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Reportages · Taïwan

Mangez vos plantes grasses

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On peut manger certaines plantes grasses, aussi saugrenu que cela puisse paraître. C’est ce que font les Taïwanais. Pourquoi les mangerait-on ? Pour vous donner une idée, petit scénario catastrophe : imaginez que votre ville a été inondée. Tout est sous plusieurs mètres d’eau, et vous êtes cloîtré dans votre appartement au 6ème étage, comme les autres survivants. Il n’y a plus d’eau potable et vous êtes arrivé au bout de vos provisions. Afin de ne pas vous déshydrater, il vous reste une solution, sur votre balcon : une plante miraculeuse, appelée plante fantôme.

C’est, pour être précis, une plante succulente, ce qui ne veut pas dire qu’elle est délicieuse mais qu’elle a pour caractéristique de stocker de l’eau, comme l’aloès, également très apprécié à Taïwan, en Corée et au Japon, ou le baobab africain. On l’appelle en latin Graptopetalum paraguayense, en anglais Mother-of-pearl plant ou « plante de nacre », en chinois shí lián huā / 石蓮花, littéralement « lotus de pierre », ce que je trouve très beau et parfaitement approprié. Chez nous, vous entendrez parler de « porcelaine ».

Bon, en vérité, les Taïwanais ne la mangent pas à cause d’une pénurie d’eau potable. Regardons tout ça de plus près. Cette petite plante, que vous avez certainement déjà vue, se compose d’une tige centrale et de feuilles obovales charnues et douces, qui rappellent la soie au toucher. Celles-ci sont gris-vert pâle et plantées en corolles qui rappellent effectivement la forme du lotus.

De l’eau et des vertus médicinales

Si ses feuilles sont charnues, c’est parce qu’elles lui servent à stocker de l’eau. La plante en est ainsi totalement gorgée. Pour cela, les autres plantes succulentes peuvent aussi avoir recours à leur tige ou leurs racines. Mais absorber l’eau n’est pas tout, car celle-si s’échappe vite. C’est pourquoi la plante fantôme, comme les autres succulentes, est xéromorphe, c’est-à-dire que sa structure est pensée pour retenir l’eau : ses feuilles sont épaisses mais assez petites, son épiderme est épais et recouvert d’un minuscule duvet qui explique cette texture soyeuse. Elle peut grâce à tout cela résister à des sécheresses extrêmes.

Feuilles de plante fantôme © Quentin Gaudillière

Feuilles de plante fantôme © Quentin Gaudillière

Mais voilà, à Taïwan, croyez-moi, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne fait pas sec. L’humidité est à son paroxysme, il pleut en quasi-permanence, bref, forcément, la plante fantôme ne vient pas d’ici. Elle serait originaire de l’Etat d’Hidalgo, au Mexique, bien que son nom latin fasse mention du Paraguay. Mais cette plante est également connue et plantée chez nous depuis Charlemagne, bien avant la découverte de l’Amérique. Elle n’a donc pas attendu l’homme pour traverser l’Atlantique et a réussi à se disperser par ses propres moyens.

Aujourd’hui, on la consomme au Mexique (pays aride), en Azerbaïdjan (pays super aride) et à Taïwan (le pays de l’eau), cherchez l’intrus. Elle est très désaltérante et sera votre meilleure amie si vous vous perdez dans la pampa. De plus, les Taïwanais l’utilisent depuis longtemps dans la médecine traditionnelle, car elle est réputée avoir des vertus extraordinaires.

Effectivement, du point de vue nutritionnel, elle est forte : riche en fibres alimentaires, phosphore, calcium, potassium, sodium, magnésium, fer et autres minéraux, elle est aussi pleine de vitamines C, B1, B2, B6, d’acide folique, de niacine et de bêta-carotène. En bref, elle est excellente pour la peau et les cheveux, mais pas seulement.

Les Portugais sont les premiers à avoir utilisé cliniquement les extraits de la plante fantôme pour traiter les hépatites, la cirrhose, la goutte, la maladie parodontale, les maladies de la peau, l’hypertension et la constipation entre autres. Les Taïwanais s’en servent quant à eux traditionnellement pour le foie, et aujourd’hui principalement pour ses propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, et pour lutter contre l’hypertension et le cholestérol. Récemment, des scientifiques de l’université de Taipei ont démontré que ses vertus supposées pour le foie ne relevaient pas que de la croyance : grâce à une étude sur des rats de laboratoire, ils ont pu observer qu’elle permettait effectivement de traiter les inflammations et lésions du foie.

En snack ou en boisson

En bref, elle hydrate, elle est pleine de vitamines et bonne pour la santé, mais elle ne nourrit pas. Composée principalement d’eau et n’étant pas sucrée, elle ne sert pas de nourriture à proprement parler. Pourtant les Taïwanais consomment ses pétales crus en snack rafraîchissant, en les saupoudrant de sucre de prune, de sucre en poudre ou de miel. On pourra aussi les passer à la centrifugeuse pour obtenir une sorte de smoothie. Parfois, on trouvera enfin les plantes séchées sur les marchés. Sous cette forme, on les appelle 風車草 / fēng chē cǎo, ce qui veut dire « plante moulin à vent ».

