Le temari sushi est de loin le sushi le plus facile à faire. Et celui qui nécessite le moins de matériel. Pas besoin de makisu (la natte à makis), de moule ou autre instrument dédié. Il suffit de deux mains. Et si on veut vraiment se faciliter la vie au maximum, on peut utiliser une simple feuille de cellophane.
Il vous faut :
- du cellophane
- du riz à sushi prêt à être utilisé
- les ingrédients de votre choix : poisson cru, cuit, crevettes, légumes crus ou cuits, graines de sésame, etc.
Démonstration :
Posez votre feuille de cellophane (un morceau de 20x20cm suffit amplement) sur une surface plane. Posez dessus la garniture de votre sushi : un bout de poisson par exemple. Ici j’ai utilisé du wahoo fumé. Le wahoo est de la même famille que les maquereaux et les thons. Et il a plein de noms géniaux : on l’appelle aussi thazard raité, thazard-bâtard ou bien encore thon banane. Ca mérite d’être signalé.
Déposez l’équivalent d’une très grosse cuiller à café de riz sur votre poisson. Si vous avez bien compressé le riz dans la cuiller afin de lui donner déjà une forme de boule, la suite des opérations sera largement facilitée.
En l’occurrence, il vous faut rabattre les bords du cellophane et former une boule en compressant bien le riz comme ceci.
Il faut bien chasser l’air du cellophane régulièrement, à mesure qu’on tasse, afin de ne pas le déchirer et pour que la compression soit effective.
La boule doit être bien ronde, et avoir à peu près la taille d’une balle de ping pong. Si l’aliment du dessus est trop rigide, l’effet « boule » ne sera pas total. Une fois la boule formée, il n’y a plus qu’à sortir le sushi du cellophane.
Vous pouvez apporter la touche finale. Quelques graines de sésame noir et blanc grillées, mais pourquoi pas du concombre, des carottes râpées ou autres… 15 idées de recettes sont à découvrir ici.
Si vous n’y arrivez pas, plusieurs explications rationnelles :
– Le riz n’est pas assez compressé et le sushi s’effrite.
– Le riz était mal cuit à la base (trop collant ou pas assez cuit). Si le riz est trop cuit, en le compressant, vous obtiendrez de la bouillie. S’il n’était pas assez cuit, il ne tiendra pas en boule, étant trop sec.
– Vous avez bu/vous êtes nul/vous le faites exprès, venez manger chez moi.
merci beaucoup pour cet article, je comprends mieux maintenant comme ca fonctionne !
De rien, je suis sûre que tu vas faire des merveilles !
Excellente idée cette façon de faire, je vais pas tarder à tester ça ! 🙂
– Vous avez bu/vous êtes nul/vous le faites exprès, venez manger chez moi. –> Je suis pliée 🙂 🙂 🙂
Héhé, j’ai écrit ça parce que c’est vraiment, mais alors vraiment hyper facile. Bon, venir chez moi ça peut être compliqué, sachant que je suis souvent en Asie, mais l’invitation est bien réelle 🙂
Super sympa Camille!
Était à la recherche de sushi « pas trop compliqués » à faire et là… Plus simple que ça … pas possible.
Suis nul mais là, je crois que ça ira… 😉
Merci
Je recommande, j’ai appris cette technique à des copains nuls en maki et ils ont réussi du premier coup ! Vraiment, difficile de se louper, à moins d’avoir un riz mal cuit. Pour mettre toutes les chances de son côté, l’idéal reste le rice cooker, l’arme fatale pour un riz parfait.
Non seulement ton sushi déchire, mais ton article m’a bien fait marrer ! Bisous
Trop trop mignon ! J’essaye ça de suite ! 🙂
Bonsoir Camille,
Je me fais une soirée lecture de votre blog, je le dévore comme je pourrais le faire avec un plat de ramen 🙂
J’en profite pour vous faire une requête, il pourrait peut-être être intéressant de faire un article sur les rice cooker ? J’ai en projet d’en acheter un et je me demande si tous se valent ? Entre ceux que l’on trouve dans les grandes enseignes françaises et ceux que l’on peut trouver à des prix plus ou moins exorbitants dans les épiceries japonaises et chinoises, difficile de faire son choix…
Bonjour Sophie,
Je ne fais pas ce genre de choses, j’essaie de rester du côté culture sans tomber dans le côté « conso »… Et puis bon, ce serait impossible de me procurer tout plein de rice-cookers simultanément pour les tester. Une chose est sûre : les vrais amateurs de riz au Japon n’utilisent absolument pas ces machines ! Mais, je l’avoue, elles sont bien pratiques.
Honnêtement, avec la qualité de riz japonais que l’on trouve en France, pas besoin d’acheter la Ferrari du rice-cooker, ce serait complètement disproportionné. Le mien (que je n’ai pas choisi, c’est un cadeau) est un Seb de base tout à fait valable. Les machines toutes simples que l’on trouve en France sont correctes en général, elles coûtent une trentaine d’euros. Acheter un rice-cooker plus cher ne me paraît pas utile. Enfin, ceux qui viennent de Chine et que l’on trouve à Paris Store et compagnie sont minables en revanche, à éviter.
Bonjour, la cuisine japonaise et chinoise sont faites de bons produits, donc voilà ma première question: où trouver tous ces produits exotiques et, ma deuxième question: est-ce que vous connaitriez des cours de cuisines japonaises. Je vous remercie de votre réponse et votre site est tout simplement beau et bon à regarder.
Patrick.
Bonjour Patrick, merci !
Vous pouvez trouver de bons produits japonais chez Workshop Issé ou chez KMart ou encore chez Kioko à Paris (on peut également passer commande en ligne).
Pour les produits chinois, rien ne vaut les petites épiceries du 13ème arrondissement de Paris ou celles de Belleville… Mais si on habite en province, les choses peuvent se compliquer. Pour les cours de cuisine japonaise, tout dépend ce que vous recherchez : sushi ou autre ? Et dans quelle ville ?
Bonjour Camille,
Merci pour tes conseils.
Effectivement je comprends bien que tu ne souhaites pas donner cet axe à ton blog, bien mal m’en a pris ! Ayant vu ce type de machines chez plusieurs famille japonaises, je pensais que c’était un indispensable de la cuisine.
Depuis mon premier message je m’en suis acheté un, Seb d’ailleurs, mais finalement il me sert surtout à cuire des légumes à la vapeur ! Je n’ai pas réussi à y cuire aussi bien le riz que dans mes souvenirs…