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Ethno · France · Reportages

Les fondus des plateaux repas aériens

Repas sur un vol GulfAir © Quentin Gaudillière
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Il y a des obsédés de la photo culinaire. Ils prennent en photo tout ce qu’ils mangent, mais aussi ce qu’ils ne mangent pas : les marchés, les vitrines des boulangeries, tout est prétexte à dégainer son appareil. Autrefois réservée aux Japonais, cette pratique s’est généralisée avec le développement de la photo numérique, mais aussi avec Internet et l’explosion des réseaux sociaux et autres groupes d’intérêt. « J’ai mangé ça », « j’adore les cupcakes », « je cuisine trop bien », « ce restau est génial », toutes les excuses sont bonnes pour photographier le manger et le montrer au monde entier.

Il y a des obsédés à un point tel qu’ils passent leur temps, lorsqu’ils ne prennent pas des photos, à en regarder d’autres. Des voyeurs, des mateurs numériques qui pour certains ne sont même pas photographes amateurs. C’est le Food Porn, la pornographie alimentaire. Elle connaît une expansion d’autant plus impressionnante que la nourriture est universelle.

Mais surtout, contrairement à la pornographie classique, elle ne touche pas majoritairement les hommes. Tout le monde est susceptible de devenir accro au Food Porn : hommes, femmes, jeunes et vieux de tous les pays sont concernés.

Des milliers de clichés de repas d’avion

Chacun peut à présent y aller de sa critique culinaire, donner son avis sur un plat, un restaurant, une recette, ou tout simplement faire du FoodSpotting, sur ce site créé par mon amie d’enfance Soraya Darabi. Jusqu’ici tout va bien. Mais certains vont encore plus loin : ils se spécialisent. C’est ainsi qu’ont émergé des sites intégralement consacrés aux plateaux repas des compagnies aériennes. Deux groupes majeurs sont présents sur le net  : http://www.airplanefood.net/ et http://www.airlinemeals.net/index.php, qui regroupent des milliers de clichés de repas d’avion, par compagnie aérienne, classe etc.

Ces sites fonctionnent sur plusieurs ressorts. Le premier est psychologique. C’est l’anticipation. Anticiper, c’est chercher à se rassurer. Que va-t-on me donner à manger sur cette compagnie ? Vérifier le sort des précédents clients permet d’apprécier la qualité du service d’une compagnie ou d’une autre, et de savoir à quoi s’attendre. Et si cela peut paraître fou à quelqu’un qui choisit simplement le billet le moins cher, sans autre critère, certains comptent énormément sur les petits plus des compagnies aériennes, et sont prêt à choisir un billet plus cher simplement pour la qualité du service.

Enfin, pour certains, prendre l’avion est une expérience angoissante, ou tout simplement ennuyeuse. Ils détournent leur attention du voyage aérien pour se focaliser sur le repas, les vidéos à disposition sur les longs-courriers etc. C’est un bon moyen de tromper sa peur ou son ennui. Le même mécanisme pousse certains à prendre des photos de leur repas à bord de l’avion : lorsqu’ils sont concentrés sur le menu ou sur leur plateau, ils en oublient leur peur panique d’être dans les airs.

Un aperçu de l’image de marque des compagnies

Le deuxième ressort est historique, voire encyclopédique. Comme tous ces sites qui visent à répertorier, inventorier, amasser un maximum d’informations, les sites de photos de repas aériens sont des sites de collectionneurs, de monomaniaques. Leur action n’est pas sans intérêt, même s’ils sont un peu cinglés. Elle permet, au fil du temps, de suivre des fils historiques, d’une compagnie à l’autre, de voir l’évolution des tendances en termes de types de menus, de qualité de la nourriture et du plateau en lui-même.

J’ai par exemple remarqué que depuis environ 3 ou 4 ans, de moins en moins de longs courriers distribuent de couverts en métal, pour des raisons de coût au niveau de la vaisselle en elle-même, mais également pour une économie de poids et donc de carburant. Le métal étant bien plus lourd, un couteau, une fourchette et une cuiller en plastique par passager permettent de gagner plusieurs kilos sur la facture de kérosène.

Le troisième ressort relève du business et de la politique marketing de chaque compagnie. Certaines compagnies ont à coeur une image de marque en rapport avec la qualité de leur service, d’autres moins. Une compagnie haut de gamme soigne ses équipements électroniques et ses repas. Air France mise tout sur la nourriture, culture française et prestige oblige. Idem pour la British.

