nice que je cueille en fin de saison. Elles se conservent jusqu’en mars-avril.
    La semaine passée j’ai eu l’occasion d’acheter une courgette trompette dans une épicerie italienne. Je n’imaginais pas qu’elle soit si différente de nos classiques courgettes. Je vais leur réserver un tipi au jardin et voir comment elles se comportent chez nous. Affaire à suivre 😉

    Répondre
  31. Watson dit :
    02/05/2022 à 17:29

    Bjr, je voudrais savoir si vous connaissez « Zucca Mammella » et si cette plante est comestible?
    Merci.
    Watson.

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      03/05/2022 à 00:00

      Bonjour mon cher Watson,

      Je ne connaissais pas, c’est incroyable ! Je ne trouve pas d’informations en revanche sur le côté comestible ou non…

      Répondre

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  • camille_oger_

    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
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© Camille Oger 2011-2021