Feuilles de plante fantôme et leur sucre de prune © Quentin Gaudillière

Feuilles de plante fantôme et leur sucre de prune © Quentin Gaudillière

Pour savoir si elle était intéressante du point de vue gustatif, j’en ai croqué quelques feuilles. Je m’attendais, en les sentant très fermes, à ce qu’elle soient croquantes, mais ce ne fut pas du tout le cas. Elles ne sont pas molles non plus ; elles sont quasi-liquides et ne résistent pas du tout sous la dent. Pour ce qui est des arômes, deuxième déception : ce n’est ni bon ni mauvais, ni particulièrement étrange ou intéressant. La boucle est bouclée, c’est bel et bien de la flotte.

Feuille de plante fantôme croquée © Quentin Gaudillière

Feuille de plante fantôme croquée © Quentin Gaudillière

Ce qui est amusant en revanche, c’est que j’ai laissé mes feuilles en attente dans leur barquette en plastique pendant deux semaines, n’étant pas emballée par l’expérience, et qu’à ma grande surprise, elles se sont débrouillées pour devenir plantes elles-mêmes, développant de nouvelles feuilles et une nouvelle tige sans eau, sans terre et sans lumière. Elles poussaient dans leur emballage comme des petites folles. La plante fantôme est une acharnée de la vie : achetez-une barquette, et vous aurez des feuilles sans cesse renouvelées pour toujours.

Silvère Doumayrou, auteur du blog La pépinière, a lui aussi observé le phénomène qu’il appelle « la feuille magique » : car non seulement les feuilles donnent naissance à de nouvelles plantes, mais elles sont également fixées de manière précaire sur la tige et tombent dès qu’on les effleure. Et boum, à chaque feuille tombée, on a une nouvelle succulente qui apparaît. Toute seule, elle se multiplie mieux qu’un couple de lapins.

La feuille magique © Camille Oger

La feuille magique © Camille Oger

Hyper-cultivable, elle est enfin étonnamment rustique puisqu’elle peut résister sans problème à des températures négatives, jusqu’à -10°. Bref, elle pousse toute seule, partout, même dans les pires conditions, elle désaltère, est pleine de vitamines et aime votre foie, et pour ne rien gâcher, il paraît, selon les Portugais, qu’en planter sur votre toit protégerait de la foudre, en voilà une plante miraculeuse.

Tags: boissonlégumespharmacopéeplantesvégétarien

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5 Comments

  1. charlie O' dit :
    04/09/2013 à 20:09

    HAHA ! Mais c’est merveilleux !! Je vais de surprise en découverte, quelle joie :))

    Répondre
  2. philomene dit :
    15/09/2013 à 01:40

    super, en revanche ce ne sont pas du tout des feuille des grapto paragayense mais de graptopetalum bellum ou d’echeveria (plante parente). Paragayense est surnommé ghost plant ou porcelaine car sa couleur est très pâle, quasi blanche (cf google image).
    Bon, je doute que ça change grand chose au niveau du goût mais moi je les garde en pot 🙂

    Répondre
    • Camille Oger dit :
      20/09/2013 à 18:33

      Un grand merci Philomène pour cette correction, bien vu ! Bon, il va falloir que je reprenne sérieusement ce billet du coup, je fais ça dès que j’ai un moment.

      Répondre
  3. Gérard DENIS dit :
    05/11/2016 à 22:39

    Un Echeveria « Black Prince » sur les photos…Evitez de manger les plantes achetées en jardinerie ou pépinières sans les avoir cultivées au moins un an sans pesticides, et encore ;). Bonne continuation

    Répondre
  4. Lauren dit :
    19/11/2017 à 18:52

    Bonjour,
    Pas trop en phase avec votre perception sur les aromes de ces plantes. J en ai goute sur kaoshiung au pdj de mon hotel pendant plusieurs jours et c etait excellent, tres parfume, une combinaison parfaite de subtilite avec une touche de miel de fleurs. J ai ensuite essaye avec mes crassulacees parisiennes. Clairement toutes les varietes n ont pas un interet gustatif mais ce n est pas de la flotte du robinet. C est d une subtilite toute japonaise je trouve. Certaines sont acidulees ou acres. Ma mere a un echevaria geant qui est excellent.
    Je dirais donc que vous ne semblez pas avoir eu la main heureuse ou que votre palais n etait pas affute sur ce coup la. ☺
    Je precise que j apprecie neanmoins votre blog tres bien ecrit et illustre. Il nous fait voyager , nous inspire, nous ouvre l esprit sans effort.
    Bravo et merci.

    Répondre

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    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
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