Des compagnies plus récentes, qui viennent d’acquérir leur flotte, peuvent se permettre d’installer des équipements électroniques à la pointe et miseront souvent moins sur les repas. C’est ainsi que les compagnies sont identifiées comme servant des repas plus ou moins bons et travaillés. Les sites recensant les plateaux repas permettent ainsi de voir à l’avance quelles compagnies font un effort sur le culinaire et lesquelles n’en font pas, pour comprendre ainsi leur positionnement marketing.

Satisfaire les goûts de clients internationaux

Enfin, le quatrième ressort est culturel et géographique. Il n’y a pas plus mobile qu’une compagnie aérienne. C’est a priori une flotte apatride, volant de zone internationale en zone internationale, les aéroports. En même temps, l’appartenance à un pays est très marquée, ne serait-ce que dans le nom de la compagnie : Turkish Airlines, British Airways, Oman Air, etc.

La compagnie aérienne a donc une appartenance culturelle et géographique très marquée, mais agit à un niveau qui dépasse largement son territoire. Les repas servis ne sont pas donc pas une combinaison évidente à trouver pour satisfaire la clientèle. Il y a les goûts et les couleurs, qui changent d’un pays à l’autre, et puis il y a les interdits alimentaires : pas de boeuf en Inde, pas de porc au Moyen Orient, ainsi de suite.

Petit déjeuner asiatique sur un vol Bahreïn-Manille © Quentin Gaudillière

Petit déjeuner asiatique sur un vol Bahreïn-Manille © QG

Une liste incroyable de repas spécifiques est disponible sur les sites des compagnies, afin de demander des traitements particuliers : repas pour diabétique, pour végétalien, pour personnes allergiques aux cacahuètes… Mais en dehors de ces cas exceptionnels, il faut que les plateaux plaisent au plus grand nombre.

Pas de risques donc : 3 plats au choix, dont du poulet, du poisson, et un plat végétarien la plupart de temps. Le porc est presque toujours absent. En termes de cuisine, il faut que les passagers s’y retrouvent également. Ainsi selon le point de départ et d’arrivée du vol, on aura des plats très différents. Par exemple, un vol en direction de la Chine ou des Philippines proposera toujours un petit déjeuner à base de congee, une soupe de riz qui peut déplaire à certains occidentaux mais ravira les asiatiques qui rentrent à la maison.

Menu du déjeuner entre Paris et Bahrein © Quentin Gaudillière

Menu du déjeuner entre Paris et Bahrein © QG

Au départ de Bahreïn, la viande proposée sera de l’agneau Halal. Et ainsi de suite. Voir le menu ci-contre, distribué dans un vol Gulf Air entre Paris et Bahreïn. Les sites qui montrent les différents repas proposés dans les avions permettent de savoir à l’avance quel type de cuisine ils risquent de trouver sur telle ou telle compagnie, et sur tel ou tel trajet.

Expérience grandeur nature

Comme, je dois l’avouer, je suis absolument fan de ces sites, je me suis prêtée au jeu en prenant l’avion et j’en ai tiré un certains nombres d’enseignements. Tout d’abord, la photo de nourriture d’avion aura toujours une allure répugnante.

Pour deux raisons : premièrement, ces repas sont réalisés à l’avance, à bas coût, et réchauffés dans des barquettes en plastique à la dernière minute. Certaines compagnies ont beau faire plus d’efforts que d’autres, le résultat restera toujours médiocre. Deuxièmement, les conditions du cockpit ne sont pas optimales pour la photographie. La lumière, le manque de recul et le décor imposé ne permettent pas vraiment de réaliser des clichés appétissants.

Penne al arabiatta sur un vol GulfAir © Quentin Gaudillière

Penne al arabiatta sur un vol GulfAir © QG

Ensuite, un menu sur le papier peut être trompeur. C’est une règle générale, mais dans un avion, où la nourriture est préparée à l’avance puis réchauffée, c’est d’autant plus vrai.

Lorsqu’on vous parle de penne al’arabiatta, sortez-vous de la tête cette chouette image de pâtes al dente, assaisonnées à la perfection avec cette petite sauce merveilleusement relevée. Dans la vraie vie, des pâtes, ça se réchauffe difficilement. Surtout lorsqu’elles sont, à la base, mal cuites, puis recouvertes de sauce industrielle et de fromage en plastique. Le résultat est visuellement dérangeant. D’après mon cobaye, ce n’était pas si mauvais, mais je n’y crois qu’à moitié.

Enfin, la différence d’une classe économique à l’autre est flagrante. On le voit sur AirplaneFood.net et AirlineMeals.net, il n’y a aucune commune mesure entre un repas de classe éco et un repas de première, sur le même vol de la même compagnie. Ceux qui ont déjà eu le plaisir d’être surclassés en savent quelque chose.

Les deux sites de photos de repas aériens que j’ai cités ne sont pas les seuls, il en existe d’autres, ainsi que des groupes thématiques sur Flickr etc. Je vous conseille d’aller y faire un tour. Au moins pour voir à quel point certains peuvent être fondus.

Tags: avionplateau-repasreligionvégétarien

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1 Comment

  1. Béné dit :
    15/09/2014 à 13:01

    Je prends en photo moi même tout le temps la nourriture dans l’avion.
    Même constat, aspect horrible !
    Je ne connais pas la business ni la first …
    Peut être que mon avis changera à ce moment là ^^

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    Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée. Tiger shrimp / sugpo / crevette géante tigrée.

La plus grosse crevette commerciale.

#sugpo #tigershrimp #gianttigerprawn #tigerprawn #seafood #shrimp #prawn #crevette #crevettegeantetigree #philippines #coron #barbecue #bbq #joy
    Oursins mâles. (Les gonades des femelles sont ro Oursins mâles.

(Les gonades des femelles sont rouges, pour ceux qui se demandent encore comment on les différencie.)

C'est la saison. Si vous êtes dans le coin et si vous aimez les oursins, je vous conseille d'aller voir Pierre-Emmanuel au banc des pêcheurs, sur le vieux port de Golfe-Juan. 

Il est très consciencieux, il bosse dur et bien, il respecte toutes les mailles, les quotas et les dates - ce qui est loin d'être le cas de tous les oursiniers de la Côte.

- - - - - - - - - - 

Male sea urchins.

There is food porn, and there is porn porn. 

This is kind of in between.

It's food, but it's as sexual as it gets. 

#seaurchin #oursin #mediterranee #golfejuan #riviera #cotedazur #foodporn #echinodermporn
    Hōrai soba / 宝来そば. La spécialité chez Hōrai soba / 宝来そば.

La spécialité chez @honkeowariya 

- - - - - - - - - - 

Soba with 8 toppings: shiitake mushrooms, shredded thin omelet, sesame seeds, shrimp tempura, wasabi, nori, Japanese leeks and grated daikon.

It was designed by Ariko Inaoka's grandfather, the 14th generation.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais #horaisoba #宝来そば
    Inaniwa udon. @kanbungonendo Les fameuses nouil Inaniwa udon.

@kanbungonendo 

Les fameuses nouilles japonaises de l'autre jour, étirées et séchées dans la préfecture d'Akita, mais cette fois cuisinées (à Akita-shi).

Avec simplement des oeufs de saumon, du daikon râpé, du sudachi et du maitake (polypore en touffe / poule des bois si vous préférez) grillé.

Les udon ont la réputation de glisser toutes seules dans la gorge, mais celles-là encore plus. On dit tsuru tsuru / つるつる en japonais. 

#udon #うどん #inaniwaudon #
稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #
湯沢市 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #
寛文五年堂 #つるつる #tsurutsuru #舞茸 #maitake #ikura #イクラ
    Soba au bouillon.

Kake soba at Honke Owariya.

かけそば @honkeowariya

#soba #kyoto #kakesoba #かけそば #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば#蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Ranger les soba. Tout est dans l'annulaire. Ce s Ranger les soba.

Tout est dans l'annulaire.

Ce sont des soba fraîches, confectionnées au petit matin chez @honkeowariya (fondé en 1465) à Kyoto. 

Quand je dis petit matin, cette photo a été prise à 5h15 exactement, et j'y étais déjà depuis un moment - le dashi est préparé vers 4h tous les jours.

J'adore ce restaurant. Chose rare pour un établissement de cette catégorie, il est tenu par une femme, Ariko Inaoka, qui est également une excellente photographe. 

Ce jour-là, Ariko n'était pas là, mais sa soeur et sa mère (merci Madame pour les croque-monsieur !) ont été des hôtes extraordinaires, ne relevant pas mon manque de correction même quand je me suis endormie par terre entre deux shootings.

#soba #kyoto #honkeowariya #japan #japon #japanesefood #本家尾張屋本店 #本家尾張屋 #尾張屋 #京都市 #そば #蕎麦 #nouilles #noodles #buckwheat #sarrasin #japaneserestaurant #restaurantjaponais
    Démêler les nouilles. Cette scène a lieu dans Démêler les nouilles.

Cette scène a lieu dans une usine réputée d'Inaniwa udon / 稲庭うどん, l'un des trois grands types de udon au Japon. Elles sont produites dans la préfecture d'Akita.

Ces udon ont une couleur crème teintée de jaune très particulière. Elles sont très lisses et plus fines que les udon "standard", mais gardent une consistance ferme due à leur processus de confection unique. 

Tout est fait à la main et prend un temps fou. D'abord, il faut faire la pâte à base de farine de blé local et la pétrir, puis la laisser reposer une nuit. Ensuite, on la roule en fin boudin, qu'on laisse encore reposer une nuit. Le lendemain, ce boudin est patiemment tourné sur lui-même et entortillé autour de barres métalliques. 

On se retrouve avec quelque chose qui ressemble à une espèce de "tricot de pâtes".

Ce tricot est étiré à l'horizontale, aplati, puis étiré à nouveau mais cette fois à la verticale, jusqu'à obtenir des nouilles aussi longues qu'un homme. On les démêle pour qu'elles soient parfaitement droites et on les laisse ensuite sécher ainsi dans une salle spécialement ventilée. 

Quand elles sont sèches, il faut les décrocher, les couper, les vérifier une dernière fois et les emballer. Le processus total prend 4 jours, ce qui est très long pour des nouilles, notamment les udon qui sont souvent des nouilles fraîches.

La petite touche que j'affectionne particulièrement : lors de la manipulation des nouilles, il arrive que certaines se cassent. Les chutes sont ramassées dans le laboratoire immaculé (j'étais, comme tout le monde, couverte des pieds à la tête pour y entrer), triées, nettoyées et valorisées à part, car il n'est pas question de gaspiller.

- - - - - - - - - - - -

本当においしいうどんは、自然の恵みと人間の手から生まれる。寛文五年堂は機械に頼らず、大切な作業を人間の手で。熟練の職人が一本いっぽんていねいに仕上げていきます。@kanbungonendo

#udon #うどん #inaniwaudon #稲庭うどん #akitaken #japan #japon #japanesefood #nouilles #noodles #湯沢市 #稲庭町 #tohoku #東北地方 #東北日本 #日本 #秋田県 #寛文五年堂
    Kaki moelleux. C'est une variété non astringent Kaki moelleux.

C'est une variété non astringente, le fuyūgaki / 富有柿, mi-séché. 

Il est sec dehors mais encore rafraîchissant dedans, avec juste ce qu'il faut d'eau pour que ce soit très moelleux. Il donne une impression juteuse sans dégouliner.

C'est mon kaki séché préféré, car on ne perd pas les jeux de textures géniaux de la chair fraîche du kaki, avec des passages fibreux et un peu râpeux, d'autres lisses et glissants, d'autres plus fluides, normalement fins et liquides, ici plus épais comme une confiture.

Beaucoup de lecteurs de mon blog ont essayé d'en faire en suivant mes conseils et m'écrivent des petits mots gentils pour me dire qu'ils en refont chaque année. C'est vraiment trop bon et facile à reproduire à la maison.

#kaki #柿 #fuyugaki #富有柿 #kakiseche #hoshigaki #干し柿 #곶감 #柿餅 #persimmon #driedpersimmon #japan #japon #japanesefood #wakayamaken
    Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_sel Sundubu-jjigae / 순두부찌개 chez @chodang_selebfive.

C'est un ragoût de tofu non moulé, non pressé (sundubu / 순두부), qui reste dans son petit lait, un peu comme une faisselle. Vous vous en doutez à la couleur, c'est pimenté. Le tofu apaise un peu le feu, mais ça brûle quand même.

Ce très bon sundubu artisanal à l'eau de mer est fait par Kuy-tae Kim du restaurant Chodang tobagi halmeoni sundubu / 초당토박이할머니순두부 à Gangneung, en Corée du Sud.

Il le sert aussi nature - j'adore - avec plein de banchan / 반찬 et de l'okara. 

L'okara, ou biji / 비지 en coréen, c'est le sous-produit du pressage des graines de soja (pour faire le lait de soja puis le tofu). Cette pulpe riche en protéines et en fibres peut être mangée nature ou valorisée de nombreuses manières. 

#tofu #sundubu #sundubujjigae #순두부찌개 #순두부 #두부 #korea #koreanfood #coree #cuisinecorenne #반찬 #okara #gangneung #강릉시 #chodangvillage #초당두부마을
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